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sur 316 notes
Cinq ans auparavant, les chevaliers de la Galbala ont tentés d'éradiquer le mal à sa source en traversant le portail maléfique qui mène au monde démoniaque.
Des neuf saints, un seul effrayé renoncera au dernier instant, les huit autres n'en reviendront jamais.
Les années ont passés, Mannaman le dernier chevalier tente de retrouver Ollathair l'ancien armurier, afin qui l'aide à lever la malédiction qui pèse sur lui depuis les événements du portail.

Ce dernier vit reclus sous une nouvelle identité afin de se protéger du duc qui le croit mort.
Il a décelé dans la magie universelle qui régit le monde, un déséquilibre dans les forces.
Des quatre couleurs de magie, le rouge qui représentent la violence et le mort ne cesse de s'étendre sur les hommes aux dépens des trois autres couleurs.
Le roi qui s'est entouré de huit nouveaux chevaliers en armure rouge écarlate, a profondément changé et gouverne maintenant par la peur et la terreur.
Les peuples de nomades sont traqués et emmenés dans un lieu éloigné ou un destin inquiétants semble leur être promis.

Après que son identité est été révélée et par là même sa vie menacée, Ollathair s'enfuit en compagnie de son jeune apprenti Lug dont la conscience s'est éveillé à la perception de la couleur maîtresse, l'or.
Ensemble ils trouveront refuge dans l'immense foret Océane où ils rencontreront un groupe de renégats mené par un certain Llaw Griffes au passé obscur.
En retrouvant la piste D'Ollathair, Mannaman se verra de nouveau confronté à un passé auquel il tentait d'échapper...

Plaisant à lire, ce Renégats et loin d'être l'oeuvre la plus marquante de David Gemmell.
Bien que la trame du roman soit assez alléchante, notamment par ses références multiples aux chevaliers d'Arthur et à la quête du Graal, l'auteur survole trop son sujet pour réellement nous faire vivre son récit.

Tout d'abord l'histoire est bien trop ambitieuse pour être relatée en un seul volume, ce qui amène un traitement trop superficiel des nombreux personnages principaux et des sous intrigues les concernant.
Il en ressort une distance naturelle avec les héros qui nous en détache émotionnellement de leur destin tragique pour certains.
Renégat est malgré tout un roman efficace et agréable à lire, qui propose de multiples rebondissements et son lot de scènes de bataille héroïque.

Avec le recul, bien que la trame de renégats soit très riche et originale, c'est peut être le Gemmell le plus dispensable de son oeuvre tant il donne l'impression d'avoir été trop rapidement mis sur le papier.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Gemmell nous livre avec Renégats un de ses romans les plus sombres et violents.

Dans une royaume où les espoirs se sont envolés avec les derniers héros, il nous présente tout un éventail de personnages très fouillés, certains très attachant, d'autres très agaçants.

Comme à son habitude, le personnage principal est un être torturé : psychologiquement par la honte qu'il ressent pour avoir laissé ses frères d'armes franchir seul le portail magique et physiquement à cause d'un heaume magique, qu'il ne peut retirer sans l'aide d'un forgeron précis, l'empêchant de tailler sa barbe qui menace de l'étouffer à la longue.

Gemmell a réuni tout ce qu'il fallait pour un bon roman de fantasy : Des monstres, des héros perdus, des ennemis changeant de camp, des lâches où un courage héroïque germe au moment propice, un royaume au bord de la catastrophe où tout retour à l'ordre semble impossible et un bonne grosse dose de magie.

De plus, cette magie est présenté de manière originale car elle est divisée en différentes formes basées sur les couleurs.

La magie blanche apporte calme et sérénité; la jaune est symbole d'innocence, la noire apporte force, vitesse et puissance; la bleue représente l'envol de l'esprit; la verte favorise la croissance et la guérison; Et, évidement, la rouge, se nourrissant de la colère et de la luxure est le symbole du mal.

Chaque magicien est affilé à une couleur et la puissance de son utilisation dépend de la facilité avec laquelle il réussit à percevoir cette couleur dans l'Éther de l'endroit ou il se trouve.

Les principales couleurs en conflit dans ce récit sont le rouge et le vert (Ça me rappelle vaguement les couleurs des sabres d'une famille très connu).

Majoritairement en cette période de trouble, la couleur prédominante est le rouge, ce qui en plus de favoriser les magiciens de cette couleur, pénalise les verts (car le rouge est la couleur complémentaire du vert).

Le bleu, par contre, pourra être utilisé mais sera affaibli.

Cependant, il existe aussi quelques lieux, rares, où les autres couleurs domine et où l'utilisation des magies associés y est plus facile.

