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3,81

sur 100 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Cynique et abrasif, ce comics est une vraie bonne surprise. Son histoire originale le fait entrer dans la cour des grands, n'hésitant pas à critiquer les gloires éphémères de stars très jeunes, qui finissent par disparaître aussi vite qu'elles sont apparues. Les dessins sont d'une clarté (presque purs j'ai envie de dire), ce qui rajoute à une aura un peu mystique et barre qui règne tout au long du récit. Une mention spéciale va à Luci, un très bon personnage clairement.
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Ce tome est le premier d'une série indépendante de toute autre. Il comprend les épisodes 1 à 5, initialement parus en 2014, écrits par Kieron Gillen, dessinés et encrés par Jamie McKelvie, avec une mise en couleurs réalisée par Matthew Wilson. Les couvertures ont été réalisées par McKelvie & Wilson. le tome comprend également les couvertures variantes réalisées par Bryan Lee O'Malley, Chip Zdarsky, Stephanie Hans, Kevin Wada, Becky Cloonan, ainsi que 3 couvertures variantes de McKelvie. Il comprend aussi la bande annonce de la série : 2 pages de bande dessinée conçue comme une collection de moments clé, rapprochés les uns des autres.

Le 31 décembre 1923, 4 personnes sont assises à une table ronde avec chacun un verre de vin. La table peut accueillir 12 personnes, et il y a un crâne sur la table, devant chacune des chaises vides. Une vieille femme avec un masque se tient debout, leur demande s'ils souhaitent ajouter quelque chose, les assure de son amour, leur dit au revoir et quitte la pièce. Baal (Hammon), Amaterasu, Minerva et Susannoo claquent des doigts avec leur main droite et le manoir explose, les tuant. le premier janvier 2014, dans le quartier résidentiel de Brockley dans le Sud de Londres, Laura Wilson (17 ans) sort de la maison de ses parents. Elle s'arrête dans des toilettes publiques pour se changer, avec une perruque rouge, et une robe blanche, complétée par un magnifique collier. Elle se rend au concert de la chanteuse pop Amaterasu, complètement sous le charme de son chant, comme tous les autres spectateurs. À la fin du concert, toutes les personnes présentes s'évanouissent pendant la dernière chanson. Laura est la première à reprendre connaissance. Elle constate qu'elle est observée par une femme habillée d'un costume blanc, qui connaît son prénom, qui la félicite d'être la première à reprendre conscience et qui s'allume une cigarette avec une flamme jaillie de son pouce droit.

Laura reconnaît en son interlocutrice Luci, une autre star de la pop qu'elle est également allée voir en concert. À sa grande surprise, Luci propose à Laura D aller rencontrer Amaterasu qui est en train de donner une interview dans le salon d'à côté. Dans la pièce, se trouve également une autre star pop Sakhmet. Répondant aux questions de l'intervieweuse Cassandra Igarashi, Amaterasu explique qu'elle est une déesse, qu'elle vit pour être source d'inspiration pour ses fans. Iagarashi la prend de haut, lui rappelant qu'elle est une jeune femme de 17 ans s'appelant en réalité Hazel Greenaway, originaire d'Exeter. Igarashi ne se laisse pas embobiner et indique qu'elle connaît la musique : le concept de Récurrence, une fois par siècle une douzaine de dieux s'incarnent sur Terre, et ils disposent de 2 ans de vie avant de mourir à nouveau. Elle estime que ces soi-disant dieux (Amaterasu, Luci, Sakhmet) sont des imposteurs ayant acquis un vernis de culture mythologique en lisant wikipedia. Tout d'un coup Sakhmet bondit de son canapé, distrait par un point rouge qui bouge sur le mur. Une pluie de balles s'abat sur la pièce, provenant de 2 tireurs d'élite postés sur le toit de l'immeuble d'en face. Luci décide de prendre les choses en main.

