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EAN : 9782490616008
64 pages
Amis des musées d'Orléans (01/05/2018)
4/5   1 notes
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Galliot-Rateau Véronique – "Alexandre Antigna 1817-1878" – éd. des Amis du musée d'Orléans, 2018 (ISBN 978-2-49061600-8)
– Format 24x16cm, 64p. – abondamment illustré
– Annexes : liste illustrée des oeuvres conservées au musée d'Orléans (pp. 57-60), biographie succincte (pp. 61-62), bibliographie sommaire (p.63)

Sur ce peintre existait déjà un fascicule écrit par Christian Jamet, intitulé "Antigna ou la passion des humbles", publié en 2007, revu, augmenté et réédité en 2017 (voir recension). Publier un autre fascicule imposait donc d'apporter quelques idées complémentaires. C'est ici chose faite. L'auteur fournit certes une brève biographie du peintre Antigna, mais ce n'est pas l'objet principal de ce travail.

Se démarquant de l'approche très biographique et linéaire de Jamet, Véronique Galliot-Rateau adopte une posture plutôt "comparatiste" : elle compare les oeuvres d'Antigna à celles de peintres contemporains, tout autant "officiels" et à la recherche de commandes (il faut bien vivre et gagner son pain quotidien), traitant grosso modo des mêmes sujets "réalistes". Elle évoque ainsi des peintres de cette époque, dont la renommée n'est plus bien assurée aujourd'hui, tout en fournissant de larges extraits de critiques publiées dans les gazettes : nous voyons ainsi se dessiner tout un pan historique et social auquel les peintres devaient s'adapter s'ils voulaient vivre de leur art.

Pour mener à bien cette démarche "comparatiste", l'auteur consacre l'essentiel de ce modeste opuscule (chapitre 3, pp. 33-48) à un regroupement en trois "thèmes d'inspiration favoris" :
- figures de femmes,
- le monde de l'enfance,
- les voyages, Bretagne et Espagne.
Dans le chapitre suivant (chapitre 4, pp. 49-54), elle procède à trois comparaisons :
- "après le bain" d'Antigna et les "Baigneuses" de Courbet,
- "Une famille malheureuse" peinte par Antigna et par Octave Tassaert,
- "La mort d'une soeur de charité" de Pils et "La charité" de Bonvin".

Cette démarche comparative confère à la lecture de ce modeste ouvrage un dynamisme certain.

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