Ce 7e et dernier épisode de la saison 1 intitulé "Sept Prisonniers" a été pas mal bashé ici et ailleurs sur la Toile, mais moi je vais complètement m'assumer en déclarant que de l'ai bien aimé car il s'agit d'une bonne grosse Série B complètement décomplexée !!! (et donc un tome peut-être à réserver aux amateurs de Séries B ^^)
On a découvert un grotte préhistorique sur la Lune, et le chercheur Delage et le nabab multimilliardaire Valentin Laroche Galouseau savent pourquoi et comptent être les premiers sur place pour en exploiter les secrets... (les hommes préhistoriques auraient trouvé un substance mutagène les transformant en psioniques suffisamment puissants pour déplacer les matière par télékinésie au-delà de la vitesse de la lumière, et les deux compères comptent créer par clonage et mutation une race d'esclaves servant de moteurs intersidéraux pour lancer l'humanité à la conquête d'espace d'abord et de la galaxie ensuite ! C'est capillotracté, mais on retrouve l'idée donc moult bouquins de SF donc pour moi ça passe ^^) Sauf que la Lune est devenu le pénitencier de haute sécurité qui réunie toute la lie de l'humanité et qui est géré par l'ONU via un ascenseur orbital, sauf que les prisonniers ont lancé une mutinerie généralisée et que maintenant ce sont les tribus des Blancs, les Noirs, les Asiates qui dirigent le bagne lunaire revenu aux pires heures de l'Âge de Pierre (cannibalisme inclus ^^), sauf qu'ils ont découvert la caverne aux merveilles et menace l'ONU de la faire sauter si on accède pas à leurs exigences, et sauf que l'ONU que veut pas que l'humanité sache qu'elle ne contrôle plus rien du tout et que donc elle ne compte aucunement négocier avec les « terroristes »... Et bien voilà un beau bordel comme je les aime !
C'est compte une course contre la montre qui s'enclenche pour la team Laroche Galouseau qui doit atteindre la Lune au nez et à la barbe de l'ONU et atteindre la caverne aux merveilles au nez et à la barbe des tribus carcérales avant de revenir sur Terre au nez et à la barbe de tout le monde... Delage le paléontologue comme un poisson dans l'eau dans l'enfer lunaire, le yakuza Atanabe, la pilote Linda Lamumière, le mécano Edward Rooney, le docteur dealer Labbé et le mystérieux 7e membre dont je vous laisse le plaisir de la découverte doivent donc suivre les lubies de leur employeur qui ressemble fort à un Lex Luthor en mode Joker (oh oui il est très cool, mais parfois c'est too much et quand il se met à chanter « j'aurais voulu être un artiste » en plein massacre ça jump the shark ^^). Évidement tous les personnages cachent des choses, chacun joue sa carte perso, et les retournements de situations et d'alliances sont légions. On se demande quel est la salaud de la bande qui va remporter le jackpot, mais au final nous assistons au duel à distance entre l'intelligence de l'exploiteur et l'espérance de l'exploité : « l'enfer... une nappe de noirceur qui vous happe. Un piège qui vous enlève tout... Alors autant tout abandonner. Tout laisser derrière soi. J'aurais dû y penser avant.... L'enfer. Rien n'est mieux armé pour s'en échapper qu'un papillon »...
C'est violent voire gore, amoral et immoral, véritable Dirty Dozen à la sauce Quentin Tarantino. Mais c'est aussi truffé d'hommages : à "Cosmos 1999", à "Le Prisonnier", mais d'abord et surtout aux bonnes vibes d'"Escape from New York" et "Escape from L.A." de John Carpenter donc ici on est un peu dans Escape from Earth ! Niveaux graphismes le travail du dessinateur Patrick Tandiang et du coloriste Yves Lencot est un peu brut, mais après tout on est tellement proche de celui de Charlie Adlard pour "The Walking Dead" qu'on ne va pas faire la fine bouche hein ?
Challenge défis de l'imaginaire (SFFF) 2018
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Nous sommes en 2062. Les prisonniers sont envoyés sur la Lune sans espoir de retour. du à une surpopulation carcérale, des clans s'organisent et luttent entre eux pour survivre. Une grotte mystérieuse est découverte et un riche malade Terrien la convoite. Il tue délibérément sa mère pour se faire envoyer sur la Lune.
