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Critique de Valmyvoyou_lit
Frankie Elkin traîne sa valise à roulettes de ville en ville. Elle consulte les forums de recherche de personnes disparues et repère les affaires que la police délaisse, en raison du manque de moyens ou d'intérêt. Une fois, sa mission accomplie, elle s'en va. A ce jour, elle a résolu quatorze enquêtes. Elle n‘a aucune compétence particulière, mais elle sait poser des questions, écouter et observer. Elle accomplit la mission qu'elle s'est fixée comme un sacerdoce et une punition.
C'est ainsi qu'elle arrive à Boston, avec la photo imprimée d'Angélique Badeau, une adolescente disparue depuis onze mois. Elle avait quinze ans, quand elle s'est volatilisée à la sortie de son lycée, situé dans le quartier difficile de Mattapan, où les gangs sévissent et où la criminalité est très élevée. Comme d'habitude, Frankie espère trouver un logement, un emploi et interroger la population, malgré le danger. Elle est une femme blanche de quarante ans : « dans ce quartier, c'est moi la minorité. » (p. 19)
Je n'avais pas lu Lisa Gardner depuis longtemps, car je ne sais plus où j'en suis dans ses séries précédentes. Aussi, la naissance d'une nouvelle héroïne était l'occasion de renouer avec cette auteure. Je me suis, énormément, attachée avec Frankie. Ancienne alcoolique, elle lutte contre sa dépendance, avec courage. Elle a remplacé ses démons par une autre addiction : apporter des réponses aux familles inquiètes et essayer de sauver des vies… s'il n'est pas trop tard. Son abnégation la met en danger, elle prend énormément de risques. C'est, aussi, une femme qui sait écouter les autres, à défaut de s'entendre elle-même. J'ai été admirative de ses capacités d'analyse et de sa combativité, touchée par son empathie, mais effrayée par sa témérité. Au fil des pages, elle se dévoile, révélant une partie de ses douleurs, avec pudeur et souffrance.
Ses investigations la mènent dans les quartiers déshérités de Boston, où une forte proportion d'Haïtiens ne veut pas perdre le rêve américain, mais survit difficilement. Elle est confrontée à la délinquance, à la pègre et à des adolescents aspirant à un plus bel avenir que celui de leurs aînés. Elle interroge les proches d'Angélique, les habitants de Mattapan et tente de comprendre les règles du quartier. Elle ne se substitue pas à la police : elle étudie les faits de manière différente. Aux forces de l'ordre, elle laisse la technologie et elle s'empare de la psychologie et des confidences. J'ai été emportée par le suspense : je n'émettais aucune supposition sur les raisons de la disparition de l'adolescente. Je suivais le fil que Frankie déroulait, elle avait toujours plusieurs déductions d'avance sur moi. J'ai aimé me laisser porter par le récit.
J'ai adoré L'été d'avant et j'ai hâte de retrouver Frankie : elle m'a émue et époustouflée.
Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
C'est ainsi qu'elle arrive à Boston, avec la photo imprimée d'Angélique Badeau, une adolescente disparue depuis onze mois. Elle avait quinze ans, quand elle s'est volatilisée à la sortie de son lycée, situé dans le quartier difficile de Mattapan, où les gangs sévissent et où la criminalité est très élevée. Comme d'habitude, Frankie espère trouver un logement, un emploi et interroger la population, malgré le danger. Elle est une femme blanche de quarante ans : « dans ce quartier, c'est moi la minorité. » (p. 19)
Je n'avais pas lu Lisa Gardner depuis longtemps, car je ne sais plus où j'en suis dans ses séries précédentes. Aussi, la naissance d'une nouvelle héroïne était l'occasion de renouer avec cette auteure. Je me suis, énormément, attachée avec Frankie. Ancienne alcoolique, elle lutte contre sa dépendance, avec courage. Elle a remplacé ses démons par une autre addiction : apporter des réponses aux familles inquiètes et essayer de sauver des vies… s'il n'est pas trop tard. Son abnégation la met en danger, elle prend énormément de risques. C'est, aussi, une femme qui sait écouter les autres, à défaut de s'entendre elle-même. J'ai été admirative de ses capacités d'analyse et de sa combativité, touchée par son empathie, mais effrayée par sa témérité. Au fil des pages, elle se dévoile, révélant une partie de ses douleurs, avec pudeur et souffrance.
Ses investigations la mènent dans les quartiers déshérités de Boston, où une forte proportion d'Haïtiens ne veut pas perdre le rêve américain, mais survit difficilement. Elle est confrontée à la délinquance, à la pègre et à des adolescents aspirant à un plus bel avenir que celui de leurs aînés. Elle interroge les proches d'Angélique, les habitants de Mattapan et tente de comprendre les règles du quartier. Elle ne se substitue pas à la police : elle étudie les faits de manière différente. Aux forces de l'ordre, elle laisse la technologie et elle s'empare de la psychologie et des confidences. J'ai été emportée par le suspense : je n'émettais aucune supposition sur les raisons de la disparition de l'adolescente. Je suivais le fil que Frankie déroulait, elle avait toujours plusieurs déductions d'avance sur moi. J'ai aimé me laisser porter par le récit.
J'ai adoré L'été d'avant et j'ai hâte de retrouver Frankie : elle m'a émue et époustouflée.
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