Ne m'oublie pas

Un moment de lecture comme je les aime, qui prend aux tripes, qui remue mais sans tapage, tout en pudeur. C'est l'histoire d'une petite fille et sa grand-mère, celle d'un lien qui les unis, celle d'une maladie et du temps qui passe…

Je n'ai pas envie de vous raconter l'histoire, il faut la lire et la vivre. Je vous dirais juste que c'est beau, c'est touchant et que cela fait du bien autant que cela tire les larmes. du texte aux dessins, tout est à l'unisson. L'ambiance du livre nous attrape et on a du mal à revenir à la réalité. Juste un beau moment de lecture.

J'ai mis 2 jours à me poser pour écrire quelques mots sur ce livre...
Je ne suis pas sûre d'arriver au bout sans inonder le clavier de mon ordinateur...
Voilà dans quel état vous ressortirez après la lecture de ce chef d'oeuvre : bouleversé.
Les illustrations sont douces et pleine de sens.
Les textes sont simples et émouvants.
Mais le plus beau ce sont toutes ces illustrations sans texte qui laissent la place toute entière à l'émotion. Une beauté silencieuse...
Une pépite impossible à oublier...

C'était léger, et à la fois si lourd. J'ai versé ma larme, plus d'une fois. le sujet m'a pris aux tripes, moi qui n'est pourtant jamais connu une si jolie relation avec ma grand-mère. L'amour, la tendresse, la folie, les désespoirs... LA vie finalement. Les dessins, leur tracé et les couleurs sont émouvantes. Bref, j'ai tout aimé.

Quelle claque que ce livre. Il faut dire que je m'y attendais. J'avais même préparé le paquet de mouchoir à proximité, pour ne pas être prise au dépourvu.

J'ai bien fait. Cette histoire est une vraie pépite. A la fois triste, mais tellement touchant. Quelle belle complicité entre cette grand-mère et sa petite fille, entre 2 ratés de la mémoire.

Un véritable hymne à la vie, "trop tard arrive plus vite qu'on ne le croit", à l'amour, une histoire de courage aussi... Quel courage de la part de Clémence, d'avoir osé "enlever" sa grand-mère pour lui permettre de vivre cette dernière aventure...

Ça se lit très vite, très facilement. Les dessins sont beaux, les couleurs toutes douces... C'est poétique... Vraiment j'ai passé un très beau moment de lecture et j'étais bien contente d'avoir préparé les mouchoirs.

Tout ça pour dire que si vous ne l'avez pas encore lu, ce livre est à découvrir d'urgence.

Je ne lis jamais ni bande dessinée, ni roman graphique car les dessins s'imposent trop à moi et empêchent, contrairement aux mots, mon imagination de vagabonder. Mais c'est un tort et "Ne m'oublie pas" m'a montré le contraire.
J'ai été attirée et déjà touchée par la couverture où cheveux blancs et cheveux bruns s'enlacent sur fond de mer infinie. Une fois le roman ouvert, j'ai été happée par l'émotion; je l'ai lu d'une traite, dans un souffle comme suspendu.
Histoire d'un road-trip, le dernier, entre une grand-mère qui souffre d'Alzheimer et sa petite fille, Clémence, qui ne peut se résoudre à la laisser seule, abandonnée, désorientée dans son EHPAD dont elle tente de s'enfuir régulièrement. Clémence enlève sa grand-mère pour la ramener dans la maison où elle a toujours vécu.
Ce road-trip, c'est une façon un peu dingue pour Clémence d'offrir quelques instants de bonheur à sa grand-mère mais c'est aussi, pour elle, une façon de se réchauffer le coeur au contact de ses souvenirs d'enfance avec sa grand-mère, une façon intime de dire adieu, la conscience que "trop tard arrive plus vite qu'on le croit".
Le myosotis, dont le nom populaire est ne m'oublie pas, est l'ultime message, le dernier cri d'amour que sa grand-mère envoie à Clémence, en un message poétique et déchirant, qui noue le coeur.
A côté des thèmes de la vieillesse, de la maladie d'Alzheimer, des EHPAD, Alix Garin aborde d'autres sujets importants comme l'homosexualité féminine, la difficulté d'être mère célibataire, les rapports mère-fille. Ils sont tous traités sans pathos, avec délicatesse et pudeur.
"Ne m'oublie pas" m'a rappelé, par certains côtés, "Les magnolias" de Florent Oiseau avec le lien entre une grand-mère qui perd la mémoire et son petit-fils; ce dernier va tenter de lui donner des moments de bonheur en l'emmenant avec lui sur les routes.
Le graphisme de cet album participe à l'émotion; les tons sont doux comme ces moments précieux qui réunissent Clémence et sa grand-mère, ponctués de dessins sans texte comme ces silences pleins de tendresse qui s'installent entre les deux femmes, l'une qui quitte doucement sa vie, l'autre qui la commence. J'ai été particulièrement émue par ces dessins qui montrent la grand-mère, seule, toute petite sur sa chaise au milieu de rien.
Magnifique et poignant roman;

