Citations sur Ils ont fait l'Histoire, tome 30 : Philippe Auguste (8)
Philippe s’éteignit le 14 juillet 1223, après 44 ans de règne, un des plus longs de l’Histoire de France. S’il ne fut pas le roi parfait que les chroniqueurs capétiens ont souvent mis en scène, son règne a abouti à la construction d’un royaume de France d’une taille jusque-là inégalée et au renforcement de la monarchie féodale. Son enterrement fut à la hauteur de son règne : un dernier discours lu à ses fils, leur demandant de rendre honneur à leur mère quand lui-même n’avait pas toujours été un modèle… Les prêtres ne furent pas appelés avant l’ultime instant. C’est entouré de ses proches que Philippe décida de mourir. Aux yeux de la postérité, l’homme, Philippe, a fini par incarner réellement son surnom, Auguste.
On ne peut pas aller plus vite que les hommes.
- Tout cela pour une bataille que je ne voulais pas engager ! C’est sûr qu’écrit de cette manière, c’est très impressionnant ! Mais quand même, vous ne pensez pas que c’est un peu exagéré ?
- C’est ce qu’il faut raconter, sire.
- La bataille a à peine duré trois heures, n’a concerné que l’aile droite de l’ost, les rebelles ont vite été capturés. Quant aux chevaliers morts… Il y en eu presque moins que dans un tournoi ordinaire…
- Il ne s’agit pas seulement de vous, ni de la bataille, nous devons penser à l’image que nous donnons au royaume…
- Ah, si c’est pour le royaume alors...
- Oh la, oh la… Du calme. Du calme.
- On se fait encore un nouvel ennemi ?
- Un étalon un peu récalcitrant…
- Tu pourras l’appeler Renaud, alors… Ou Otton. Ou Jean.
- Si encore ils étaient aussi beaux que ce cheval...
- Aaaah les petits seigneurs... Ils ont l'esprit aussi large que leurs domaines. Et la vassalité leur sied bien. (Philippe Auguste)
- Merci mon roi. (Un vassal)
- Je parle de mes ennemis, ne faites pas de mauvais esprit.
La guerre.... rien n’est plus ennuyeux que la guerre. Des escarmouches sans fin, transformées par nos clercs en batailles incroyables. Mais la vérité, c’est que rien ne bouge.
- On vous a connu d’humeur plus guerrière.
- Peut-être me connaîtra-t-on plus sage à l’avenir...
[Philippe Auguste] Tant que ma tête est sur épaules, aucun prince, aucun pape ne me dira ce que j’ai à faire.