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Critique de Verdorie


« Classique » comme trame dans un polar, me direz-vous, de présenter deux histoires bien distinctes qui se rejoignent à la fin. Oui, mais ça « fonctionne » toujours, et à merveille ici.
Un safari en Botswana qui, il y a 6 ans, a tourné à la catastrophe, raconté par Millie, une des participantes à la personnalité réservée... et la découverte, aujourd'hui à Boston, d'un taxidermiste-chasseur éviscéré (juste retourne de manivelle !) dont Jane Rizzoli, inspectrice franche et jusqu'au boutiste et Maura Isles, médecin-légiste (capable de regarder un plus loin que le bout de son scalpel) vont devoir s'occuper.

Au départ ce n'était pas tant le résumé que le léopard sur la couverture
qui m'avait fait de l'oeil. Et on apprend, comme je l'espérais, effectivement pas mal de choses sur ce plus grand prédateur félin. C'est la fascination de l'homme-chasseur pour cet animal-chasseur qui est à la base de l'intrigue.
Dans les remerciements, l'auteure dit avoir visité la brousse africaine et les descriptions de la savane et sa faune sont, de ce fait, très vivantes mais jamais pesantes. À l'instar de Millie, on découvre avec émerveillement une nature sauvage préservée dans laquelle « manger ou être mangé » prend tout son sens.
Les chapitres se déroulant dans le delta africain ensoleillé d'Okavango alternent avec l'enquête rebondissante autour d'un Boston quasi hivernal.
L'amitié qui lie Jane et Maura, deux caractères féminins qui s'opposent, est une vraie amitié, une de celles dans laquelle il est possible de (presque) tout se dire. Une relation de longue date puisque « Écorchures » est le 11e tome de la série « Rizzoli & Isles ». Commencer par ce dernier volume ne m'a absolument pas gênée. Jane fait parfois référence à d'autres affaires qu'elle a dû résoudre ou affronter... comme n'importe quel flic le ferait quand il/elle raconte des anecdotes de sa vie professionnelle.

C'était une lecture aussi agréable que palpitante, par son style d'écriture extrêmement fluide, par les dialogues et procédés policiers et médico-légaux qui sonnent juste. Une lecture toute en contrastes aussi, avec ces belles peintures d'Afrique et la vie harcelante aux Etats-Unis... contrastes dont les pourtours s'effacent quand le rythme de l'histoire s'emballe à la fin, avec l'identification définitive (et presque surprenante) du tueur... pour terminer sur une note plus douce, celle de la quiétude, enfin retrouvée.
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