La Vénus au parapluie

Qu'est ce qu'un coup de foudre  dès que Cupidon se déchaîne ?
T.Gaudry explique en détail le maelström que cela entraîne dans le cerveau et dans tout le corps par ricochet.Mais il y a l'acmé et ensuite ? C'est cette seconde partie qui m'a le plus attirée, un si charmant jeune homme ! Comment cela finira t-il ? Parce que parti avec une telle intensité, il fallait bien une chute si j'ose dire.
Ce court roman est un vrai délice, ce jeune auteur est féru d'art, et de cinéma hollywoodien de la grande époque, une belle écriture où se mêlent poésie, ironie, parfois loufoquerie.
Un grand plaisir de lecture, et j'en remercie les Edts Buchet Castel et NetGalley.

Un dimanche soir pluvieux, sous l'enseigne illuminée d'un cinéma d'art et d'essai, une rencontre inattendue. Elle sous son parapluie, lui trempé par la pluie battante. Une invitation à l'abri, et soudain, comme un éclair dans le ciel, leurs vies se croisent.

Pas de mots échangés, mais chaque page de "La Vénus au parapluie" dévoile une histoire intense. Une histoire de passion obsessionnelle, tissée avec des fils cinématographiques et poétiques. L'auteur captive avec une plume délicieusement atypique, mêlant humour et poésie. le charme du cinéma américain des années 30-40 danse dans chaque ligne, tout comme l'amour pour Paris et les mots.

Les émotions, qu'elles soient de joie ou de douleur, se déploient magnifiquement, laissant transparaître des sentiments exaltés. Ce premier roman est un petit bijou de fraîcheur dans la chaleur de l'été.

Qui n'a jamais eu le blues du dimanche soir ?
Le narrateur, pour contrer cette angoisse, a une solution : se plonger dans les salles obscures. En ce dimanche soir, il remonte depuis le métro Odéon et s'arrête rue Christine, devant un cinéma de quartier. Il a choisi une comédie romantique américaine : « The Good Fairy ».
Ce dimanche va prendre un tournant différent. Une pluie s'est abattue sur la capitale. La femme qui fait la queue avant lui, lui propose de s'abriter avec elle sous son parapluie. Et là, c'est la foudre qui s'abat sur notre héros.
Qui n'a jamais idéalisé sa relation amoureuse naissante ? Qui ne l'a jamais rêvée, imaginée ? Qui n'a jamais espéré qu'elle prenne un tournant digne d'un conte de fée ?
Face à cette jeune femme, le coeur du narrateur s'emballe. Est-ce qu'il doit s'asseoir auprès d'elle ? L'inviter à prendre un verre après la séance ? Que de tergiversations ! Et ce profil qu'il admire et dont il s'autorise à jeter quelques coups d'oeil, détournant rapidement ses yeux de l'écran.
Un coup de foudre. Voilà ce qui est arrivé à notre héros. Et de comédies américaines, en déambulations dans les rues de Paris, leurs regards vont se croiser, leurs coudes se frôler sur les accoudoirs des sièges en velours rouge.
Notre narrateur s'envole vers la contrée de l'amour. Son coeur chavire. Ses pas sont dansants. Il se déplace de pirouette en pas chassé, il se sent Fred Astaire. Il vit lui aussi dans les comédies romantiques américaines. Cet amour sera-t-il réciproque ?
Un premier roman chavirant et fantaisiste. de l'humour, de la poésie et de l'amour prennent place dans ces pages. Et nous, lecteurs, nous dansons avec le héros, nous le suivons dans ces balades dans les rues de Paris et ces ponts traversés. Nous ressentons son attente et son espoir.
Une plume remarquable et imaginative.
Un premier roman à la fois drôle et touchant à s'offrir pour rire, rêver et replonger dans les salles obscures.

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Avec cette courte histoire de 174 pages extrêmement bien construite, l'auteur a voulu mettre des mots sur une passion amoureuse obsessionnelle, pleine de mirages et d'impasses, tout en restant sur le ton de la comédie, de l'humour, voire du burlesque. C'est un récit poétique, doux, tendre, trépignant et loufoque qui divertit autant qu'il émeut.
Thibaut Gaudry n'est pas avare d'adjectifs pour décrire l'abyssale extase, l'état de béatitude du jeune homme transi d'amour mais également ses doutes, ses peurs, ses cogitations. Telle une bonne fée, il saupoudre de la poésie qui, comme une poudre magique, illumine l'univers de cet amoureux éperdu et nous réjouit au passage par la richesse, la justesse et la qualité des mots.
L'histoire donc :
Par une sombre, mélancolique et pluvieuse soirée d'un dimanche hivernal, dans la file d'attente d'un cinéma, un jeune homme rencontre une jeune femme qui l'invite à s'abriter sous son parapluie. Ils vont voir le même film. A la fin de la séance elle lui glisse son numéro de téléphone. le jeune homme, frappé par la foudre, ne touche plus terre et la rappellera… Au fil des chapitres qui ne sont axés que sur le jeune homme, nous suivons son cheminement mental qui oscille entre l'euphorie de cette obsessionnelle passion amoureuse naissante, les affres du manque de l'autre et le gouffre que l'incertitude, le doute et la peur creusent en lui. Fera-t-il mentir la célèbre chanteuse qui nous disait: "Les histoires d'amour finissent mal, en général" ??
Un magnifique premier roman très réussi truffé d'humour, qui autopsie une passion amoureuse remarquablement portée par un vocabulaire riche aux mots justes qui illuminera les soirées sombres et mélancoliques de l'hiver à venir.