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Critique de Juin


Rêver d'un monde assis sur un vieux crocodile? Est-ce bien raisonnable? Mais n'est-ce pas ce monde qui est dangereux, menaçant et sombre souvent..
Il suffit d'écouter le bruissement des informations.
" Et l'encrier des poètes explose de colère ou de mille rêves..."
Il y a des poèmes sur la faim et des enfants qui en meurent, des poètes migrants... On y parle racisme, pauvreté, travail des enfants, droits des filles, école, guerre...
Violence ! Et ces poèmes là on ne veut pas les garder dans son coeur. Et puis il y a "Janvier 2015, Paris, l'horreur."
Les deux dernières pages sont apaisées, plus positives. C'est un peu comme un moment d'espoir après tous ces mots qui nous ont bousculé.

Ils s'appellent Bernard Chambaz, Pierre Coran, François David, David Dumortier, Jacqueline Held, Abdelletif Laâbi, Pef, Yves Pinguilly, Dominique Sampierro, Alain Serres, Jean-Claude Touzeil...
23 poètes, 50 poèmes pour nous donner à espérer, poésie de larmes et poésies pour rire, poème désespoir et poème espoir....
Pour ne pas désespérer totalement de ce monde. Et pour croire à l'enfance qui nous construira un monde plus fraternel peut-être.
Rue du monde nous concocte très souvent de superbes albums, celui-ci est une belle idée. Pour réfléchir et se nourrir de tous ces vers.


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