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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'étais déjà habituée à l'écriture sans fioritures de Gabriel C. pour son recueil Impulsions, et c'est avec cette même simplicité qu'est abordé Les yeux crépusculaires.
Malheureusement, au cours de ma lecture, j'ai dû vite me rendre à l'évidence que ce style dépouillé ne permettait pas de rendre poignant des événements pourtant terribles. L'horreur et le malaise ne m'ont jamais un instant frôlé, alors qu'une véritable course contre la montre s'opérait devant mes yeux.
Peut-être parce que, comme la forme, le fond s'avérait lui aussi trop simple.
Sans chichis, les procédés légaux se veulent minimes, lorsqu'ils ne paraissent pas tirés par les cheveux, avec la possibilité d'obtenir un mandat d'un simple claquement de doigt, ou comme lorsque Kim questionne un vilain en le menaçant d'un mensonge :
“— Je vais expliquer au procureur que vous l'avez rencontrée dans la rue et qu'elle comptait rentrer chez elle. Je dirai que vous l'avez embarquée de force et tabassée jusqu'à ce qu'elle vous obéisse.
Kim savait pertinemment bien que son histoire ne tenait pas la route. Mais l'abruti en face d'elle avait l'air d'y croire. Il commençait à suer à grosses gouttes.”
Le fameux “abruti” tombe dans le panneau comme un rookie, alors que le violent souteneur avec la double casquette de dealer de drogues qu'il est devrait, normalement, être un petit peu plus au courant de ses droits. Comment un gars de son acabit peut-il tomber dans un bluff aussi grossier ? Il ne devrait pourtant pas en être à sa première confrontation avec des flics qui essaient de l'emmerder dans ses sales histoires.
Et que dire de ce genre de réflexions de la part de notre personnage principal :
“Kim savait que de vrais jumeaux pouvaient être si identiques qu'il était pratiquement impossible de les différencier.”
Waouh, c'est du sérieux l'école de police.
Enfin, notre équipe de police tombe sur une lettre d'un certain Jack l'éventreur où il indique noir sur blanc qu'il écrit cette lettre avec de l'encre rouge, qu'il aurait voulu le faire avec le sang de sa victime mais que, - bla bla -, pas possible.
Kim va donc porter une copie de cette lettre son mentor qui s'avère, par chance *clin d'oeil*, un expert de Jack l'éventreur. Ce dernier l'examine, et :
“— Je suppose que cette lettre a été écrite en rouge.”
Waouh. Encore une fois, gros taf de déduction.
Je me rends compte que mon avis doit passer pour extrêmement mesquin au vu de la bonne réception du roman, mais vraiment, je n'ai pas un seul instant été conquise par les méthodes de l'enquête. Tout y est trop simple, du style à la méthode. Tout y est trop rapide également, je n'ai jamais senti ce danger, la montée de la tension.
Sans compter que l'idée de ramener un copy-cat de Jack l'éventreur est, elle aussi, loin d'être nouvelle.
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