Ne m'oublie pas

Dans une maison de retraite se trouve une pensionnaire qui n'aime guère y être, il s'agit de Marie-Louise. Ce n'est pas la première fois que le vieille dame fugue. Voyant sa détresse, Clémence sa petite-fille, décide de partir avec elle dans l'idée de retrouver la maison d'enfance de cette mamie. Malgré l'alzheimer qui la ronge, Marie-Louise a quelques moments de lucidité et apprécie vraiment cette porte ouverte que lui offre sa petite-fille. À deux, ces femmes de générations différentes vont se retrouver, vont partager, s'aimer et s'aider. Un besoin d'aventure et de liberté malgré la maladie et l'enfermement que la grand-mère ne supportait plus et que Clémence a voulu donner une dernière fois, tant qu'elle le pouvait encore à sa tendre mamie.

C'était une histoire vraiment agréable à lire. Léger et tout en douceur les deux femmes sont attachantes. Les graphismes sont vraiment magnifiques ce qui donne encore plus de charme à cette belle histoire. Heureuse d'avoir enfin pu lire ce bel ouvrage graphique après avoir attendu un long moment !

La grand-mère de Clémence souffre d'Alzheimer. Elle est placée dans une maison de retraite et dépérit de jour en jour. Face à la souffrance de sa Mamie, Clémence décide de l'enlever et de lui permettre de revoir sa maison d'enfance. Commence alors un road trip émouvant entre la petite fille et sa mamie.

Cette Bd est tellement touchante, émouvante. Déjà la relation entre clémence et sa grand-mère nous met la larme à l'oeil, on s'y retrouve et on ne peut s'empêcher de penser que le temps passe trop vite et qu'il faut profiter de tous les moments présents avec ceux qu'on aime. Il y a des flash blacks de l'enfance de clémence, c'est encore plus émouvant.

Les deux personnages sont aussi très attachants. La mamie dans un premier temps. Elle veut revoir sa maison d'enfance, elle pense encore être une ado et ça nous fend le coeur. Surtout quand elle redevient lucide. Et puis Clémence, cette jeune adulte, mal dans sa peau. Une jeune femme qui se cherche, qui se pose beaucoup de questions sur qui elle est vraiment.

les thèmes de la vieillesse, de la maladie sont présents mais on retrouve aussi le thème de l'homosexualité, du deuil.

Je ne peux que conseiller cette douce Bd, c'est un véritable coup de ❤️
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Un excellent roman graphique sur un sujet difficile : le déclin dû a la maladie d'Alzheimer. Dans cette épopée où Clémence embarque sa grand-mère atteinte de la maladie d'Alzheimer en quête de la maison d'enfance de mamie, il y a de la fantaisie, comme cette partie de 421, qui allège ce récit que l'on sait autobiographique.
J'ai dévoré ce livre et je me dis qu'il faut y revenir, pour apprécier les subtilités que je n'ai pas vues tout de suite. Comme certains lecteurs de Babelio je mentionne :
- Les couleurs pastels pour le récit actuel et les souvenirs d'enfance de Clémence en teinte grisée ; l'ensemble donnant une teinte délicate.
- Les images sans textes donnant une respiration.
- La biche et son faon orphelin qui évoquent la sentiment d'abandon que ressent Clémence.
- La redécouverte de la mer qui ressource.
- Les myosotis, qui renvoient au titre "ne m'oublie pas" et sans rien dévoiler, cette sublime page finale, bien qu'improbable.
- Les deux silhouettes finales : la grand-mère avec sa petite Clémence, puis celle de clémence adulte guidant sa grand-mère.
C'est un recueil émouvant, mais pas mièvre, ni larmoyant. Il y a de l'humour et du véridique.
Les éclairs de lucidité de la grand mère "j'oublie. je pense que je perds la tête,... Mais le pire c'est quand ça me revient"
Le message de cet album :" trop tard " arrive plus vite qu'on ne le croit. Promets-moi de ne jamais oublier ça, Clémence " est une invitation à ne pas différer ces moments où exprimer ses sentiments à une personne est ce qu'il y a de plus essentiel.

Hey, vous allez bien ! J'aime bien quand j'ai moins de temps pour lire, me plongée dans un roman graphique. Alors Aujourd'hui, chronique sur Ne m'oublie pas, traitant du sujet de la maladie d'Alzheimer.

La mamycha de Clémence à la mémoire qui flanche comme elle le dit si bien, mais il y a une chose qu'elle n'a pas oubliée, la maison de son enfance. Sur un coup de tête, Clémence décide d'enlever sa grand-mère de la maison de retraite. Toutes deux prennent la fuite dans un road-trip. Entre résilience, acceptation de soi, souvenirs, l'occasion de se retrouver, Clémence offre son dernier voyage à mamycha.

