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3,88

sur 189 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'en ai beaucoup entendu parler comme étant un livre-à-lire-absolument-de-toute-urgence-pour-les-fans-de-fantasy. Je m'y suis donc mis, au vu des critiques dithyrambiques.

Ce livre fantasy made in France rivalise facilement avec certains grands noms du genre. Tout d'abord, il y a beaucoup d'originalités dans cette histoire, notamment la pratique de la magie à travers les Danseurs, poussé plus loin grâce aux Chorégraphes. le Souffre-jour lui-même sort un peu des classiques académies et écoles de magie.

Ensuite, j'ai trouvé l'univers assez bien construit, même si un peu plus classique; un royaume de barons respectant une politique médiévale (serf, vassaux, ...), un autre dirigé par un empereur (tout puissant), un troisième dirigé par un dogme religieux (et donc, forcément fanatique) et un dernier (du moins pour les principaux états) principalement régis par les contraintes du commerce. Ajouté à cela un ordre d'assassins et des académies de magie ayant juré de ne pas intervenir dans les problèmes politiques (je me demandais donc à quoi pouvaient bien servir ces mages au début de l'aventure!?)

Et tout cela m'amène à Agone lui-même, et c'est là que le bat blesse, à mon sens. Difficile de faire plus stéréotypé dans le genre. Tout d'abord, Agone est atteint du syndrome "Papa-je-te-déteste-...-mais-je-t'aime-trop-en-fait. Bon, ça arrive, et amène souvent un peu de psychologie à un personnage, le rend attachant et nous permet parfois de nous identifier. Soit.

On découvrira aussi qu'il est atteint du syndrome "super-héros-de-fantasy". Ben oui, Agone, ce qu'il veut, c'est vivre sa vie d'Itinérant pacifique qui prie pour le salut du tous, mais quand le monde est en danger, ben on va se battre en reniant tout principe personnel. C'est normal en fantasy! (j'avoue, il y a tout de même un raisonnement personnel, mais j'ai l'impression qu'il était là plus pour le principe de.)

Enfin, autre syndrome, celui que j'appelle "le syndrome Harry Potter" (SHP pour les intimes). Agone, il ne sait rien, ni à la magie, ni à l'Accord, ni aux combats avec une rapière "amée". Il apprends, il s'entraine, ni arrive presque pas mais pourtant, au premier méchant pas beau qui le provoque, ben Agone il mouille son slip et déchire sa race (au méchant, surtout). Moi, j'ai trouvé ça un peu facile.

Mais au-delà de ça, Mathieu Gaborit a une belle plume, et a su m'embarquer (après un début difficile), et même m'angoisser (être encerclé, coincé au fond d'un marais m'a terrifié; pas envie de mourir là, ni comme ça d'ailleurs!). Belle stratégie de la part d'Amrod, bien amenée par l'auteur, on voit le piège se refermer petit à petit et ce dernier fait durer le suspens. Petit coup de coeur pour Pénombre, à mon sens, le personnage le plus intéressant, et attachant aussi.

Allez, c'est vrai, si vous êtes fan d'héroic fantasy (un vrai, pas comme moi), n'hésitez plus, foncez, vous allez adorer!
Lien : http://vadaeme.blogspot.be/2..
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Agone de Rochronde est fils du baron de Rochronde. Il renie tout son passé, veut abandonné son héritage à son frère bâtard et devenir un itinérant et enseigner aux populations défavorisées.
A son décès, son père laisse un testament qui demande à son fils de passer 6 jours à l'Académie du Souffre-Jour. Après il fera ce qu'il voudra. Ces 6 jours vont changer la vie d'Agone.
Agone est un jeune nobliaux qui se laisse manipuler et balloter en tous sens. Il teste beaucoup de disciplines mais il n'en maîtrise totalement aucune. La magie, il l'abandonne. Il est débutant en Accord. En escrime, malgré un passé de violence, c'est généralement sa rapière qui prend le dessus.
Il est arrogant et se laisse parfois aveugler par ses ambitions.
En résumé c'est un humain banal et commun qui se laisse entraîner par les évènements de l'Histoire.
Sans être le livre de l'année, "Les Chroniques des Crépusculaires" présente un monde totalement nouveau, avec un système de magie inédit (tout du moins pour moi) et avec des personnages qui collent à la réalité. Ici pas de super héros qui maîtrise tout.
C'est un héros qui fuit son passé, torturé par ce dernier, qui essaye de faire de son mieux et n'hésitant pas à faire chanter son prochain, quand le besoin s'en fait sentir.
En gros un être comme vous et moi dans un univers de fantasy.
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Un roman de fantasy qui m'a fait passé un relativement bon moment.