Kieron Gillen et Jamie McKelvie n'en sont pas à leur coup d'essai, ayant déjà réalisé la série indépendante Phonogram et une saison des Young Avengers pour Marvel. En prenant ce tome en main, le lecteur constate tout de suite le soin apporté à son design, depuis les couvertures très impressionnantes avec les gros plans de visage, aux pages d'intertitres, en passant par les sigles des popstars dans les petits badges ronds disposés en cercle. Ensuite, il est impressionné par l'apparence clinique et détachée des dessins. Jamie McKelvie utilise un trait noir très fin pour détourer les surfaces, donnant une impression de description précise, mêlée d'une impression de propreté, de netteté et de dessin très facile à lire. Il montre exactement les choses et les gens comme ils sont, tout en introduisant un degré de simplification, comme s'il ne s'attachait qu'à rendre des contours clairs et nets. le lecteur constate dans le même temps que le travail de mise en couleurs de Matthew Wilson complète et nourrit ces contours détourés, de manière simple, sans appliquer des dégradés aux milles nuances, ni en ajoutant des textures sur chaque surface. du coup, avec des formes aux contours nets et évidents, et une mise en couleurs cadrée, les cases prennent une apparence simple et évidente, offrant une lecture d'une grande facilité. de même l'intrigue s'avère très linéaire. Un groupe de jeunes gens prétend être la réincarnation de dieux pour une durée de 2 ans. La séquence d'ouverture indique au lecteur qu'il s'agit d'un fait attesté dans le cadre du récit. La dynamique du récit repose sur une enquête : quel est le dieu responsable du meurtre du juge Holmes ? Facile d'accès et simple de lecture.

Dès la première scène, le lecteur est happé par l'ambiance de mystère macabre (un crâne en gros plan, une forme de suicide collectif) et par le pouvoir de séduction des dessins. Ils sont propres sur eux et nets, avec des détails raffinés. le lecteur peut voir la forme des boutons de manchette assortie à la cravate, le collier de perle, le masque de perle d'Ananke richement décoré, le motif imprimé de sa robe, la forme des chaises au dossier très droit, les dalles du carrelage, etc. Il prend conscience qu'il ne manque que la sensation de texture des matériaux pour que la description soit complète, tout en se rendant compte que si le dessinateur ou le coloriste avait ajouté ces informations visuelles, les dessins deviendraient surchargés et illisibles. Avec cette entrée en matière, il devient sensible à la manière dont la narration visuelle apporte des informations. Rapidement, il observe comment les dessins montrent la personnalité des différents personnages divins, à commencer par leur tenue vestimentaire : le costume blanc chic et sophistiqué de Luci, les tenues changeantes de Morrigan en fonction de sa personnalité dominante du moment, le costume rouge haute couture de Baal Hadad porté sur un teeshirt et une chaîne en or, la robe vaporeuse d'Amaterasu. Cette attention apportée aux tenues vestimentaires participe visuellement à souligner l'importance que ces individus accordent à leur apparence.

De la même manière, la première scène attire l'attention du lecteur sur le choix du mobilier, sa disposition et la décoration d'intérieur. Effectivement par la suite, Jamie McKelvie continue à créer des environnements concrets et plein de personnalité. le lecteur reconnait immédiatement une rue résidentielle de Londres, avec ses maison bien alignées à 1 étage et ses fenêtres à guillotine, les coulisses de la scène avec leurs murs en brique non décorés et l'éclairage industriel, la salle d'audience où le juge Holmes entend la déposition piquante de Luci, le petit jardinet minable de la maison des parents d'Eleanor Rigby, la décoration m'as-tu-vu de l'appartement de Baal… Progressivement, le lecteur se rend compte de la manière dont McKelvie accentue discrètement une expression de visage de ci de là, conférant également un petit supplément d'âme au personnage en train de s'exprimer. L'artiste n'est pas en reste pour les moments spectaculaires comme des bris de vitre, une tête qui explose, une tête tranchée, un mur composé de visages d'Ananke, une nuée de corbeaux… Même s'il utilise beaucoup la succession de têtes en train de parler pour les dialogues, Jamie McKelvie conçoit ces champs et contrechamps de manière différente pour chaque discussion, avec des visages expressifs, que ce soit par le regard, par la forme de la bouche, et même par l'inclinaison de la tête.

