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Citations sur Fourier, précurseur de la coopération (83)

La seule doctrine socialiste qui existât de son temps c’était le communisme qu’avait déjà enseigné à son époque Robert Owen, le socialiste anglais et, dans une certaine mesure, L’École de Saint-Simon.
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Fourier a subi cette déception, fréquente chez tous les inspirés, depuis Moïse, de ne pas voir la réalisation du plan qu’il avait minutieusement travaillé.
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« Tout tentative socialiste sera contrecarrée par un sérieux obstacle : la nature des gens qui y sont naturellement attirés. À côté d’esprit nobles et élevés, dont les intentions sont purement philanthropiques et qui sont disposés à supporter le travail et la peine pour le soutien d’une cause dont ils espèrent le bien du genre humain, se trouvent vingt fois plus de visionnaires, d’exaltés, d’égoïstes, de batailleurs, d’incompris, de gaspilleurs, de polissons, en un mot de propres à rien, qui ne se trouvent bien nulle part… »

Horace Greeley, cofondateur en 1848 du phalanstère « La Phalange de l’Amérique du Nord », détruite par le feu en 1854.
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… sa doctrine est trop fantaisiste, trop utopique, trop peu pratique en tout cas, pour séduire les industriels, les bourgeois, comme l’avait fait l’école de Saint-Simon qui compte parmi ses disciples les grands bourgeois de son temps : Pereire, le fondateur des grands établissements de crédit ; Talabot, un des créateurs du réseau des chemins de fer français ; Lesseps, le constructeur de l’isthme de suer, et un illustre économiste qui a enseigné dans ce Collège pendant bien longtemps, Michel Chevallier
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... ses observations se trouvent submergées par un torrent d’imagination qui confine à la démence.
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« Absorber la cupidité individuelle dans les intérêts collectifs de chaque série. En harmonie, où les intérêts sont combinés et où chacun est associé, ne fût-ce que pour la proportion de bénéfice assigné au travail, chacun désire la prospérité de tous, chacun souffre du dommage qui atteint la moindre portion de territoire. » Fourier se représente sa société future commune espèce de montre où chaque roue, n’ayant pour moteur que son intérêt individuel, voudrait tourner à son gré, mais comme chaque roue est engrenée avec une autre et ne peut se mouvoir isolément, il se trouve que toutes les roues sont obligées de tourner ensemble et de donner cette harmonie qui s’appelle l’heure juste.
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C’est comme dans un wagon trop plein où l’on se querelle : allons, un peu de bonne volonté ! que chacun se serre un peu !
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Celui donc qui réussirait à découvrir la pierre de touche des capacités sociales, à inventer un « capacimètre », celui-là aurait fait une découverte dont l’utilité sociale serait beaucoup plus grande que n’importe quelle invention, même celle de l’imprimerie ou de la machine à vapeur.
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Inutile d’insister sur l’incapacité du suffrage universel comme appréciateur des capacités.
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Mais je crois qu’en allouant une part spéciale au talent, Fourier n’avait guère autre chose en vue qu’une rémunération spéciale pour le travail de direction et d’organisation, destinée à récompenser et à stimuler les chefs de chaque série.
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