Ce livre regorge d'autres petites références tirés de la littérature anglo-saxones.

On retrouve dans le personnage de Llaw Giffes un ersatz de Robin des bois, Ollathair et Lug dans les rôles de Merlin et Arthur respectivement, les chevaliers de Gabala en chevaliers de la table ronde et les chevaliers rouges feraient de très bons Nazgûl.

Le seul point à noter en la défaveur de ce livre est l'abondance de fautes de traductions qui gênent considérablement la lecture.

Par exemple, on peut y retrouver « Toute la tristesse qu'il éprouvait était pour lui alors qu'il contemplait la statue » (N'ayant pas noté les pages, c'est la première que j'ai retrouvé mais il en a bien d'autres)

Bien que ce ne soit pas son meilleur livre, le style vif et sans fioritures inutiles, ressortant certainement de l'expérience de journaliste de Gemmell, est très agréable.

Enfin bref, j'aurai peut être plus vite fait de dire simplement "Du Gemmell comme on les aime !!".

Voir mon commentaire complet:
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
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Un condensé de Gemmel en un tome.
Tout y est. L'héroïsme, le héros solitaire, la création d'une fraternité, la trahison, la rédemption, la forêt impénétrable. le troubadour au grand coeur qui découvre le courage...
Une histoire de fantasy qui se lit vite, qui fait plaisir et respecte le cahier des charges. Pas de fausses notes dans cet opus. Une valeur sûre pour une lecture de vacances.
Lecture à apprécier sans modération
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RÉSUMÉ:
"Il était une fois les Chevaliers de la Gabala, légendaires protecteurs des neuf Duchés. Leurs coeurs étaient purs; leurs armures brillaient d'un éclat incomparable. Ils étaient plus grands que des hommes, plus puissants que des princes. Pour combattre les forces des ténèbres, ils ont accepté de franchir un mystérieux portail. Ils ne sont jamais revenus.

Depuis, le meurtre et la magie noire ont envahi les Duchés. Les rumeurs courent: le Roi a été envoûté et son âme est morte. Et face au danger, le seul espoir est entre les mains d'une poignée de mercenaires, voleurs ou artisans, renégats sans attaches et sans foi ni loi..."

C'est toujours un plaisir d'embarquer dans les mondes magiques et puissants que crée L'auteur David Gemmel.
C'est un maître dans le genre de l'héroic-fantasy et cette fois aussi je me suis laisser porter par ce récit épique.

Le royaume est en péril depuis que ses chevaliers de la Gabala l'ont quitté. La folie, la peur, la noirceur règnent sur tout et sur tous.
Pourtant une poignée d'hommes et de femmes qui a priori n'ont rien de héros, va se dresser pour combattre le mal.
Manannan, le chevalier déchu, Elodan le guerrier manchot, Law Gyffes le forgeron, Errin le noble et Ubadaï son serviteur et ami, Agrain le voleur, Nuada le conteur, Lamfhada jeune magicien, Roem le duc destitué et Morrigan la corrompue. A eux tous ils vont reformer l'ordre des chevaliers disparus. Un groupe hétéroclite certes, mais unis dans la bataille.

Les personnages sont denses, habités par leurs convictions, en proies au doute, à la peur, ou aveuglés par le pouvoir, mais se jettent férocement dans un combat dont l'issue est incertaine.
Et nous lecteurs nous nous avec eux, dans la foret glacée, dans la boue, sentant les flammes d'un bûcher, et la douleur atroce de crocs puissants qui déchirent les chairs.
Nous éprouvons aussi de la tendresse, de l'amour, ou du mépris pour les uns et les autres car David Gemmel a su les faire vivre pour un moment, dans notre imagination, le temps d'une histoire.

Une grande aventure que j'ai vécu là. Et je n'en ai pas fini avec les autres livres de l'auteur, il m'en reste encore quelques uns à découvrir.

Un plus dans cette lecture, sa belle édition de luxe qui en fait un livre ayant une place de choix dans une bibliothèque.


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Comme avec certains Gemmell, (en particulier les romans isolé comme pour Renegats) j'ai trouvé de la difficulté à m'immerger complètement dans l'histoire du aux grands nombre de personnages principaux à introduire. Introduction qui a mon goût m'a souvent laisser sur ma faim, à peine on s'attache au personnage que l'on passe au suivant. Mais une fois se passage fait et la réel intrigue lancer,ce livre se lit tous seul. Un vrai régal! Plein de rebondissements! D. Gemmell réussi à nous attaché à certains personnage pour lequel on ne pourrait avoir que de l'aversion. Je recommande se bouquin, qui en plus d'un beau moment de lecture, est vraiment un beau livre dans une belle édition.
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On dit David Gemmell, David Gemmell, je veux bien, mais pas celui-ci alors.


