In nomine, de Éric Giacometti et
Jacques Ravenne, chez Pocket
Alors, je ne sais pas vous mais moi j'ai toujours un livre pour lire dans les transports et ce, même si je lis un autre livre à la maison, (en ce moment
L'effet Domino d'
Alexandra Guerreiro comme vous le savez). En cette fin août, j'ai donc embarqué le premier volet des aventures du commissaire Marcas (qui ne l'est pas encore, pas plus qu'il n'est maçon, ici) dans mon cartable...
Bon... Deux impressions : est-ce une nouvelle ( ou un plan détaillé de roman) ? M'aurait-on fourguer un Nothomb en loucedé sachant que je n'en n'achète plus de mon plein gré ? 🤔🤨
Trêve de mauvais esprit, me voici perplexe : le début est prometteur, la trame, très intéressante, l'intrigue aurait pu être fabuleuse, mais... J'ai souffert d'un sentiment perpétuel de survol, de manque d'approfondissement, me rappelant cette impression mitigée qui me prend devant la copie d'un étudiant brillant qui aurait bâclé son travail...
Ou alors, etait-ce pour coller au sujet : sybillin, secret, à demi-mots et réservé aux initiés... (Oui, je suis gentille, je sais 😇) et suis-je passée à côté ?
Bref, je ne reste pas sur ma faim, puisqu'il y a une fin et qu'elle va bien avec le reste de l'histoire mais il manque, à mon sens, une bonne centaine de pages ( ne serait-ce que pour justifier le prix d'achat !) pour apporter à cette esquisse littéraire la profondeur et la densité qu'elle mérite.
Heureusement les autres romans du duo
Giacometti Ravenne sont bien plus nourris (et nourrissants) et me poussent à considérer avec bienveillance ce petit texte liminaire qui nous apprend comment Marcas est devenu Frère...
Donc, si vous n'avez jamais encore lu du
Giacometti Ravenne, je ne vois recommande pas de commencer par celui-ci. Sinon, vous passerez un moment bref mais pas désagréable.