AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Mediator


Euh.......
J'aurais voulu être moins vague quant à mon impression sur cette oeuvre de Laurent Gaude ( que j'apprécie au demeurant...) mais le scepticisme l'emporte ... et donc "euuuuh" reste le terme selon moi le plus adéquat.
Un Livre, deux oeuvres, écrit à plusieurs années d'intervalles par M. GAUDE.
Deux impressions bien distinctes à leur lecture.
Mais je n'avais jamais lu une pièce de théâtre de M.GAUDE.... J'aime ses livres, j'aime le théâtre j'étais un peu impatient .....
j'ai ENFIN lu une pièce de Laurent Gaudé.... " Onysos le furieux"
Alors un pièce, c'est peut -être aller un peu vite en besogne car comme Novocento c'est un monologue théâtrale ( j'adore cette oeuvre... soit disant en passant).Monsieur Gaudé pense, et il l'écrit dans sa préface, que l'écriture a tué la transmission orale des histoires. Qu'il n' y a plus de conteur, de troubadour etc... et que nous pouvons regretter la chose.
Alors là, déjà , je trouve ( et ce n'est qu'un avis personnel) que c'est un peu facile de cracher sur la main qui donne à manger.
M. GAUDE est un peu écrivain et donc c'est peut-être un peu important voir essentiel pour lui ( et le reste de son oeuvre) que la transmission des histoires se fasse par écrit, sous forme le livre par exemple.... parce que "la mort du Roi Tsongor" en MP3 je suis pas sur que ça aurait aussi bien marché....
Mais bon comme il ne flippe plus pour manger apparemment, puisqu'il est écrivain connu, il peut désormais philosopher sur la réelle portée de son oeuvre et pondre une théorie sur "une histoire racontée c'est mieux qu'une histoire écrite". Si bien qu'il invente une histoire...... qu'il met par écrit. La subtilité du raisonnement doit se trouver dans les méandres de la raison littéraire qui échappe surement aux mécréants populaires dont je suis l'exemple le plus parfait moi qui ait appris à lire avec des "PIF Gadget" . Ce qui justifiera, la style lourdaud, familier de cette critique qui n'intéressera personne hormis, peut-être, la personne chargés de lire ma prose pour savoir si je mérite de recevoir un livre pour la masse critique.
Comme M. GAUDE ets un homme de lettre tout de même et donc pas la moitié d'un con, il a du se rendre compte du coté paradoxale de sa démarche ( Si si! ).La preuve, il a alors écrit une préface pour expliquer sa théorie et pour dire "vous inquiétez pas mon histoire écrite est en faite un monologue théâtrale, donc faite pour être raconté, et par conséquent: ma théorie est juste..CQFD......
J'ai beaucoup aimé cette préface mais je me suis quand même fait la réflexion que j'étais peut-être un gros connard de rien avoir d'autre à foutre que de critiquer et de me moquer d'une pièce et d'une préface. Mais là , (et oui) il y a un rebondissement, L'auteur précise ( en fait c'était au début mais j'avais pas bien lu) qu'il a écrit tout cela quand il avait 24 ans.....

Tout mon être fut envahit d'un soulagement...................................., parce que dans le fond je l'aime bien M. GAUDE ( vous avez du le comprendre), et ça me faisait un peu chier d'être un gros connard qui critique son oeuvre.

La raison est contenue dans la phrase suivante:
" J'ai écrit cette histoire en 1996, j'avais à l'époque 24 ans"....

Tout est clair désormais: il devait juste être bourré ou défoncé au LSD quand il a eu l'idée de cette oeuvre. Comme beaucoup d'étudiant à 24 ans lorsqu'ils ont aussi des idées à la con.

ET ben d'un coup, voyez vous, j'ai retrouvé mon GAUDE, un homme de lettre proche du peuple. A notre image, un homme qui fait des conneries et qui les explique par l'alcool. Un homme qui ne se moque pas des lycéens, qui lors de leur épreuve de français au bac, ont cru que son tigre bleu de l'Euphrate était un vrai tigre ( et non pas un fleuve, qui s'appelle le Tigre, à l'eau bleu près d'un autre fleuve qui s'appelle l'Euphrate). Non très chers ami lecteur (perdu au milieu de cette critique de merde), car ce grand homme à envoyé au lendemain des épreuves, un tweet ( le truc avec l'oiseau bleu.....un couleur à la mode pour les animaux apparemment) , pour dire à l'ensembles des français " oui Messieurs-Dames les correcteurs des épreuves du bac, mon tigre bleu de l'Euphrate peut être aussi un vrai tigre, qui serait bleu".......Il a repicolé en signe de solidarité et tweeté une autre connerie derrière. Un grand bonhomme.. vraiment..!

Et le meilleur dans tout ça : c'est que je n'ai même pas encore raconté l'histoire
Je vais essayer de faire un résumé "vite fait bien fait" que j'aurais adoré conclure par une photo de moi illustrant ma réaction à la fin du livre.

NB : N'oubliez qu'il s'agit d'un monologue de 66 pages

Alors Onysos est vieux tout ridé dans le métro de new York...

Il interpelle un gars au hasard pour lui raconté son histoire....

Il lui raconte qu'il est né dans une tribu quelques part en Afrique, il y a super longtemps. C'est pour ça qu'il a l'air très vieux mais si il lui raconte son histoire il va rajeunir, d'ailleurs ça commence déjà à faire son effet.

