Le disciple doit méditer sur la signification de ;" La lune est dans l'eau." tu en comprends le sens ?
- Cela signifie que c'est la nature de l'eau de refléter l'image de la lune, tout comme c'est la nature de la lune d'être reflétée. Toute étendue d'eau, du grand océan à la modeste mare boueuse, est naturellement dotée de cette capacité de réflexion. Et pourtant, l'eau n'a pas de désir conscient de refléter la lune, c'est juste une qualité qui lui est inhérente.
De la même façon, la lune n'a pas de désir de se réfléchir dans d'innombrables étendues d'eau, c'est simplement, là aussi, une caractéristique intrinsèque de sa nature. Il en va ainsi des hommes aussi : certains sont destinés à être reflétés, tandis que d'autres sont destinés à refléter.
Les Hishigawa, en bon maître, avaient décidé d'arranger un mariage entre la jeune servante de leur fils et le fils des Ando, qui faisaient partie de leur domesticité. Mais la nouvelle épouse trouvait le mariage pénible et ennuyeux. Le corps de son époux ne lui procurait pas de plaisir et elle était horripilée par les nombreuses contraintes qui s'imposaient à une femme mariée, elle qui était entièrement dévouée au Jeune Maître
les meilleurs sabres sont ceux qui restent dans le fourreau et les meilleures années sont celles qui n'ont pas besoin de livrer bataille.
mais une fois que la tuerie commence, il n'y a plus de beauté, seulement la mort et la destruction.
il n'y a ni gloire ni beauté dans la guerre. De la beauté, il y en a certes dans les armes de guerre, dans les armures et les casques de couleur vives que nous revêtons. de la beauté, il y en a dans les colonnes d'hommes qui partent en guerre, bannières au vent, dans le martèlement des centaines ou des milliers de pieds sur la route.
La terre s'était tassée mais restait relativement facile à creuser. Et des os d'un blanc luisant émergèrent peu à peu au clair de lune.
Comme si elle avait lu ses pensées, la dame tendit une main faible, qui tremblait sous l'effort de la tenir en l'air.
- Donnez- moi votre wakizashi.
Surpris, Kaze tira son sabre court de sa ceinture et le lui donna. Le poids de l'arme fit retomber la main fragile, qui agrippa cependant farouchement le fourreau. Kaze crut d'abord que la dame avait perdu courage et qu'elle voulait s'en servir pour se suicider mais elle lui dit :
- Ceci représente votre honneur et la liberté que vous avez de vous supprimer. Désormais, votre honneur m'appartient, jusqu'à ce que ma fille ait été retrouvée et mise en sûreté. Donnez-moi votre parole !
- Je vous le promets, ma dame. Mais ce n'est pas nécessaire, j'honorerai ma parole, comme j'ai toujours respecté mes engagements. Et vous vivrez pour revoir et tenir de nouveau dans vos bras votre fille.