Je (re)découvre
Gide à petits pas, loin après des lectures adolescentes dont je n'ai, dois-je avouer, rien retenu.
Mes appréhensions sont levées avec cet Immoraliste pas si immoral que ça et que j'ai eu grand plaisir à suivre dans son cheminement intérieur, en particulier dans la première partie de son récit dans laquelle il se défait des carcans sociaux et moraux qui l'engoncent pour aller vers une saine libération de l'âme.
Après, va-t-il trop loin? le déclin physique de sa femme est-il le miroir inversé de l'excès d' a-moralité (plus que d'immoralité me semble-t-il) dans lequel il verse? Pas sûre d'avoir bien saisi le sens de l'oeuvre, mais le fait est qu'au fil des pages le malaise s'installe et que le lecteur se retrouve à son corps défendant mis en face de questionnements que l'on préfère éviter.
Une relecture prochaine s'impose ...
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