Tu prends la mythologie celtique, tu mélanges avec le cycle arthurien, tu ajoutes deux, trois ingrédients médiévaux plus tardifs (Robin des Bois, Ivanhoé), un clone de Théoden sous influence de Saroumane, une touche de monstruosité chaotique sortie du jeu de rôle Warhammer. Tu secoues. Tu obtiens un cocktail avec lequel il y a de quoi raconter quelque chose de bien à défaut d'original sur la base de tous ces éléments déjà vus.
Encore faut-il s'accorder l'espace du récit.
Ce que ne fait pas Gemmell.


On se retrouve avec une longue mise en place d'autant plus interminable que dès le départ on devine le pot-aux-roses. La résolution du mystère des cavaliers partis et jamais revenus est prévisible dès les premiers chapitres, voire la quatrième, pour ne pas dire dès le titre. Alors quand on annonce le fin mot de l'histoire comme une révélation fracassante, non, non et non.
Le roman aurait gagné à faire le double de volume pour exploiter tous ses éléments sans rien torcher ni précipiter. Ou la moitié en en mettant moins. Gemmell empile, empile, court-circuite en cours de route sa narration à tout bout de champ avec des raccourcis qui expédient tout un tas de situations et personnages dont on n'a in fine rien à carrer, parce que présentés trop vite, avec une trajectoire trop rapide, une évolution en vitesse-lumière et une résolution express. À partir dans tous les sens, on se demande parfois quel lièvre l'auteur cherche à courir derrière le prétexte fumeux du destin inconnu des chevaliers de la Gabala. Nulle part, puisque le pétard mouillé de la révélation semble être le but de la manoeuvre. On en dira autant du Bohort local, chevalier pétochard qui fait plus ou moins office de principal protagoniste noyé au milieu du casting pléthorique, et dont on se doute bien avant même qu'il ne l'annonce de ce qu'il a fait ou pas fait, ainsi que du choix final qui sera le sien. Parce que tous les chevaliers déchus choisissent la même option rédemptrice.
Prévisible de bout en bout, donc, que ce récit disproportionné dans son découpage (trois quarts d'intro, un quart de dénouement).


L'ambiance et le décor, alors ouais, très sombre, très corrompu par les forces ténébreuses du mal, et ça fonctionne, mais… Références trop appuyées. Trop d'archétype du chevalier noir, de Côté obscur de la Force, de gardes impériaux en rouge à la Star Wars, et surtout de renvois au XXe siècle. Tout imaginaire que soit l'univers de Gemmell, certains éléments flirtent avec l'anachronisme. Dans une société médiévale, on peut imaginer une tyrannie, on en trouve même plein les livres d'histoire, mais on ne peut pas caser un gouvernement fasciste en l'état sans l'adapter un minimum à son environnement. Là non. Vas-y que je te colle tel quel un totalitarisme qui ne dépareillerait pas entre ses deux grands frères, le noir du IIIe Reich et le rouge stalinien. Dans un univers à la Hawkmoon, ça ne choquerait pas, vu l'époque fictive de post-apo médiévalisant. Dans Renégats, l'impression est celle de deux strates chronologiques sur lesquelles on appuierait très, très fort pour les coller ensemble mais sans qu'elles parviennent à fusionner pour donner un monde médiéval-fascisant cohérent. Parce que fascisant, c'est possible, mais fasciste, non, en tout cas pas à la hache comme le fait Gemmell, qui manque de subtilité pour amener ses références historiques. Trop maladroit pour donner que ce soit de bon, comme si l'auteur s'était dit “tiens, si je mettais des nazis ?”, sauf qu'avoir une idée et l'incorporer dans le texte c'est pas tout à fait la même chose, mon cher Dave. le résultat est plus godwinien qu'autre chose. Fort de cette surdose d'extrême, le manichéisme déjà simpliste tourne à la caricature.


Pas indigne mais raté, Renégats de David “Gros Sabots” Gemmell est un roman qui aurait pu mais qui n'a pas.
“Merlin, il met pas tout pas à chaque fois”, dixit à juste titre Perceval dans Kaamelott à propos du dosage des potions. L'écriture, c'est pareil : quand on a des idées, on met pas tout. Même dans un roman de 700 pages. Alors 350, encore moins.
Lien : https://unkapart.fr/renegats..
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M'intéressant depuis peu à la Fantasy, je ne pouvais passer à côté de David Gemmel dans ma découverte du genre. Je me suis donc penché sur un de ses ouvrages solitaires.

