L'homme est un surhomme qui s'ignore. Le corps humain est plein de surprises et de ressources insoupçonnées.
Sa solitude était son cadre, son choix. Un coffre-fort cérébral où personne ne lui faisait l'affront de la sottise intellectuelle qu'il haïssait par-dessus tout.
Les paysages grandioses ont quelque chose de solennel qui réconcilie avec la vie.
Les vraies plaies sont éternelles.
Au bout du monde, la liberté est inconfortable et solitaire car le grand air est une prison magnifique dont on ne voit pas les murs.
La réclusion rend attentif à tous les sons.
Au col de Chamoussière, au loin, le Viso nous aguiche comme s'il nous donnait rendez-vous pour plus tard. C'est vrai qu'il fait envie avec son arête de basalte noir saupoudrée de gros sel.
Les grands espaces avalent les sons, le vent emporte les miettes.
En montagne, quel que soit le nombre de compagnons avec lesquels on partage la pente, lorsque l'effort s'accentue, on est seul avec ses pensées au milieu du néant.
Un couple, c'est un rythme.