Le style est fluide, assez poétique par moment et les intrigue des différentes parties bien construite.
Car oui, il se divise en trois parties qui abordent chacune une partie de la vie d'Agone, le héros. Elles ont toutes trois une forme de complétude bien qu'étant intrinsèquement liées.

La première est... déconcertante. A l'image du héros on s'interroge en permanence sur l'endroit ou le héros doit vivre ce mystérieux Souffre-Jour. La fin est surprenante, on prend conscience combien le jeu subtil des faux semblants a réussi à nous tromper.
On y découvre deux types de "magie" intéressante qui sont l'accouchage d'âme et l'Accord. ce tome nous permet de comprendre Agone, avec la tension permanente entre son passé qu'il refuse d'affronter et un présent qui ne lui convient pas autant qu'il aimerait l'admettre.
(J'adore Pénombre)

La seconde est plus "classique", mais néanmoins très plaisante, avec une fin qui renoue avec la première.

La troisième boucle la boucle mais c'est sans doute celle qui m'a le moins plu. Je crois que je suis top sensible, mais les tortures des danseurs m'ont pas mal secouée.

La fin est par contre un véritable accomplissement.

Bref une lecture agréable, je recommande.
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Cette lecture commençait de manière assez prévisible : le jeune homme qui tente d'aller à l'encontre du destin auquel il ne pourra échapper, le passé douloureux, la quête initiatique, et même l'école de magie... bref que des choses vues par ailleurs. La suite cependant est bien moins convenue. Je dois dire que j'ai été troublée par cette lecture, au sein de laquelle les notions de bien et de mal sont brouillées (comme les oeufs). En effet nous avons ici un personnage principal, a priori “bon” et “gentil”, qui se bat pour les causes auxquelles il croit, qui défend les opprimés, qui s'attache et pense au bien être de ses proches. En même temps il emprunte des chemins tortueux, use de violence, accepte même la cruauté et l'horreur lorsque cela lui est utile, tout en déplorant qu'il doive tôt ou tard y avoir recours lui même. La frontière entre ce qui est acceptable et ne l'est pas n'existe plus.
Lire la suite : http://www.bizzetmiel.com/mathieu-gaborit-les-chroniques-des/
Lien : http://www.bizzetmiel.com/ma..
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Les chroniques des Crépusculaires est découpé en trois parties correspondants aux trois volumes de la trilogie.

Dans la première partie intitulée le Souffre-Jour, Agone, respectant les dernières volontés de son père édictées par testament magique se retrouve dans l'étrange collège de Souffre-Jour maintenu dans une obscurité éternelle par les arbres magiques du même nom, dont l'accès est réservé à quelques élus formés aux arts de l'intrigue et de la manipulation. Lui qui avait choisi la voie d'érudit et d'enseignant itinérant se retrouve entraîné, bien malgré lui, dans un complot visant à renverser le pouvoir en place et dont il sera la pièce maîtresse. Rattrapé par son passé, il en ressortira changé à jamais et contraint de devenir le défenseur de l'équilibre des forces magiques.

Une première partie qui met en relief les atouts majeurs du roman, à savoir son originalité et la qualité première de l'auteur son inventivité. L'auteur pose un univers bien à lui, un univers révolutionnaire pour l'époque où l'on se contente habituellement de pasticher Tolkien ou les scénarios des jeux de rôles en déclinant à l'infini les canons du genre : elfes, nains, trésor à découvrir, royaume à défendre...

A cet univers inédit et à une magie innovante et omniprésente, l'auteur y adjoint comme protagoniste principal un antihéros courant après sa destinée qui peut par l'utilisation d'une rapière dotée d'une âme rappeler Elric de Ménilboné, mais par ses principes et convictions Agone est bien loin de ressembler à ce dernier.

