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Critique de Ashallayne
C'est le premier livre d'Olivier Gay que je lis, et j'ose espérer qu'il en a fait de meilleurs...
Manon est une ado première de la classe qui ne se trouve pas jolie, qui n'a pas d'amis excepté Éloïse et qui se sent incomprise dans sa famille. Mais elle a la particularité d'être une mages et peut donc manier les « couleurs ».
Le système magique est assez grossier, en gros chaque couleur de l'arc-en-ciel est associé à un domaine d'application (Orange pour le feu, violet pour l'esprit, etc...) et il est nécessaire de pointer du doigt ou des mains la cible.
De son côté, Alexandre est un bad boy qui a redoublé deux fois, qui se fait rosser par son père, qui prend des cours de boxe et qui bien sûr est extrêmement beau gosse et coureur de jupons.
Pour une bête histoire de triche en classe, Manon ayant refusé qu'Alexandre copie sur elle, celui-ci se lance le pari de la mettre dans son lit et de la « mater ». Complètement stupide, nous sommes d'accord.
Mettant son plan séduction en oeuvre, il la suit à la fin des cours. Elle se fait attaquer par une créature, et grâce à l'intervention inattendue d'Alexandre, elle parvient à s'en débarrasser.
Manon est en effet la cible d'un mage noir (dois-je préciser que j'ai levé les yeux au ciel en voyant que la « magie noire » et les mages noirs sont accusés d'être les fléaux du monde magique ? Aucune originalité. Et puis c'est quoi cette obsession avec l'idée que noir = mal ? Rien que d'y penser, ça m'agace), parce qu'elle est vierge et que certains rituels nécessitent d'un sang de mage vierge (encore un cliché stupide sur les caractéristiques spéciales des vierges. Ben voyons)
Les attaques vont continuer, et Manon est assez débile pour effacer la mémoire d'Alexandre elle-même alors qu'elle ne maîtrise pas l'exercice et qu'elle aurait pu le lobotomiser et ruiner sa vie. Et pourquoi est-ce qu'elle obéit docilement sans remettre en question la règle étroite d'esprit des mages qui est de ne rien révéler du monde magique aux humains normaux, sous aucun prétexte. Comme s'ils ne pouvaient pas accorder leur confiance à une poignée de personnes fiables. Ça leur faciliterait grandement la vie.
Vous aurez compris que j'ai beaucoup de reproches à faire à ce roman. le système magique ne me plaît pas, et les personnages non plus. Ils sont caricaturaux, et Manon est une vraie dinde. A chaque fois elle tombe à pieds joints dans les pièges qu'on lui tend alors qu'ils sont quasiment annoncés par une enseigne néon.
Alexandre est légèrement plus sympathique, mais son machisme est insupportable. Et qu'est-ce qu'il est cliché...
L'ecriture n'est pas terrible. L'auteur ne crée aucun suspense, tout se voit a des kilomètres à la ronde, ses méchants sont fades et les personnages secondaires aussi. L’auteur nous livre des détails pas très utiles, du genre Alexandre se recoiffe et met du gel dans les cheveux, ou encore des passages lourds, lorsque Alexandre insiste sur le fait qu’avec sa bouille d’innocent, il peut tout obtenir de la gent féminine. Peut-être que les pré-ados adhèrent, mais j’aurais préféré plus de détails sur les sensations des personnages.
Même si la plume n’est pas très travaillée, le roman se lit assez vite.
Je ne lirai pas la suite, merci bien. Je donnerai quand même une chance à La magie de Parias du même auteur, parce que je l'ai emprunté en même temps à la médiathèque, mais je ne pars pas très optimiste...
Manon est une ado première de la classe qui ne se trouve pas jolie, qui n'a pas d'amis excepté Éloïse et qui se sent incomprise dans sa famille. Mais elle a la particularité d'être une mages et peut donc manier les « couleurs ».
Le système magique est assez grossier, en gros chaque couleur de l'arc-en-ciel est associé à un domaine d'application (Orange pour le feu, violet pour l'esprit, etc...) et il est nécessaire de pointer du doigt ou des mains la cible.
De son côté, Alexandre est un bad boy qui a redoublé deux fois, qui se fait rosser par son père, qui prend des cours de boxe et qui bien sûr est extrêmement beau gosse et coureur de jupons.
Pour une bête histoire de triche en classe, Manon ayant refusé qu'Alexandre copie sur elle, celui-ci se lance le pari de la mettre dans son lit et de la « mater ». Complètement stupide, nous sommes d'accord.
Mettant son plan séduction en oeuvre, il la suit à la fin des cours. Elle se fait attaquer par une créature, et grâce à l'intervention inattendue d'Alexandre, elle parvient à s'en débarrasser.
Manon est en effet la cible d'un mage noir (dois-je préciser que j'ai levé les yeux au ciel en voyant que la « magie noire » et les mages noirs sont accusés d'être les fléaux du monde magique ? Aucune originalité. Et puis c'est quoi cette obsession avec l'idée que noir = mal ? Rien que d'y penser, ça m'agace), parce qu'elle est vierge et que certains rituels nécessitent d'un sang de mage vierge (encore un cliché stupide sur les caractéristiques spéciales des vierges. Ben voyons)
Les attaques vont continuer, et Manon est assez débile pour effacer la mémoire d'Alexandre elle-même alors qu'elle ne maîtrise pas l'exercice et qu'elle aurait pu le lobotomiser et ruiner sa vie. Et pourquoi est-ce qu'elle obéit docilement sans remettre en question la règle étroite d'esprit des mages qui est de ne rien révéler du monde magique aux humains normaux, sous aucun prétexte. Comme s'ils ne pouvaient pas accorder leur confiance à une poignée de personnes fiables. Ça leur faciliterait grandement la vie.
Vous aurez compris que j'ai beaucoup de reproches à faire à ce roman. le système magique ne me plaît pas, et les personnages non plus. Ils sont caricaturaux, et Manon est une vraie dinde. A chaque fois elle tombe à pieds joints dans les pièges qu'on lui tend alors qu'ils sont quasiment annoncés par une enseigne néon.
Alexandre est légèrement plus sympathique, mais son machisme est insupportable. Et qu'est-ce qu'il est cliché...
L'ecriture n'est pas terrible. L'auteur ne crée aucun suspense, tout se voit a des kilomètres à la ronde, ses méchants sont fades et les personnages secondaires aussi. L’auteur nous livre des détails pas très utiles, du genre Alexandre se recoiffe et met du gel dans les cheveux, ou encore des passages lourds, lorsque Alexandre insiste sur le fait qu’avec sa bouille d’innocent, il peut tout obtenir de la gent féminine. Peut-être que les pré-ados adhèrent, mais j’aurais préféré plus de détails sur les sensations des personnages.
Même si la plume n’est pas très travaillée, le roman se lit assez vite.
Je ne lirai pas la suite, merci bien. Je donnerai quand même une chance à La magie de Parias du même auteur, parce que je l'ai emprunté en même temps à la médiathèque, mais je ne pars pas très optimiste...
