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Critique de sweetie


Franz-Olivier Giesbert aime bien jouer avec les événements historiques; après La cuisinière d'Himmler, il nous offre, avec L'arracheuse de dents, une autre héroïne peu banale, Lucile Bradstock, sorte de Calamity Jane qui traverse deux siècles avec panache. Née en 1776, elle connaîtra les dérives de la Révolution française, s'embarquera sur un négrier pour l'Amérique, côtoiera les généraux de la guerre de Sécession, souffrira du génocide amérindien dans les Prairies pour enfin rendre l'âme le jour de ses cent ans. le déroulement des événements ne laisse aucun répit au lecteur et Giesbert, grâce à l'art romanesque, se permet d'attribuer des épithètes savoureuses aux plus grandes personnalités historiques : le général William T. Sherman promène sa « gueule de fanatique », le président Ulysses Grant est une « baderne mélancolique », Robespierre un « narcisse de boudoir », Jean-Jacques Rousseau, un « faux-cul » et le général Philip Sheridan, une « brute épaisse faite pour le néant d'où elle n'aurait jamais dû sortir ». Une lecture réjouissante qui entrelace parfaitement les aventures fantasques du personnage principal aux faits réels et connus.
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