AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Bruno_Cm


La philo, n'en déplaise, c'est toujours un peu la même chose. A l'instar de la vie et de la mort, de ce qui fait vie et de ce qui fait mort. de ce qui fait vivre et mourir. [Nanana nanana Me saoule moi-même]

Ici, énième déclinaison. Au travers du concept d'intensité. Qui vous l'avez compris est à peu près synonyme de force de vie, ce qui donne sa force à la vie, et qui est recherchée et vécue par les individus contemporains.
L'auteur fait aussi un historique autour de ce qu'est la modernité, et en quoi elle est dépassée, laissant également planer la fin de ou la supplantation l'électrisation/électricité par l'électronique. Et laisse ainsi son livre ouvert aux conséquences encore inconnues du numér'-intelligence artifi'... J'oubliais de dire que pour lui modernité et [découverte puis sur-usage de l']électricité vont de pair. Cette électricité que non contents de voir intégrer les objets, les humains ont plaisir à ressentir inside, ils aiment à s'électriser les sens.

So, comme d'hab', c'est le chaud contre le froid.
Mais si on chauffe trop, on crève. La pulsion, vitale, nous attire, fait vibrer, nous secoue jusqu'à l'effondrement. Pensez burnout, pensez fatigue de soi...L'épuisement d'être le plus soi-même possible, cette exhortation (fatale) en cours.
Mais si on gèle, la vie s'arrête aussi.
Comment geler ? Par la pensée, la catégorisation, la réflexion, la science peut-être, la philo encore. Penser la vie. La cadrer dans un routine qui de toute façon sera surpassée par la vie débordante, par l'imprévisible, par le chaos (Tristan Garcia n'utilise pas le mot entropie, mais on pourrait). La routine est saine parce qu'elle est impossible bien longtemps.

Et la peur de l'ennui, tellement conne-temporaine, par perte d'intensité, conduisant à chercher du neuf, du surprenant, sans cesse, épuisement.
Enfin, comme chaque fois ou presque (ici bien), on finit par prôner une juste mesure entre la pensée (contrôlante et rassurante mais chiante) et la vie (incontrôlable et inquiétante mais passionnante), le juste milieu. Comme chaque fois. N'en déplaise.

Addenda :
* Je ne suis pas philosophe, je dis donc certainement un paquet de bêtises, je l'accorde aux puristes.
*Le texte n'est pas si simple qu'il n'y paraît ou selon les autres critiques que j'ai lues sur le site.
* le nom Tristan Garcia m'a évidemment souvent fait dériver vers Tristan Tzara, et le sergent Garcia. J'ai chaque fois dû (et réussi à) faire marcher ma machine à penser volontaire pour contrer ce stupide débordement. Car il est tout aussi vrai que les pensées nous assaillent aussi sans qu'on n'ait rien demandé, si ça c'est pas la vie ? Et que la vie c'est aussi actionner des mécanismes pour...
Non, allez, je suis en train de tout démonter les propos.
Putain...
Puuu










Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}