Fidèle au thème de la collection, ce dernier se constitue une équipe de sept condamnés pour mener à bien sa mission. S'ensuit une succession de péripéties improbables. Nous sommes dans le registre de la science-fiction : papillon cannibale, pouvoir télékinésique, vaisseau spatiale, et tutti quanti.
J'ai pas aimé du tout... pas que je ne suis pas fan du thème... bien au contraire, seulement, y'a tellement de bonnes idées dans cette BD que de les faire tenir dans 62 pages étaient un pari bien trop risqué. le lecteur se sent sollicité de toute part et aucune des idées n'est creusée, donnant l'impression que c'est brouillon, malhabile, inachevé. Dommage....
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J'ai à nouveau un avis mitigé sur ce tome de la série 7.
Il est pourtant plein de bonnes idées : la prison lunaire, les protagonistes, la 'chose' contenue dans cette fameuse grotte et d'autres mais j'ai trouvé ça, finalement, terriblement poussif et insuffisamment construit car, à nouveau, trop cloisonné dans le nombre limité de pages.
Les personnages sont intéressants pour certains et les autres...et bien, c'est comme souvent dans cette série, ils sont juste là pour faire le quota (mention spéciale pour le 7e prisonnier...).
Certains éléments tiennent du mauvais cinéma Z. Un exemple parmi d'autres : les prisonniers sont isolés sur la lune, loin de tout et en manque de tout; ils se regroupent en clans en fonction de leur couleur de peau...Ok...et les Noirs s'habillent en pagne et masques traditionnels alors que les Jaunes portent des casques de Samouraï...c'est quand même too much, non?
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Voilà, je fini la première saison de la série Sept, avec un avis mitigé. Je n'accroche jamais beaucoup aux BD de SF.... Mais je reconnais que le scénario est plutôt bien ficelé, il faut attendre les 2/3 de la lecture pour connaitre la raison du voyage. Et alors tout s'accélère. je trouvais déjà que le récit allait beaucoup trop vite, il y a tellement de choses que j'aurais voulu voir un peu plus détaillées, expliquées.
Je fini donc cette lecture assez satisfaite par l'idée, mais un peu frustrée par la forme, et la rapidité du récit.
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- Alors l'ami. Un dernier souhait ?
- Oui. Bouffez-moi en premier, vivant... Pour que mon frère puisse faire dans son froc en regardant ce qui l'attend !
- On vous bouffera, tu compter dessus. Mais vivant, non. On n'est pas des blancs.
- Merveilleuse culture tribale...
Pour l'instant il n'y a que nous, pauvres pêcheurs, et cet ascenseur. Un des plus gros dispositifs hydrauliques de la planète, capable de traverser toute la couche atmosphérique en une petite journée. Un ascenseur pour l'espace. Un élévateur.
- La lune...notre destination finale. Dante et tous les autres s'étaient donc trompés: le royaume d'Hadès n'est pas un trou sans fond...
C'est une prison dont on ne revient jamais. Une prison construite sur le seul satellite de la Terre... Et pendant que la terreur me retourne les entrailles, la vérité m'apparaît enfin, nue, si simple... En l'an 2062, on ne "descend" pas aux enfers. On y monte.
- c’est trop lourd… il va falloir le traîner longtemps, notre septième camarade ?
- allez-y, papy, ici on pèse huit fois moins que sur Terre. Vous êtes Superman, sur ce gros caillou. Alors on tire.
Le prisonnier voit la liberté plus belle qu'elle n'est.
Comment adapter un jeux vidéo Ubisoft en BD ? Rencontre (et Let's play Lapins Crétins) avec Romain Pujol (The Lapins Crétins), Robin Jolly (éditeur), Gabriel Germain (Watch Dogs Legion) & Mathieu Gabella (Assassin's Creed Valhalla).
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REPLAY - du 27 au 30 janvier, nous vous invitons à notre Festival 100% live à suivre sur Twitch. Au programme : des rencontres avec nos auteurs et éditeurs, des battles de dessins, des conférences, des quiz, des surprises, le tout présenté par Ken Bogard !