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Critique de LambertValerie


Le schmock, ce mot qui vient du yiddish se définit comme un mot obscène, avec pour sens principal, celui retenu de fou, : meshughah si on prend un autre terme yiddish.
Le schmock, dans ce roman, c'est Hitler. Dans une fiction narrative, avec en toile de fond l'histoire de deux familles amies, de bourgeoisie allemande, sauf que l'une est juive et l'autre catholique et cette différence prendra tout son sens dans la tragédie de la seconde guerre mondiale orchestrée par les nazis et son leader Hitler. On n'apprend pas de choses essentielles sur la personnalité d'Hitler mais en revanche un éclairage est donné par l'auteur sur le peuple allemand qu'au final Hitler détestait le trouvant pleutre, " faisant preuve de trop de compassion envers les Juifs".
Sous l' aspect d'une fiction, l'auteur est, on le sent et on le voit très instruit sur tous les événements de cette guerre. En témoigne, notamment la petite bibliothèque du nazisme à la fin du livre, tous les références qu'il a lu et épluché.
L'humilité de l' auteur est toujours présente, il préférera citer et
écrira les noms des ouvrages des récits des survivants comme: la nuit D'Elie Wiesel et autre mentionnant qu'à son sens, seuls les survivants sont à même de témoigner sur le quotidien des camps de la mort.
À mon sens, très vrai, ne serait-ce qu'en pensant au travail fantastique qu'a accompli Claude Lanzman avec son documentaire : Shoah.
L'auteur, dans la noirceur de ce récit et de ses événements ne se départit jamais d'un humour féroce et grinçant connu sous la forme de l'humour juif.
Un livre à lire assurément qui contribue à cultiver la mémoire de l'humanité, un certain devoir de mémoire.























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