...dans les dernières années de sa vie, à Naples ou à Paris, Wilde ressemblait plus en plus au portrait que Proust donne, hors les soirées mondaines, de Monsieur de Charlus. C'est cette image, connue de ses détracteurs et de ses ennemis, diffusée par eux et accueillie avec délectation, ou avec une très victorienne hypocrisie — non limitée cela va sans dire, au territoire britannique —, qui restera collée à lui. C'est elle qui ruinera, en quelques semaines, la royauté de Wilde.
(p.177)