J'ai aimé la légèreté et la précision des graphismes, la nuance de couleur douces, pastel. J'ai trouvé que cela sublimais la délicatesse du propos (maladie Alzheimer),

Un roman touchant, ou j'ai senti les moments de silence et de respiration, le besoin de reprendre son souffle pour mieux repartir, des images qui suggèrent davantage qu'elles ne racontent.
Des passages et des messages poétique et déchirant, qui m'ont noué le coeur.
Un roman graphique plein de tendresse que je vous invite à découvrir !

Un livre puissant rempli de nostalgie et d'émotions !

« Car le Trop tard arrive plus vite qu'on ne le croit ».

C'est l'histoire d'une jeune femme confrontée à la maladie d'Alzheimer de sa grand mère. Et voilà.... s'en suit un road trip plein d'aventures.
C'est touchant, c'est tendre.
Ca donne à réfléchir sur la vieillesse, cette fameuse maladie, la façon de la gérer.
Et j'aime beaucoup ces dessins tout simples qui vont à l'essentiel.

Mamycha ne se souvient plus très bien. Mamycha est dans un établissement qui ne lui convient pas, et elle veut rentrer chez elle, dans la maison de son enfance.
Clémence, sa petite fille, ne supporte pas de la voir comme ça, et s'enfuit avec elle. Elle coupe son téléphone et elles se débrouillent. Les pertes de mémoire, sursauts de conscience, la peur d'être oubliée mêlés à un amour sans faille.
Un dernier voyage plein d'amour et de tendresse qui fait sourire à travers les larmes.

Le lien de Clémence avec sa grand-mère, il me rappelle celui que j'ai avec ma grand-mère de coeur. Cette histoire m'a touchée profondément, elle mérite d'être partagée. Une bulle d'amour qui fera écho dans l'âme de ses lecteurs.

Clémence supporte mal de voir sa grand mère, atteinte d'Alzheimer, se morfondre à la maison de retraite en attendant la mort.
Sans trop réfléchir, elle "l'enlève" et commence alors un road trip qui va les emmener toutes les deux vers la maison des origines, voyage sans retour pour l'une, passage à l'âge adulte pour l'autre.

J'ai beaucoup aimé cette BD d'Alix Garin, jeune artiste prometteuse, qui a su mettre en images avec originalité et délicatesse les maux de la vieillesse, les interrogations identitaires, les peurs, les blessures et les bonheurs d'enfance, ainsi que la tendresse et l'affection qui peut unir une grand mère à sa petite fille.

C'est aussi l'histoire esquissée de trois générations de femmes.

Les dessins sont simples, les couleurs douces, il se dégage beaucoup d'émotion d'un ensemble dont on sent que l'auteure y a mis beaucoup d'elle même.

C'est le 1er roman graphique qui m'a fait pleurer lorsque je l'ai refermé.
Une petite-fille « enlève » sa grand-mère de son Ehpad afin de l'emmener voir la maison de son enfance.
Mais Mamie qui a parfois des absences ne rend pas toujours le voyage facile.
C'est une histoire drôle et pleine d'émotion, les personnages sont attachants.
Les dessins aux couleurs pastels sont tout à fait en adéquation avec cette belle histoire.

Ce roman graphique a été une très belle découverte pour moi qui ne suis pourtant pas amateure du genre. ce sont les sujets traités qui m'ont attirée vers cette histoire poignante et ô combien actuelle.

Après maintes péripétie en maison de retraite, Clémence décide de kidnapper sa grand-mère dans un road trip improvisé pour la mener sur le chemin de ses souvenirs d'enfance. La maladie d'Alzheimer, avec ses moments d'égarement, ses trous de mémoire, ses sauts dans le temps et ses bonds d'humeur rythme la vision que Clémence porte sur cette femme âgée qui lui a tant appris.

En filigrane, les thématiques de l'homosexualité, de l'acceptation de soi et de l'amour maternel sont abordées avec une grande finesse et beaucoup d'humanité.

Le tout est porté par des dessins doux, aux courbes lestes rendant un peu moins abruptes les pentes pourtant raides des sujets abordés. Les couleurs oscillent entre teintes pastel et vivacité, donnant à ce coup de crayon une certaine jeunesse et une sincère originalité.

Je vous le recommande vivement !

Marie Louise fugue… Marié Louise n'est pas une ado mais Mamycha dont le mémoire flanche !
Clémence se souvient du temps passé avec Mamycha, part sur un coup de tête avec la vieille dame. Une fugue à deux pour retrouver le début de Mamycha.
Un roadtrip tout en tendresse, en nostalgie, simple.
Bande dessinée au graphisme épurée, aux couleurs douces, tout en tendresse lui aussi même si le thème est grave, celui de la mémoire qui flanche…