Le jour de sa naissance ses parents et tous leurs amis du village ont dansé de manière frénétique. Tellement heureux de l'arrivée de ce nouveau né, ils dansent tous comme des foufous et ne s'aperçoivent pas que des gens étrangers au village sont là. Rassurés par leur anonymat les étrangers égorgent le bébé, lui arrachent les membres, et le mangent.

Heureusement ils laissent le coeur permettant alors à un dieu , de ressusciter Onysos qui devient grand fort mais un peu bizarre et qui porteur désormais de nouveau pouvoir ne reste donc pas dans son village.

Il grandit dans la foret en faisant comme s'il étaient un fauve, hurle la nuit mange des animaux vivants et des fois va faire peur aux gens des autres villages en faisant justes des "houhous" au début ( il faut bien commencer par quelques chose) puis par la suite en hypnotisant toutes les femmes du village en leur chauffant par magie le vagin. ( le comment et le pourquoi il décide de passer d'un coup du "houhous" au "je te chauffe l'entre jambe" n'est bien sur pas expliqué du tout, alors que je pense qu'il y avait matière à expliquer cette escalade par étapes intermédiaires, mais je ne suis pas l'auteur).

Les femmes du villages, suffocant de désir pour Onysos, se cassent toutes du villages et vont le retrouver en haut de la montagne , en prenant la précaution logique de se déshabiller en route. Une fois tous réunis ( enfin lui et toutes les femmes) ils dansent tous de manière bestiale et continue, si bien que ces dames finissent par avoir un peu chaud .
Onysos, essaie d'éteindre le feu qui les ha-bite ( oui ce jeu de mot est nul), mais comme il ne peut pas être partout à la fois même si c'est "un peu" un dieu, elles s'arrangent entre elles avec imagination......et doigté.

Onysos se retrouve alors à la tête d'une armée de femmes décoiffées, nues et un peu énervées. Alors à la demande d'un roi il va détruire Babylone avec son armée. Une vraie boucherie car en plus il arrive à donner chaud aux femmes de Babylone qui intègreront son armée... et Babylone tomba...

S'ensuit alors tout plein de description où Onysos parcourt le golfe, l'Afrique du nord, la Grèce antique etc...

Il ira en Egypte au bord du Nil où il enculera un pharaon ( au sens propre du terme),qui avait eu le malheur d'être curieux des danses d'Onysos et de son armée de femme. Une fois la besogne accomplie Onysos demande à son armée de femme de bouffer le pharaon. de nouveau, une vrai boucherie, et chute de l'Egypte antique...

Il va ensuite voir le dieu des enfer avec un de ses potes qui s'appelle le sodomite, Il ne dira pas ce qu'il s'est passé lors de sa rencontre avec le dieu de la mort... ( bien sur que non ça aurait pu être intéressant).

Malheureusement pendant qu'il parlait avec Hadès ,son pote "le sodomite" meurt. Alors pour lui rendre hommage, il fait pousser instantanément un olivier près de son cadavre , arrache la plus belle branche et lui enfonce dans le cul. Puis laisse le désert recouvrir son cadavre.

Par la suite il part en Mésopotamie où il déflorera la fille du roi, qui furieux l'égorgera devant lui ( la fille pas Onysos). Onysos pour se venger lui enverra son armée de femmes toujours aussi gênées par la température....
Une nouvelle boucherie et une nouvelle civilisation qui tombe

Il participera pour finir à la guerre de Troie du coté des troyens. Là, bizarrement, il n'enculera personne, ce qui peut paraitre bizarre au vue des stéréotypes et autres brimades populaires sur les moeurs dans les Cyclades et plus particulièrement dans la Grèce antique ( comment ça Troie se trouve plutôt en Turquie...?).
Bref......Il se contentera de faire découvrir le théâtre au troyens en leur jouant, pendant leur dernier banquet précédant l'assaut final, la manière dont ils vont tous mourir dans la bataille décisive de demain. Car comme c'est un peu un Dieu, il sait tout ce qui va se passer ( y'a pas à dire, il sait mettre l'ambiance ce cher Onysos).

Retour dans le métro de New York où Onysos est redevenu jeune, et abandonne son interlocuteur après lui avoir payé une bière, et en lui faisant remarquer qu'il pourrait faire exactement la même chose à New York. Car New York est peut-être le nouveau Babylone, ou tout autre grand épicentre puissant de notre civilisation. Mais comme il aime bien New York et qu'il a un peu muri et il n'en fera rien. Et avant de monter dans le métro, il lui conseille de se trouver une négresse, car il y en a plein dans les quartiers pauvre de new York et que c'est des sacrés baiseuses....

Fin
Je vous laisse vous faire votre propre opinion, cette critique étant ( très ) foireuse...
Il doit y avoir des incohérences, de la mauvaise foi et des hyperboles ( voir des interprétations douteuses) dans ce résumé ( je l'ai rédigé de mémoire).
Mais exagérer est mon plaisir ( PAF... je place une citation de théâtre) .

En espérant que ça ne vous ait pas endormis , fait chier ou pire donner envie de lire "Onysos le furieux".


PS: Par conte "le TIGRE BLEU DE L'EUPHRATE" qui suit Onysos le Furieux dans cette version m'a beaucoup plu...

Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}