Citations sur La surprise de vivre, tome 1 : Le Rossignol aveugle (24)
Bonheur d’aimer ! Bonheur de sentir qu’un être vous aime et s’abandonne à vous !
La justice doit être de ce monde. Qu’importe une injustice transitoire, si plus de justice est établie !
Le monde en est encore à la loi de la jungle. Le fort a tout droit sur le faible. Et le fort est celui qui détient l’argent.
Depuis des années, il avait cessé de tisser autour d’elle des prestiges. Il la voyait telle qu’elle était : trop âgée pour lui. Trop vieille et qui serait bientôt pesante, qui l’était déjà peut-être à son insu, puisqu’il avait pris tant de plaisir à ces voyages qui lui rendaient sa liberté et sa jeunesse. Oui, sa jeunesse, avec l’émoi devant un visage, une silhouette, un geste, et le goût de l’aventure sans lendemain. Oui, il ne pouvait plus imaginer une vie stagnante près d’elle, quand il y avait tant de filles dorées de soleil.
Elle n’eût jamais imaginé qu’un être pût ainsi s’étendre sur le monde, confisquer tout ce qui n’était pas lui.
La jeunesse a besoin de guide
La question de règle de vie est une question de connaissance de soi et d’observation des sociétés humaines.
Oui, c’est comme le théâtre ! Reproduire les formes de la vie ! Qu’ont jamais fait les hommes, si ce n’est jouir de leur puissance de recréer ?
L’enfer, avec lui, serait encore un paradis !
On n’y peut rien. C’est un don. Il vient ou il ne vient pas. On n’est pas maître…