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Critique de Flaubauski


Un beau matin, la comtesse de Trémorel est retrouvée morte, à proximité du château d'Orcival, sa propriété. de son époux, le comte de Trémorel, aucune trace, même si l'on pense qu'il a connu le même sort. L'affaire, qui semble élucidée dès les premiers chapitres, avec un suspect idéal, est pourtant bien plus complexe qu'il n'y paraît, ce que montre l'agent de sûreté Lecoq à son arrivée sur les lieux. Accompagné du juge Plantin, il va, méthodiquement, reprendre l'enquête à son point de départ, pour mettre au jour le vrai coupable.

Après cette première lecture-écoute d'un roman d'Emile Gaboriau, Arthur Conan Doyle chute un peu de mon piédestal d'auteur de romans policiers - un peu, tout de même, il ne faut pas pousser -. En effet, tout, déjà, dans l'inspecteur Lecoq, sa capacité à analyser, à déduire, à recouper les informations, à expliquer ses découvertes avec une grande clairvoyance et pédagogie, son arrogance et son désir de trouver le coupable coûte que coûte, laissent pressentir Sherlock Holmes.

Qui plus est, alors que son personnage principal est d'un grand intérêt, le crime d'Orcival est un aussi roman très agréable à suivre, à l'intrigue cohérente du début à la fin, particulièrement romanesque, qui, cependant, plutôt que d'attendre le dernier moment pour nous faire connaître le coupable, s'intéresse davantage aux raisons du crime qu'à son instigateur, et laisse de la place à plusieurs péripéties, et personnages-clés, qui permettent de comprendre les tenants et aboutissants de l'ensemble.

Le roman est, enfin, servi par un narrateur, Philippe Caulier, qui convient parfaitement à l'intrigue et à la multiplicité des personnages, parvenant avec brio à leur donner singulièrement vie par des modulations vocales très naturelles et vivantes tout en respectant l'atmosphère mystérieuse propre au genre policier.

Je remercie les éditions VOolume et NetGalley de m'avoir permis de découvrir ce roman en version audio.
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