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Critique de florigny
A force de se prendre des gnons sur la tête, particulièrement dans l'accident de voiture qui ouvre le roman, il n'est pas étonnant que Nicky développe un syndrome post-commotionnel, à base de désorientation, migraines, insomnies, sautes d'humeur, et d'amnésie... Et même d'idées délirantes, puisque, à peine après s'être exfiltrée de son Audi Q5 accidentée au fond d'un ravin, elle réclame à corps et à cris Vero, dont les secouristes et les policiers pensent d'abord qu'elle était passagère du véhicule au moment du crash. Mais Vero est introuvable. Qui est Vero ? C'est le thème de ce dernier opus commis par Lisa Gardner, étiré et dilué durant près de 500 pages.
L'amnésie, thème récurrent dans les thrillers et romans policiers s'avère d'un maniement très délicat, car elle peut donner lieu à toutes les facilités ou invraisemblances au gré des oublis ou souvenirs magiques des personnages, opportunément sortis par miracle du chapeau de la gamine quand l'auteur sèche sur la construction de son intrigue. le saut de l'ange n'est pas un mauvais roman, le démarrage est prometteur et les thèmes choisis intéressants, mais il me semble qu'à vouloir trop bien faire, Lisa Gardner s'est empêtrée dans des détails, des répétitions, des lourdeurs qui affaiblissent son histoire tout en l'allongeant déraisonnablement. le saut de l'ange aurait gagné en puissance, débarrassé d'une bonne centaine de pages uniquement composée de redites inutiles et des ruminations psychologiques de Nicky, qui donne l'impression de tourner en rond.
Enfin, je regrette que D. D. Warren, fliquesse sympathique au caractère bien trempé et à la vie intéressante dont j'ai beaucoup apprécié les premières aventures, occupe une place de plus en plus anecdotique au fil de l'évolution de la série. Dans ce roman, elle ne fait que passer. Alors Lisa Gardner, rendez moi D. D. Warren ! Merci.
L'amnésie, thème récurrent dans les thrillers et romans policiers s'avère d'un maniement très délicat, car elle peut donner lieu à toutes les facilités ou invraisemblances au gré des oublis ou souvenirs magiques des personnages, opportunément sortis par miracle du chapeau de la gamine quand l'auteur sèche sur la construction de son intrigue. le saut de l'ange n'est pas un mauvais roman, le démarrage est prometteur et les thèmes choisis intéressants, mais il me semble qu'à vouloir trop bien faire, Lisa Gardner s'est empêtrée dans des détails, des répétitions, des lourdeurs qui affaiblissent son histoire tout en l'allongeant déraisonnablement. le saut de l'ange aurait gagné en puissance, débarrassé d'une bonne centaine de pages uniquement composée de redites inutiles et des ruminations psychologiques de Nicky, qui donne l'impression de tourner en rond.
Enfin, je regrette que D. D. Warren, fliquesse sympathique au caractère bien trempé et à la vie intéressante dont j'ai beaucoup apprécié les premières aventures, occupe une place de plus en plus anecdotique au fil de l'évolution de la série. Dans ce roman, elle ne fait que passer. Alors Lisa Gardner, rendez moi D. D. Warren ! Merci.