L'écriture de Kieron Gillen s'avère tout aussi séduisante. Il est difficile de résister à ses dieux hautains, à l'aura irrésistible, à la célébrité sans remords, au caractère difficile. Ils sont humanisés au travers du regard de Laura Wilson, une vraie fan qui les côtoie et qui n'hésite pas à s'impliquer personnellement pour les aider, surtout pour aider Luci. Au-delà de l'enquête pour découvrir le vrai coupable du meurtre du Judge Holmes, le lecteur prend plaisir à côtoyer lui aussi ces individus hautains, confiants dans leur supériorité par rapport aux simples humains, mais aussi tragiques car ils savent qu'ils ne disposent que de 2 ans pour profiter de leur condition. Bien sûr, le lecteur peut y lire une métaphore de la jeunesse, de cet âge de tous les possibles, des découvertes et d'un rythme de vie effréné. S'il est en phase avec la culture pop de Kieron Gillen, il relève des clins d'oeil discrets à quelques chansons. Par exemple, quand aura Wilson indique qu'elle a tout juste 17 ans, Luci complète sa phrase par une autre phrase extraite de I saw her standing there, des Beatles. Mais ces références sont en arrière-plan de la narration, sans jamais devenir l'unique intérêt de la lecture. Ce premier tome se focalise sur la relation entre Laura et Luci. Cette dernière révèle la déité qu'elle incarne dès sa première apparition, et le lecteur découvre avec surprise que le scénariste développe un portrait social et psychologique aussi inattendu que pénétrant de cette personne. La mort survenant dans le dernier épisode rappelle également que l'histoire s'ouvre avec un gros plan sur un crâne, déjà un symbole de la mort.

Ce premier tome remplit pleinement son office : le lecteur sait qu'il reviendra pour connaître la suite de l'histoire, totalement fasciné par ces individus se déclarant divinité. Il est sous le charme de l'élégance des dessins des Jamie McKelvie et de la mise en couleurs de Matthew Wilson. Il est séduit par la personnalité de la narration, intelligente, cultivée, matoise.
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« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, je viens vous déclarer officiellement que j'aime Lucifer.

-Lucifer… le méchant chat dans Cendrillon ?

-Mais non ! Lucifer !

-…

-Satan ! L'ange déchu ! Morningstar ! le PDG de l'enfer !

-Aaaaaah, Lucifer… et donc tu kiffes le… QUOI ?!

-Hé oui, après la lecture de Faust Départ, me voilà séduite, conquise, tombée sous son charme vénéneux.

Or donc, tous les 90 ans, douze déités s'incarnent sur Terre pour former le panthéon : un ensemble de dieux inspirant les humains. Il ne leur reste que deux ans à vivre lorsqu'ils découvrent leur nature divine. Laura, lycéenne, rencontre Lucifer qui l'introduit auprès d'Amaterasu après un concert de cette dernière.

-Et alors ?

-Et alors cette rencontre va changer sa vie.

-Et c'est original en quoi, exactement ?

-En ce que ces dieux sont auréolés de mystère et que je brûle d'en savoir plus sur eux !

-Ben t'as qu'à ouvrir n'importe quel traité de mythologie.

-Mais non ! Enfin, si, mais dans l'histoire, je veux dire ! Sont-ils vraiment sincères ? Sont-ils des arnaqueurs ? Quels sont les liens qui les unissent ? S'aiment-ils ? Comment peut-on vivre sereinement en sachant qu'on n'a plus que deux ans à vivre ? Pourquoi Baal a-t-il l'air constamment énervé ? Et Minerva, ça va, pas trop dur d'être une déesse de douze ans ?

La rencontre de fans va changer de ton pour devenir une énigme à résoudre. Voilà qui est plus intéressant que les émois de fan de Laura.

-Et pourquoi cette passion soudaine pour l'incarnation du mal ?

-Parce qu'elle se montre mortellement séduisante et spirituelle. Lucifer possède une grande qualité : ses textes sont drôles, subtils et décalés. Je comprends que Laura soit éblouie : l'intérêt de cette divinité te rend exceptionnelle. Ce personnage révèle plusieurs facettes : tour à tour pervers, intrigant, manipulateur, irritant, arrogant, irrésistiblement drôle catégorie humour noir et… touchant aussi.

-Touchant ? Lucifer… t'émeut ?

-Avoue qu'il y avait du défi ! Et oui, Lulu m'a émue : j'ai admiré sa large palette d'émotions. A mon sens, c'est l'atout le plus important de ce tome.

-Laura est falote, à côté, non ?