Je viens de terminer ce Prix babelio 2021, dans la catégorie Bande-dessinée. Et je comprends pourquoi il a été élu.
Le découpage entre l'interrogatoire de police et le voyage avec Mamycha permet d'adopter un rythme lent, j'ai eu le temps de découvrir les personnages, de m'y attacher, et aussi de me demander pourquoi Clémence était interrogée, comment en était-elle arrivée là ?
Le texte dit en peu de mots ce dont je voudrais me rappeler.
J'ai trouvé la scène du bain en commun assez difficile à regarder. Je suppose que c'est difficile de voir le vieillissement en face.
Coup de coeur pour cette BD, malgré le fait que je ne sois pas fan du coup de crayon.

Une pépite d'émotions !
Impossible de refermer ce roman graphique sans être bouleversée.

Clémence rend visite à sa grand-mère après que celle-ci est fuguée une nouvelle fois. Sa mère et le personnel de l'Ehpad prennent la décision de mettre la grand-mère sous traitement médiamenteux.

S'en est trop pour Clémence qui refuse cette situation et décide alors de la "kidnapper". S'en suit alors un road trip grand-mère / petite fille, afin d'amener la mamie à sa maison d'enfance. Celle dont elle parle tant mais pour qui les souvenirs s'éffacent.

La grand-mère de Clémence souffre d'alzeimer, sa mémoire s'enfuit. Cela vaudra des situations délicates pour les deux femmes. le lien est fort entre les deux. Alors que l'une perd la mémoire, l'autre se souvient des beaux moments passés avec ses grands-parents.

Un récit parlant de la vieillesse et de l'oubli magnifique.

Je savais que j'allais lire cet album.
J'ai tardé… peut-être par peur de l'émotion. Il n'y a pourtant aucun pathos, aucune recherche de l'émotion à tout prix…. Au contraire, on sent beaucoup de pudeur, beaucoup d'humilité dans cette histoire intime, poignante. On sent aussi beaucoup de force et de beauté, les dessins parlent d'eux-mêmes, beaucoup de cases sont silencieuses… et pourtant si parlantes.
Voilà donc un road trip à lire absolument, avec ses larmes oui mais aussi ses moments drôles, tendres… Clémence n'est pas une héroine, en accompagnant sa grand-mère sur son dernier chemin, elle cherche aussi le sien… Y a que les routes qui sont belles, peu importe où elles nous mènent….

Clémence n'en peux plus de voir sa grand-mère dépérir dans sa chambre d'hepad.
La vieille dame, atteinte d'Alzheimer, demande à rentrer chez elle. Comprenez vous ? Ses parents doivent l'attendre et s'inquiéter.

Sur un coup de tête, et sentant que sa mère a du mal à gérer ce quotidien, Clémence décide d'emmener la vieille dame là où elle veux.

Elles partent donc en voiture pour un voyage teintée de nostalgie et de moments complices.

Très beau récit avec de belles illustrations. Une lecture rapide mais qui reste en mémoire.

Mamycha a encore fugué. C'est la troisième fois. Et à l'ephad, l'équipe ne peut pas passer son temps à la chercher. Il va falloir faire quelque chose.
Mais Mamycha, si elle fugue, c'est parce qu'elle veut rentrer chez elle, mais pas sa maison où elle a vécu avec son mari. Non, chez elle c'est à dire chez ses parents, sa maison de jeunesse. Et Clémence, sa petite fille va tout faire pour exaucer ce dernier voeu. Car Mamycha est atteinte de la maladie d'Alzheimer.
Un très beau témoignage sur la maladie et sur l'amour familial. Mamycha est adorable et on aimerait l'enlacer, l'embrasser pour essayer de la rassurer. Car oui Mamycha a bien compris que tout ne tournait pas rond, qu'elle n'était plus là Mamycha d'avant. Ses moments de lucidité sont là pour lui rappeler. Un témoignage réaliste de ce que les personnes atteintes d'Alzheimer peuvent vivre. J'ai retrouvé à travers cette bande dessinée le film qu'Elie Semoun à réalisé sur son père. Qu'il est dur de voir les gens qu'on aime, qui nous ont soutenu, nous ont tenu la main, nous ont appris la vie redevenir des enfants.
Ce roman graphique est une petite pépite. Et les dessins et couleurs sont magnifiques, comme je les aime.