Un roman minuscule, composé de chapitres très courts. Chaque chapitre correspondent à un 10 minutes de thérapie proposée par la psychologue de Chiara, qui depuis le départ de son mari, sent sa vie partir à la dérive. Rien ne va plus, elle ne sait plus qui elle est, qui elle était même. Ces 10 minutes sont une façon de se découvrir, de penser à autre chose. Chiara s'interroge sur son évolution, sa vie, le tout avec une pointe d'humour et d'ironie.
Je suis le genre à lire des romans un peu plus épais, un peu plus corsé. Je m'attendais à une comédie d'été, fraîche et originale, mais ce n'est pas vraiment le cas. Plutôt un journal dans lequel est consigné des réflexions à travers l'histoire d'une jeune femme qui semble regretter les responsabilités adultes...
Une communauté fraternelle où les jeunes, devenus cyniques à force de mauvaises expériences, apprendraient le difficile art de vivre ensemble en liberté, dans un respect mutuel, en paix ; un lieu serein où tout enfant asocial rencontrerait de la compréhension pour ses difficultés et de l’encouragement dans son effort pour s’élever ; un lieu où le jeune, aiguillé pour développer ses qualités propres, pourrait progresser jour après jour.
Le vide et le chaos valent toujours mieux que ton ex-mari.
C’est que les couleurs fortes, encore plus quand elles sont vives, me semblent donner à cette réalité qui m’effraie tant une sorte de droit de passage, une autorisation à continuer dans la même direction.
J’allais me coucher avec comme unique pensée : l’espoir de ne pas me réveiller. À quoi bon ? Le grand amour que je devais vivre, je l’avais vécu, les meilleurs romans que je devais écrire, je les avais écrits, et il était sûr que je n’en écrirais pas d’autres où je m’exprimerais de façon si profonde, parce que je n’allais plus rien vivre qui me toucherait si profondément ; la maison de mon enfance était derrière moi et, avec elle, toute promesse convaincante de bonheur : « Et alors, s’il n’y a plus rien à écrire, s’il n’y a plus rien à vivre, s’il n’y a plus de famille avec laquelle chaque dimanche, je peux au moins avoir l’illusion qu’elle est la mienne, qu’est-ce que je fous là, moi, au monde ? »
"Les jeux sont faits pour les gens sérieux."