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Critique de morrigan


A l'occasion de funérailles, un homme retourne dans le village où il a passé son enfance. Sans s'en rendre compte, ses pas l'emmènent jusqu'à la ferme au bout du chemin. Celle où le prospecteur d'opale s'est suicidé dans leur voiture. Celle où Lettie Hempstock l'a emmené devant l'océan au bout du chemin. Là où la puce les a attaqué, malgré les précautions de la petite fille qui a onze ans depuis si longtemps. Maintenant il s'en souvient, c'est à partir de là que tout a basculé. A partir de là qu'Ursula Monkton est arrivée dans sa famille.

ON A ADORE !
Bon en même temps, on est du genre à trouver génial tout ce qui comprend la mention « Neil Gaiman » sur la couverture.
L'histoire est vraiment prenante. On plonge dans les souvenirs de cet homme dont on ne saura jamais le nom pour arriver dans un univers enfantin comme Gaiman en a le secret. Ici tout se mêle : des choses incompréhensibles paraissent tout à fait logiques, les mots des adultes prennent d'autres sens et la magie se fond dans la vie quotidienne. Pourtant de temps en temps, même ce petit garçon se rend compte que certaines choses sont improbables. Une mare ne peut pas être un océan.
L'ambiance est aussi bien mise en place. Il ne faut que quelques pages pour qu'on arrive dans un monde où les créatures des mondes enchantées ne soient plus si loin. Aussi improbable que cela puisse parapitre, cette ambiance reste cohérente jusqu'au bout (si tant est que le monde de Gaiman puisse être cohérent.)
Le rythme de l'histoire est bon. Lorsqu'on commence, on finit (enfin sauf si Mini-Muse a décidé du contraire…).
Les personnages du jeune garçon est de Lettie sont vraiment attachants. On aime vraiment la façon dont Gaiman arrive à retranscrire des émotions qu'on a (malheureusement) plus ou moins perdues. Ce petit garçon a envers Lettie une confiance aveugle vraiment adorable. C'est un enfant qui vivait jusque là dans les livres, et qui pour une fois va vivre une aventure qu'il aurait pu lire. Lettie, elle, est intrigante, fascinante. Mémé Hempstock est vraiment marrante aussi. Elle nous fait penser aux grands-mères qu'on peut voir dans certains films de Miyasaki (Sophie dans le château ambulant, la vieille prêtresse dans Nausicaä de la vallée du vent…). Si on ajoute Ursula Monkton, qu'on déteste parce qu'elle est méchante, tout bêtement, on a là tous les personnages intéressants. Les autres, à part peut-être le père, sont anecdotiques. Ils sont là à mais ne servent qu'à illustrer la fourberie d'Ursula.

Le livre est très beau. Comme tous les ouvrages du Diable Vauvert qu'on a pu lire, on a droit à un confort de lecture vraiment agréable.
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