Elle a beau apprécier les balades en forêt de Fontainebleau, pour elle, rien ne peut égaler l'océan, sa force et son infinitude.
Dehors, le froid est mordant. La lumière blafarde des réverbères révèle un paysage couvert de givre. Les pins aux abords des immeubles sont comme parés de guirlandes argentées.
Les terrains rocailleux sont tristes en cette période de l'année, mais au printemps le paysage opère une profonde métamorphose. Pour avoir vu quelques photos des alentours de Ferzey sur la Toile, Elysa sait que des champs de tournesol côtoient alors d'immenses champs de blé. On pourrait se croire au milieu d'un tableau de Van Gogh.