Dans la deuxième partie, après la destruction du collège de Souffre-Jour dont il est le principal responsable, Agone se rend à Lorgol, théâtre de ses exploits quand sous la houlette de son père il apprenait le métier d'assassin. Un passé qu'il voulait fuir en suivant l'idéologie de Préceptorale. Un passé qui aujourd'hui le rattrape. Il va y retrouver l'un de ses anciens compagnons, mais aussi apprendre les notions de base de la magie. Rattrapé par l'un des Psycholune désireux de se venger de la destruction du collège, c'est un Agone qui n'est plus que l'ombre de lui-même qui poursuivra son destin/

On retrouve dans cette deuxième partie une autre vision de la magie, toujours aussi innovante et spectaculaire pour l'époque. En effet l'utilisation de Danseurs, source de l'influx magique, est une invention bien plus poétique et riche que les manas et autres fluides habituellement utilisés par les magiciens et sorciers.

Dans cette deuxième partie l'auteur ménage bien le suspense en faisant monter crescendo la tension sous-jacente jusqu'au derniers paragraphes qui vont déterminés la suite de la trilogie.

Dans la troisième partie après la quasi éradication des mages par Lerschwin et face à l'invasion des territoires voisins, Agone, décide, en prenant la tête de la résistance, de se rendre à Rochronde. Accompagné des magiciens survivants, il va tenter de coaliser les barons pour faire face à l'envahisseur.

Dans la création de son univers pointe l'influence du jeu de rôle tant l'auteur à pour celui-ci le goût du détail dans tout ce qui entoure le personnage.

Si la magie est omniprésente, novatrice, est le point fort de ce roman, la narration quand à elle en est le point faible, l'auteur procède effectivement par soubresauts dans le développement de l'intrigue, certains passages s'avérant linéaires. de surcroît l'auteur ne développe pas assez certaines de ses idées par rapport à d'autres : un manque de structuration du roman est alors ressenti par le lecteur. Dans la première partie le rythme de l'histoire essouffle rapidement, par contre dans la dernière partie du récit celle-ci s'accélère mais pour déboucher sur un final qui est trop abrupt.

Un univers inventif, particulier, sombre qui aurait mérité plus de soin de la part de l'auteur dans le développement de l'intrigue, une dynamique en dents de scie, Les Chroniques des Crépusculaires s'avèrent tout de même être une très bonne fantasy française . Plus de soin en aurait fait un incontournable du genre.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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Encore une édition coup de coeur, j'ai craqué sur ce livre pour 2 raisons : L'auteur (J'aime beaucoup ce que j'ai pu lire de Matthieu Gaborit) et l'édition (Une magnifique édition reliée, illustrée, tout ce que j'aime). Au final, je ne savais même pas de quoi il retournait, et le titre "Les Crépusculaires" ne m'aidait pas à en savoir plus. Je me disais juste que ce texte ne respire pas la déconnade.

Après avoir déshabillé le livre, je découvre qu'il s'agit d'un regroupement des trois livres :
- le Souffre-Jour
- Les danseurs de Lorgol
- Agone
Ces trois livres se suivent et sont l'histoire d'Agone, enfin une partie charnière de sa vie.

Le Souffre-jour :
Dans cette première partie, nous faisons la connaissance d'Agone. Je suis partagée concernant ce personnage, le héros du livre. D'un côté j'ai une profonde compassion, car malgré sa bonne volonté, il se retrouve embarquer dans de sombres histoires, d'un autre, j'éprouve une certaine répulsion pour lui, à cause de son passé, de son indécision car s'il ne prend pas les décisions, il se conforme aux jugements et aux prises de positions de son entourage, faisant sienne les opinions. En gros, il est trop maléable.
Concernant l'histoire, Agone est l'héritier d'un baron venant tout juste de décéder. En opposition avec son père, il souhaite devenir une espèce d'enseignant itinérant mais le testament de son père l'oblige (S'il ne veut pas, la magie l'y obligera) à aller passer 6 Jours dans une école très particulière : le Souffre-jour, école connu pour modifier considérablement ses élèves.
En allant au Souffre-Jour, Agone découvre les premières manipulations à son encontre, mais il devra jouer le jeu pour survivre, les autres élèves de l'école voyant d'un mauvais oeil sa venue. du coup, il se retrouve dans un monde sombre et sournois, obligé de naviguer à vue dans les méandres des complots politiques. Car c'est là le Souffre-Jour : une école utilisant la magie pour créer des espions aussi habile en manipulation magique qu'en combat d'épée.

