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Critique de HistoiresVagues


Quelle douche froide ce tome 2...

En résumé : j'ai trouvé la trame simple et lâche, en tout cas trop pour une oeuvre aussi dense. Une seule quête, un seul objectif, avec les sempiternels ralentissements et obstacles qui rendent le tout très ennuyant, même si Laurent Genefort a de bonnes idées et est toujours très intéressant quand il s'agit de ses écosystèmes. Mais le tout manque vraiment d'intrigues secondaires. Un récit trop simple et linéaire.

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J'avais découvert le monde d'Omale en 2015 avec L'Affaire du Rochile et le premier recueil contenant Omale et Les Conquérants d'Omale, qui m'avait pété à la gueule tant j'avais trouvé le monde d'Omale incroyable, ce carb inaltérable, ce monde-coquille, les différentes rehs, les religions, le fejij, les scènes mémorables à bord du train ou du zepellin... Évidemment, je découvrais l'univers, donc tout était nouveau et excitant. Il fallait donc, pour La Muraille Sainte d'Omale, retrouver de la vigueur pour tenir une nouvelle aventure de 500 pages. Une aventure décrite comme épique, puisque nos nouveaux héros vont devoir parcourir des milliers de kilomètres à pied ou sur le dos de pauvres bestiaux, traverser une muraille flippante, et aller là où nulle n'est jamais allé, pour évidemment découvrir un secret qui pourrait bien mettre à mal tout l'univers. Tout un programme. On connait les éditeurs, ils aiment en faire des caisses dans les résumés pour nous exciter...

Pour me remettre dans le bain, et voir si j'étais toujours aussi captivé par le monde d'Omale que je ne l'étais il y a 7 ans - ça aurait pu me decevoir, les goûts changent - j'ai relu le premier recueil. Et toujours aussi incroyable. Mais pour la suite...

Eh beh pas de bol. 500 pages longues. Très très longues, surtout quand aucun lien ne se créé avec les personnages. Forstine et Haka, je vous ai côtoyé de nombreuses heures, et votre avenir ne m'importe pas, et vous ne me manquerez certainement pas. Les morts durant l'expédition? Boh, même leurs compagnons ont l'air de s'en taper, malgré les longues funérailles auxquelles on doit assister. Une aventure un peu tirée par les cheveux. Des obstacles manquant cruellement d'originalité. Des abeilles géantes... ok. Un groupe de mercenaires dont le chef sanguinolents se prend d'amitié avec nos compères... facile. le manque de nourriture et d'eau en plein désert pour une troupe de 2000 soldats... il fallait s'en douter les gars. Un lac large large de plusieurs milliers de kilomètres et pourtant nos héros vont évidemment trouver ce qu'ils y cherchent avec en tête un vague souvenir d'une vieille carte pas très à jour... Mouais.

Mais bon, le pire est d'arriver au terme de l'expédition pour une découverte vraiment pas ouf... En tout cas je l'ai trouvée très faible. "...Pour découvrir un secret susceptible de mettre fin à l'existence même d'Omale..." Mais en fait non, puisque quand nos braves gaillards arrivent à l'endroit souhaité, le problème s'est résolu, de lui-même. Tout ça pour se retrouver à dire : en fait tout va bien, on a paniqué un peu vite, revenez dans votre région arriérée les gars, qui d'ailleurs sera bientôt sous le contrôle d'un homme avide de pouvoir et de richesses. Tout ira bien...
Vraiment un bon gros pétard mouillé.

Et rien concernant les AEzirs, alors que c'est ce qu'on voulait quoi!

Heureusement, si on ne se décourage pas, les nouvelles sont bien meilleures, et apportent une vision globale de l'histoire d'Omale, ce qui est très cool. Mais vraiment ce roman... Quel ennui.
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