Déjà, l'écriture est agréable. Après avoir parcouru du Feist, cela fait plaisir de lire des tournures de phrases qui ont de la gueule ! de belles images, des sensations de toutes sortes, l'univers est palpable et coloré. Les personnages également, leurs évolutions respectives et leurs background permettent de belles confrontations de points de vue et des dilemmes intéressants. L'histoire en elle-même colle au nom des personnages : on est sur de la fantasy qui se veut mythologique. Mais ça a l'air sympa tout ça dites donc ! Pourquoi juste un 3 de ce fait ? Je vais vous expliquer la petite voix !

Le paragraphe précédent est valable pour un poil plus de la moitié du livre. En effet, avant les trois-quarts de cette histoire, Gemmel nous révèle sa révélation ! Et la, ma répétition est toute légitime. Vous imaginez tex avery vous concocter un twist sur bugs bunny qui aime les carottes ? Ben la c'est pareil. Désolé monsieur, mais vos retournements de situations, on les voyait venir sur des kilomètres. C'etait internalisé comme logique et normal. Comment des personnages si fouillés ont pu tomber dans le panneau ? Et à partir de la, c'est la débandade. Les personnages commencent à se comporter n'importe comment, tout va trop vite, la cohérence n'a pas digéré le problème et les descriptions sont abrégées. C'est fort dommage, le terreau était bon et les outils étaient là. Peut-être le format du one-shot ne convient pas à l'auteur ?
Dans tous les cas, la première partie est bien trop intéressante pour que j'arrête ma découverte en si bon chemin.
Alors M Gemmel, au plaisir dans une bouquinerie !
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Gemmell nous invite dans son univers où l'on retrouve de la magie, des chevaliers, des héros et anti-héros, ... On est dans un monde en changement où la couleur rouge -de la colère, de la férocité - prend de plus en plus de place et écrase les autres couleurs. Les neuf chevaliers qui devaient protéger le royaume ont disparus sauf un et ont été remplacé par de nouveaux qui ne sont plus vraiment humains. L'espoir du royaume va reposer sur le seul chevalier toujours présent, sur un jeune garçon, un forgeron considéré comme un criminel, un bandit qui ne s'intéresse qu'à lui et à l'argent, un poète,... Bref pas l'équipe qu'on penserai voir vaincre les méchants !

David Gemmell est décidément un maître de la fantasy ! Certes ce n'est pas ça plus grande oeuvre, mais elle reste très agréable à lire. Il va droit à l'essentielle et ne nous inonde pas de détails inutiles.

Dans ce livre, l'auteur maîtrise son histoire et son univers. Gemmell nous présente une multitude de personnages divers et variés qui sont tous aussi attachants les uns que les autres (même ceux qu'on voudrait détester au début). le pire c'est que quand on s'attache vraiment à eux, ils risquent de disparaître lors de leur combat et ça c'est triste pour moi et mon coeur de guimauve...

La manière dont ça se termine est un peu frustrante, un peu rapide, mais la lecture reste quand même fort sympathique.
Lien : https://imeliodas.blogspot.c..
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Imaginaire médiéval (chevaliers en armure, châteaux forts ) , onomastique celte (irlandais, gallois ) . Opposition classique entre un passé héroïque (les chevaliers de la Gabala) et un présent maléfique (les chevaliers rouges) . Originalités : la magie des couleurs , l'idée de purification ethnique . Des personnages marginalisés et courageux qui luttent contre le mal avec une aide venue du passé. du bon Gemmell .
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Ce fut une lecture agréable et en toute simplicité, un bon moment de détente, comme on peut regarder un film pour se détendre sans se prendre la tête.

Dans cette histoire, pas de héros, ni de quête mais des hommes simples confrontés à la dictature de la force brute et qui décident de s'en libérer. Pas d'actions héroïques mais des gestes de bravoure et de respect qui transcendent la personnes dans ce qu'elle a de meilleur. Sur ce plan, cette vue simple et positive de l'héroïsme, le livre est une réussite. Par contre, je regrette un peu cette même simplicité appliquée aux "méchants" de l'histoire. Il me manque un peu de profondeur dans ces personnages dévolus à leur égo et leur soif d'immortalité.

Et dans toute cette simplicité, je trouve finalement l'histoire un peu cousue de fil blanc.

En résumé, ce qui fait une force du livre, en fait aussi sa faiblesse mais je recommande malgré tout car le tout est d'une fraîcheur agréable et offre un moment de détente appréciable.
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