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Léodar Kovall était son nom.
Chef corrompu de la sécurité sur une planète sans envergure, il n'aurait jamais dû accepter son dernier contrat. Trouver une planque sûre pour une femme qu'il a à peine aperçue, voilà un petit job qui n'aurait pas dû tourner au vinaigre. Pourtant quelques jours plus tard, il est torturé par deux brutes sanguinaires. Véritablement disséqué à vif, Leodar est laissé pour mort. Mais à l'aide de sa rage intérieure et d'un toubib, il reprendra vie dans un nouveau corps. Désormais il s'appellera Valrin Hass et son seul but sera la vengeance. Trouver et éliminer le ou les commanditaires de son calvaire, voilà les seules pensées que s'autorisera Valrin.
Xavier Ekhoud, brillant généticien opérant sur une planète en déclin, se voit offrir une belle somme pour cloner une femme. Un job tout ce qu'il y a de plus banal pour lui, puisque c'est ce qu'il fait tous les jours. le problème est que la femme à cloner n'est, elle, pas banale du tout. Son génotype est parsemé de séquences ADN étrangères. Xavier ne se doutait pas non plus qu'il tomberait éperdument amoureux de cette femme qu'il ne connaît même pas.
Le désir insatiable de vengeance de Valrin, seul moteur à sa survie, l'amènera à croiser la route de Xavier. de leur rencontre naîtra une relation étrange. L'un ayant besoin de la protection du premier afin de retrouver la femme qu'il aime, et l'autre ayant besoin du deuxième pour préserver son humanité. La recherche de Jana, la femme au génotype étrange et personnage clef de la vengeance de Valrin, entraînera les deux hommes dans de nombreuses péripéties.
Cet énième Space Opéra de Laurent Genefort tient à nouveau ses promesses. Les héros voyagent de planètes en astroïdes, à un rythme soutenu, en traversant les portes des Vangks. Ces étranges portes, présentes dans tous (1) les romans de Genefort, font cette fois partie de l'intrigue. Et c'est là que réside l'intérêt majeur de ce roman. Sans dévoiler le mystère qui règne autour des Vangks, Genefort nous donne quelques clefs pour en appréhender un peu plus les contours.
A coté de cela, les voyages de nos deux héros nous feront découvrir bon nombre de sociétés et d'écosystèmes – dont un particulièrement hostile – dans la plus pure tradition du genre.
Seul ombre au tableau, la facilité avec laquelle les personnages évoluent dans l'histoire à certain moment. Cela ne gâche aucunement le plaisir de lecture, mais un effort aurait pu être fait pour donner plus de crédibilité à l'histoire et aux personnages.
« La mécanique du talion » est donc un roman qui se laisse dévorer sans autre prétention que de vous faire passer un bon moment la tête dans les étoiles.
(1) Je ne suis vraiment pas sur qu'elles apparaissent dans tous ses romans.
Critique de Lunateek
Léodar Kovall était son nom.
Chef corrompu de la sécurité sur une planète sans envergure, il n'aurait jamais dû accepter son dernier contrat. Trouver une planque sûre pour une femme qu'il a à peine aperçue, voilà un petit job qui n'aurait pas dû tourner au vinaigre. Pourtant quelques jours plus tard, il est torturé par deux brutes sanguinaires. Véritablement disséqué à vif, Leodar est laissé pour mort. Mais à l'aide de sa rage intérieure et d'un toubib, il reprendra vie dans un nouveau corps. Désormais il s'appellera Valrin Hass et son seul but sera la vengeance. Trouver et éliminer le ou les commanditaires de son calvaire, voilà les seules pensées que s'autorisera Valrin.
Xavier Ekhoud, brillant généticien opérant sur une planète en déclin, se voit offrir une belle somme pour cloner une femme. Un job tout ce qu'il y a de plus banal pour lui, puisque c'est ce qu'il fait tous les jours. le problème est que la femme à cloner n'est, elle, pas banale du tout. Son génotype est parsemé de séquences ADN étrangères. Xavier ne se doutait pas non plus qu'il tomberait éperdument amoureux de cette femme qu'il ne connaît même pas.
Le désir insatiable de vengeance de Valrin, seul moteur à sa survie, l'amènera à croiser la route de Xavier. de leur rencontre naîtra une relation étrange. L'un ayant besoin de la protection du premier afin de retrouver la femme qu'il aime, et l'autre ayant besoin du deuxième pour préserver son humanité. La recherche de Jana, la femme au génotype étrange et personnage clef de la vengeance de Valrin, entraînera les deux hommes dans de nombreuses péripéties.
Cet énième Space Opéra de Laurent Genefort tient à nouveau ses promesses. Les héros voyagent de planètes en astroïdes, à un rythme soutenu, en traversant les portes des Vangks. Ces étranges portes, présentes dans tous (1) les romans de Genefort, font cette fois partie de l'intrigue. Et c'est là que réside l'intérêt majeur de ce roman. Sans dévoiler le mystère qui règne autour des Vangks, Genefort nous donne quelques clefs pour en appréhender un peu plus les contours.
A coté de cela, les voyages de nos deux héros nous feront découvrir bon nombre de sociétés et d'écosystèmes – dont un particulièrement hostile – dans la plus pure tradition du genre.
Seul ombre au tableau, la facilité avec laquelle les personnages évoluent dans l'histoire à certain moment. Cela ne gâche aucunement le plaisir de lecture, mais un effort aurait pu être fait pour donner plus de crédibilité à l'histoire et aux personnages.
« La mécanique du talion » est donc un roman qui se laisse dévorer sans autre prétention que de vous faire passer un bon moment la tête dans les étoiles.
(1) Je ne suis vraiment pas sur qu'elles apparaissent dans tous ses romans.