-Oui et non. Elle n'existe que par sa fascination pour le panthéon, c'est vrai. Je n'y accorde pas beaucoup d'importance : j'ai reconnu chez elle la puissance de l'addiction quand on est vieil ado, la fougue qui te fait faire n'importe quoi. Ensuite, sa façon de se parler à elle-même m'a fait sourire : tellement authentique.

Et puis, graphiquement, c'est très beau et lumineux ! Certains jugeront le dessin excessivement lisse peut-être, j'avoue que j'ai aimé ce graphisme clair, coloré et spectaculaire.

-Oui, on sait que tu aimes les pluies de paillettes...

-Oh non, pas que ! J'aime les robes en corbeaux aussi. Et je veux aussi avoir des cheveux roux flamboyant, et puis après j'ferai des galas, mon public se prosternera devant moi…

-Popopop ! Qu'est-ce qu'on a dit, Dédé ?

-…Pas chanter… pardon…

Faust Départ m'a convaincue par sa qualité graphique et scénaristique. J'ai été agréablement étonnée aussi de voir que le titre représente une diversité sans complexe. Je suis curieuse de voir si la série va tenir ses promesses. En attendant, elle représente quelque chose que j'aime beaucoup en littérature.

-Quoi donc ?

-Un pont vers d'autres connaissances. Je compte bien me documenter davantage sur Baal et Morrigan, entre autres. Si vous connaissez des références intéressantes, n'hésitez pas, les commentaires sont dessous. »
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Je dois ma découverte de The wicked and the divine au hasard, en flânant dans une librairie. La couverture d’abord puis le résumé, ont plus qu’attisé ma curiosité. Quelques jours après, j’ai fini par acheter les deux premiers tomes parus en France.

Il a suffit d’une seule phrase pour que je sois obsédée par ce comics. « Ce n’est pas parce que vous êtes immortel que vous vivrez pour toujours ». Imaginez que presque tous les 90 ans, 12 dieux se réincarnent dans le corps de jeunes adultes. Ils sont, à chaque fois, adulés et admirés. Une seule contraintes, la réincarnation ne dure que deux ans, ils meurent pour attendre leur prochain retour.
L’histoire se déroule au XXIème siècle et ces dieux sont des pop stars. Ils suscitent des mouvements de foules, mais aussi, autant d’amour de la part de leur fans que de haine de la part de ceux qui les jalousent. Une atmosphère quasi mystique plane autour d’eux. The wicked and the divine est une belle métaphore sur la gloire éphémère dans nos sociétés contemporaines. N’importe qui peut passer d’inconnu à star planétaire mais il peut, aussi vite, se retrouver plus bas que terre. Les personnages du comics représentent aussi ce culte de la jeunesse qui obsède et hante beaucoup d’entre nous. En plus d’être un excellent divertissement, le livre est d’une profondeur saisissante.

Un visuel est à couper le souffle. Les auteurs ont mis le paquet sur le visuel: les couleurs sont intenses et pop, les traits des personnages précis. L’accent est mis sur leurs postures et expressions qui sont précises et le moindre détail est travaillé au bistouri. Les dessins sont magnifiques et hypnotisant. Ce qui nous donne des planches ultra dynamiques qui saisissent autant l’œil qu’ils suscitent des émotions. Bravo donc au dessinateur, Jamie McKelvie et Matthew Wilson pour cette palette de couleurs explosives.