Les Danseurs de Lorgol:
Dans ce deuxième volet, Agone a abandonné l'idée d'être un précéptoral (Un prof itinérant) et a quitté le Souffre-Jour avec perte (Beaucoup de perte) et fracas. Mais il n'est pas parti seul, l'accompagne : Pénombre, sa rapière (Lame) magique avec laquelle il peut rentrer en communication et combattre ses ennemis avec une soif de sang sans égal, Amertine, une fée noire qui est aussi la mère de Pénombre. Son apparence a aussi été modifier, il est devenu un membre de Souffre-Jour au teint de cendre et à gagner une capacité magique, celle de pouvoir utiliser l'Accord une forme de magie à partir de la musique.
Agone est donc de retour dans la ville de Lorgol, ville où son père l'a éduqué pour être un assassin (Pas très glorieux). Agone a pris un peu, un tout petit peu confiance en lui, désormais, il veut apprendre la magie et pour cela, il se dote d'un danseur, être qui apporte la vrai magie à leur utilisateur/possesseur à travers leur danse.
Mais la guerre arrive sur les terres, l'ennemi s'affiche et avance ses pions, pendant que Lerschwin met en place son plan pour détruire les autorités magiques pour "Libérer la magie" et surtout devenir lui-même le grand manitou. Et Agone se retrouve avec une cible dans le dos concernant les diverses complots qui ont fait de lui leur pion.

Agone:
Dernier volet des chroniques du Crépusculaires, Agone est l'un des rares mages (Oui, à défaut, il est devenu mage) à avoir survécu à la grande purge de Lerschwin, lequel a été réduit à néant. Maintenant, pratiquement tous les jeux ont été révélés, et Agone devient le héros de la résistance face à l'invasion des pays frontaliers. Ces diverses combats l'ont profondément transformé, et maintenant, il est pratiquement en accord avec sa nature profonde et ambivalente, capable de tuer ou de protéger selon sont bon vouloir.
Agone se retrouve à tenter d'unir les baronnies du royaume défait par l'ennemi, mais il doit aussi se battre contre de plus en plus d'ennemi, ce dernier prend plusieurs visages : aux Keshites et aux janréniens (j'aime décidément par ce mot), s'ajoute une bande de tarée de religieux extrêmistes décidées à lancer une deuxième croisade dans le royaume en tuant tout le monde sur son passage.
Agone va devoir sacrifier beaucoup pour sauver son royaume, car depuis longtemps, sa vie n'est plus importante face à l'intérêt du plus grand nombre et de ses amis en particulier.

Ce qui marque le plus au fil de ses volumes, c'est le poids qui pèse sur les épaules d'Agone, il gagne en compétence certe, mais à chaque fois, il y a un prix à payer, son âme lui échappe peu à peu au profil de la politique et de l'engagement qu'exige chacun des peuples de sa part. C'est ce qui rend Agone attachant et attire notre compassion. après, je reste impressionné par la qualité de l'intrigue mise en place par Matthieu Gaborit, j'ai parfois été surprise par quelques reviremment de situation (de temps en temps, je voyais tout de même le coup venir), ce qui est très agréable pour moi.

Conclusion, je conseil cette lecture pour les adeptes du genre. Pas forcément sur cette édition, on peut aussi la trouver au format poche chez d'autres éditeurs.
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Ma lecture date un peu mais je me souviens avoir beaucoup aimé ce livre. Beaucoup d'inventivité en particulier dans le système de magie (les danseurs).Diversité des peuples, monde riche et original, un esthétisme poétique....
Un peu atypique dans le monde de la fantasy mais à lire si on aime le genre...
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C'était un bon livre, avec une première partie très attrayante, une deuxième qui s'essouffle, et une troisième où l'on s'ennuie un peu. Des nations qui débarquent de nulle-part viennent se mêler à la fin du récit : à mes yeux, l'auteur ne savait plus quoi faire pour finir son histoire.
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