Un huis-clos époustouflant et cruel à souhait!
Dès que j'ai commencé ce roman, je n'ai plus réussi à le lâcher. Il est très prenant et d'une immense perversité.
On suit ce pauvre Benoît qui se retrouve sous l'emprise d'une femme folle à lier, qui le séquestre dans sa cave... et comme c'est douloureux pour nous aussi les lecteurs!
On se demande en permanence par quel stratagème il peut réussir à se sortir des griffes de cette tortionnaire et quand va s'arrêter cette torture insupportable.
L'enquête en parallèle avec les collègues flics de Benoît est très bien menée. Les soupçons se portent tour à tour sur les personnes susceptibles d'être les responsables de sa disparition.
Dans le même style d'histoire j'avais aimé
Des noeuds d'acier de
Sandrine Collette, mais je dois avouer que j'ai trouvé que
Giebel pousse beaucoup plus loin le sadisme.
Je m'attendais à une histoire banale de séquestration, mais je suis allée de surprises en surprises lors du dénouement, que j'ai d'ailleurs trouvé extrêmement bien orchestré.
Même si j'ai mis cinq étoiles parce que j'ai adoré cette lecture, je dois admettre que la fin m'a assez dérangée. En plus de son personnage, l'auteure s'amuse également à jouer avec les nerfs du lecteur jusqu'à la dernière phrase.
Je crois n'avoir jamais été autant frustrée en terminant un roman. J'ai espéré pendant toute ma lecture que ce pauvre Ben s'en sorte et le constat final reste amer.
Un très bon roman à l'atmosphère oppressante et à l'histoire bien ficelée, qui marquera à coup sûr les esprits.
Commenter  J’apprécie         563