Une histoire intrigante. La première force du comics est son intrigue mystérieuse, ce premier tome nous offre un avant goût du talent de scénariste de Kieron Gillen (Thor, Star wars, X-men: Schism, Young Avengers, Iron man, etc.). Beaucoup de questions restent en suspens et j’ai hâte de lire le second tome qui est, heureusement, en ma possession. De la première planche à la dernière, il y a cette tension qui ne vous quitte pas et qui vous donne envie de tourner les pages. Et ce bouquet final, on en parle ? J’ai été subjuguée devant tant de maîtrise et de talent pour ficeler une histoire qui nous réserve bien des surprises.
Des personnages puissants. Ce qui fait aussi la force de ce comics ce sont ses personnages. Comme si cette fascination que le commun des mortels a pour ces dieux déteint sur le lecteur. Les protagonistes ont une présence, un charisme fou. J’ai été particulièrement subjuguée par Lucifer, dites, Luci (image ci-dessus). C’est en soi original de représenter le rois des ténèbres par une femme et j’ai adoré. Avec sa personnalité versatile, impulsive, elle va se retrouver piégée victime d’un complot. Une humaine l’aidera dans sa quête pour découvrir qui veut lui nuire. Sexy, elle sait jouer avec le contraste masculin féminin avec son look à la David Bowie.
Je suis tombée amoureuse de The wicked and the divine. Un gros coup de cœur, parmi mes lectures préférées de 2017. Un graphisme à couper le souffle. Des personnages charismatiques. Une histoire envoûtante et intrigante. Un comics magnifique, magique et ensorcelant. Sacrément original.
Lien : https://lesinstantsvolesalav..
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Point de super héros ici, mais des divinités se réincarnant tous les 90 ans pour une durée de 2 ans.
Adulées par les foules et élevées au rang de pop-stars, ces divinités dérangent autant qu'elles fascinent. de son côté, Laura, jeune londonienne à la vie on ne peut plus normale, se retrouve embarquée parmi ces êtres incroyables à la suite d'un concert d'Amaterasu (Déesses du soleil et des hautes pleines célestes) dont elle est une fan inconditionnelle. Cependant un évènement survenant lors de cette soirée va mettre en délicatesse l'un de ces dieux et la poussera à mener l'enquête !

Kieron Gillen autant passionné par la mythologie que par la musique, a souhaité mélanger ces deux mondes afin de montrer que la musique peut être une forme de magie, ainsi que sa vision de la starification aussi extrême qu'éphémère.

C'est ainsi que nous suivons des personnages évoquant les Daft Punk, Rihanna, Kanye West, ou encore David Bowie dans les rôles de Lucifer, Baal, Amaterasu, Sekhmet ou encore Minerva.

Côté graphisme, autant le dire tout de suite, c'est une véritable merveille ! Les dessins sont riches en détails, il vous faudra d'ailleurs probablement revenir plusieurs fois pour y repérer un infime détail. Les visages sont riches en expressions. Côté couleurs, on en prend plein la vue, les diverses ambiances sont magnifiquement diversifiées. Que ce soit la richesse d'effets lumineux d'une salle de concert, la tristesse d'une salle de tribunal ou bien la noirceur d'une gare de métro désaffectée, tout est superbement réalisé. de quoi émoustiller vos rétines.

Le récit est d'une fluidité incroyable et nous emporte littéralement dans une réflexion sur la pratique de l'art sous toutes ses formes. Les scènes s'enchainent à un rythme effréné et nous baladent de manière efficace tout au long de l'enquête jusqu'à une superbe fin qui bien que très conclusive, nous donne une très forte envie de connaître la suite sur l'instant !

Cette pépite n'est, à n'en pas douter, que le début d'une grande série qui n'a pas fini de nous surprendre.

A lire absolument !!!
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Cet incroyable comics modernise nos mythologies en métamorphosant les stars de la musique pop en véritables dieux vivants aux pouvoir mystérieux. Chacune de leur apparition et concert déchaîne des milliers de personnes, les plongeant dans une sorte de transe. J'ai beaucoup aimé cette métaphore de la relation artistes/fans que je trouve assez juste.

Mais dans ces pages, on trouve aussi une ode sincère à la pop culture : j'ai adoré que les dieux ressemblent à des stars que nous connaissons (Rihanna, Prince, David Bowie,…) et incarne chacun un style de musique ou une tendance. Les graphismes aux lignes lisses et aux couleurs explosives participent aussi à l'hommage. Ajouté à cela une myriade de références et de clins d'oeil (citations de paroles de chansons, mention d'un événement marquant dans le monde de la musique,…), vous obtenez une lecture très agréable.

Parallèlement, ce comics propose aussi une réflexion sur notre société de consommation qui honore la superficialité et où les gloires éphémères pullulent, parfois authentiques, parfois corrompues.

Et bien que certains dialogues ou enchaînements d'idées soient un peu difficiles à suivre, cette lecture est une très belle surprise pour moi et un univers que j'ai envie de faire découvrir !
Lien : https://thebmuffin.wordpress..
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Un tome 1 somptueux j'ai vraiment apprécié cette bd de la part de son scénario vraiment agréable et surprenant nos personnages nous font du charme et ces graphisme c'est de la folie vraiment incroyable cette bd a tout pour rentrée au panthéon des must
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