Je n'ai jamais lu un thriller aussi horrifique et dérangeant que celui-ci :
Purgatoire des innocents. de
Karine Giebel j'ai été scotchée par
Glen affric dont l'équilibre bien/mal était savamment dosé. Il y avait de la lumière qui perçait dans ce livre. J'ai lu ensuite
Toutes blessent la dernière tue, écrit en 2013 et ce thriller m'avait profondément dérangée et heurtée mais tout était « supportable ».
Purgatoire des innocents écrit en 2008 est une encyclopédie extirpée de l'enfer baignant dans le sang et projetant le lecteur dans un mal-être nauséabond sans le moindre répit.
Un braquage qui tourne mal pour deux frères Raphaël et Will qui prennent en otage Sandra, une vétérinaire dans un bled perdu. Très vite, les rôles vont s'inverser, qui croyait prendre est pris.
Torture physique et mentale, pédophilie, sadisme extrême, l'auteure explore les abysses du mal de haut en bas en égratignant notre sensibilité qui est mise au plus mal. Elle décrit l'origine du mal au coeur de l'enfance, comment naît un psychopathe, comment il se repaît.
Un huit-clos insupportable sous fond de séquestration mentale et physique, où la violence est inouïe et nauséabonde. Finir ce bouquin m'a coûté au point de douter de ma santé mentale pour « m'abreuver » de telles horreurs écoeurantes.
J'ai acheté son dernier livre Et chaque fois mourir un peu, en espérant que l'auteure continuera sa reconversion dans la même veine de
Glen affric. le trop nuit à tout. Même à tout bon polar addictif.
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