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Critique de svecs


svecs
04 février 2019
j'ai lu ce roman intrigué essentiellement par la présence de Mark Frost, co-créateur de Twin Peaks, sur la couverture. Mal m'en a pris. Pour mémoire, si le tandem Lynch/Frost est le maître d'oeuvre de cette série mythique, le rôle de Mark Frost fut essentiellement de canaliser l'imagination débordante de Lynch. Son expérience de l'écrirure télévisuelle ainsi que toutes les contraintes du rythme spécifique d'une série télévisée l'ont rendu indispensable à la réussite de cette ovni télévisuel. Mais dans vouloir diminuer l'importance qu'il a eu dans la génèse de la série, je ne pense pas que ce soit son imaginaire qui ait réellement porté la série.
Il ne faut donc pas s'attendre à trouver une quelconque parenté, même très lointaine, entre Twin Peaks et cette liste des 7. le concept est malgré tout intéressant. Ce livre suit les aventures d'un jeune Arthue Conan Doyle, médecin et aspirant-écrivain, qui se retrouve embringué dans un complot et qui croise la route d'un mystérieux personnage dans lequel on reconnaît vite la "matrice" de Sherlock Holmes. L'idée pouvait déboucher sur une réflexion sur le personnage et apporter un éclairage particulier sur sa personnalité. le résultat manque singulièrement de sel, parce que ce personnage est plombé par une origine assez invraisemblable.
En fait, toute l'intrigue est invraisemblable, puis qu'elle repose sur le fait que Doyle a soumis un manuscrit de roman mettant en scène une conspiration ésotérique, mais il se trouve qu'il a accidentellement décrit à merveille une conspiration bien réelle et a eu la mauvaise fortune de soumettre son manuscrit à un éditeur qui sert de couverture à la confrérie en question. Ajoutez à cela que le proto-Holmes est confronté à sa Némésis, qui n'est uatre que son frère diabolique, qu'il y est question d'occultisme avec une pointe de Lovecraft, mais le tout traité avec un sérieux de pape, sans l'aspect ludique qu'on peut retrouvé chez un Kim Newman (dont je n'ai pas encore lu le Moriarty, qui raconte Sherlock Holme du point de vue du professeur Moriarty). Quitte à spoiler la fin, qui est hautement ridicule, mais vous aurez compris que je ne recommande en iren ce roman, le but de cette conspiration d'offrir un corps physique à une entité maléfique, en la personne du prince Edward, le duc de Clarence et petit fils de la reine Victoria, qu'on a aussi soupçonné d'être lié à Jack L'Eventreur (il y a des postérité qui passent moins bien que d'autres). Doyle et le proto-Holmes font échouer le plan, mais un dernier acte sur joue aux chutes de Reichenbach, que les amateurs auront reconnues comme étant le lieu de la confrontation Holmes et Moriarty. Mais pour faire ne pas rester sur une note trop douce, un court épilogue suggère fortement que la conspiration a finalement réussi et que l'entité a trouvé un véhicule corporel en Autriche verse 1889, le fils d'un certain Alois répondant au prénom de Adolf. Oui, oui, celui-là... franchement aucun intérêt. Je me suis fait violence pour finir.
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