Citations sur Aliens, Vaisseau et Cie (8)
La réalité n’a d’existence que dans l’instant où nous la percevons. Dans le passé, ce n’est qu’une question de croyance ou d’étude, d’analyse, de déductions plus ou moins justes, plus ou moins fausses. Dans le futur, c’est une question de croyance, ou d’empathie, voire de charlatanisme savamment géré.
– Ta vérité n’est jamais celle des autres. Ta vérité n’est qu’une infime partie de toute la vérité. Et, souvent, ta vérité sera fausse, ne sera qu’un leurre, qu’une apparence de la vérité. La vérité n’existe pas. Pas plus que le mensonge. L’un comme l’autre ne sont que des facettes déformées de la réalité. Des choses que le prisme de nos pensées, de nos cultures, de nos éducations ou de nos absences d’éducation, transforme à l’infini pour nous faire croire à la justesse de ce que nous pensons ou croyons savoir. Ce qui importe de la vérité ou du mensonge est ce qu’ils nous font faire, ce qu’ils nous font croire et nous amènent à devenir.
Apparemment, le virus-bactérie se transmet uniquement par la salive, les larmes, voire la sueur, et nécessite un contact. Sa durée de vie est assez courte et il disparait à la mort de celui ou celle qu’il attaque.
– Oh ! Vous avez donc procédé à la destruction des porteurs pour accélérer notre départ, j’espère.
Et souviens-toi aussi que, dans l’histoire, jamais les affamés n’ont été ceux qui tuaient le plus, ni ceux qui commettaient les crimes les plus horribles…
L’homme est un animal qui a besoin de son territoire, de son clan et de ses divinités comminatoires ; tout ce qui n’en fait pas partie est source de batailles et de conflits. La religion, la couleur de peau, l’habit, la langue, la maison ou simplement la forme d’un nez ou la coupure d’un prépuce, quand ce n’est pas un simple regard, ne sont que de fausses raisons pour l’homme de justifier sa haine et sa volonté de domination et de mort.
À peine deux millions de morts, avec quelques génocides au milieu – même s’il faut attendre que la communauté internationale les qualifie ainsi pour que ce soit vrai –, avec quelques chefs de guerre qui répondront, peut-être, dans quelque temps, de crime de guerre et qui se retrouveront, peut-être, un jour, devant un tribunal. Ce qui, hélas, ne changera pas grand-chose pour les survivants, pas plus que pour les morts d’ailleurs.
J’ai vu passer le taxi volant alors que j’étais encore au troisième. Je l’ai hélé. Et, là, je me suis dit que, parfois, mais parfois seulement, j’arrivais à avoir un peu de chance. Le véhicule s’est placé en chuintant près de la rambarde et, en tanguant dangereusement, a ouvert une portière. Je n’ai pas regardé qui était déjà installé ; je me suis glissé à l’arrière et j’ai frôlé ma destination sur l’écran face à moi. C’était un vieux taxi, qui avait encore un pseudo-robot comme pilote, ce qui est idiot parce qu’il ne sert à rien et bouffe une place folle. J’ai regardé à ma gauche. Il n’y avait qu’un petit vieux, endormi. Pas d’autres passagers.
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