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Critique de Graloup


André Gide, prix Nobel , reconnaît dans son journal, qu'il n'éprouve du plaisir qu'avec de jeunes garçons.
Mais Gide est un homme courageux, qui ne dissimule pas ce qu'il pense. Il dénonce le colonialisme dans son "Voyage au Congo" et , après son séjour en URSS., il ne ferme pas sa gueule. S'il l'avait fait, la traduction de ses oeuvres en russe lui aurait rapporté pourtant un appréciable pactole.
Il remarque que l'Union des écrivains soviétiques l'invite dans les hôtels et restaurants les plus chers alors qu'un ouvrier rencontré dans la rue n'a pas de quoi s'acheter un paquet de cigarettes. Il dénonce (20 ans avant Kroutchev) le culte de la personnalité: l'employé des postes refuse d'envoyer le télégramme de remerciements destiné à Staline tant il est terrorisé par le dieu vivant du Kremlin.
Le ton de ces critiques demeure modéré, mais le PC français et les compagnons de route (Romain Rolland) vont déverser sur Gide un tombereau d'insultes.
A la même époque Aragon qui a écrit un poème célébrant la Guépéou (police secrète) dans "hourra l'Oural " se félicite que la patrie des travailleurs se débarrassent des traîtres. C'est le début des sinistres procès de Moscou;
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