124 pages, c'est court ! Et l'auteur pourtant est bavard, son propos s'égare et s'amuse entre situations cocasses et références culturelles !
Commencé sur une farce avec une réclusion involontaire dans
la cellule de Fra Angelico où est peinte L'annonciation , le roman, sans rien perdre de son humour, évoque la situation politique de l'Italie en 2002 quand Berlusconi reprend le pouvoir et que des manifestations violentes perturbe le pays.
La narration se calque sur l'insolite de l'enfermement fortuit au musée, alternant propos comme parlés et style plus classique ; c'est en tout cas agréable à lire, souvent primesautier.
Une lecture-parenthèse qui laisse promettre un vrai talent et une écriture qui m'a rappelé
Echenoz.
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