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Critique de cuisineetlectures


En juin 1943, Julien saute du train qui l'emmène vers le S.T.O et retourne incognito se réfugier chez sa tante Adèle. Par chance pour lui, son train a déraillé et on le croit mort… Pour plus de sécurité, il s'installe dans la maison d'un juif déporté. de son nouveau petit nid, il surplombe le café de son village aveyronnais et avec une lunette, il observe les allées et venues des habitants. Miliciens, communistes, résistants, rien n'échappe à son regard, Julien ressemble un peu au personnage de Fenêtre sur cour d'Alfred Hitchcock, il n'a rien d'un héros, c'est un jeune homme ordinaire, sans ambitions particulières ni convictions politiques mais il devient le témoin privilégié de la triste comédie humaine à laquelle les villageois se livrent. Cependant, c'est la belle Cécile qui retient toute son attention…
Le scénario traine parfois un peu en longueur, il y a peu de rebondissements, pourtant, le plaisir est présent à chaque page. Les personnages sont attachants, les dialogues sont pimentés d'humour et surtout, les aquarelles sont de toute beauté, le découpage des scènes et les cadrages sont particulièrement réussis.
Laissez-vous charmer par les superbes dessins aux couleurs chaudes de Jean-Pierre Gibrat en lisant le Sursis, vous êtes sûr de passer un très agréable moment.









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