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Citations sur C'est aujourd'hui (22)

Dans ce monde de la BD où l’on fait si peu d’expérimentations, où les transgressions sont si rares, où les auteurs ne donnent pratiquement jamais leur avis sur les choses importantes, où presque personne ne proteste contre rien, où la routine nous amène à devoir gagner notre vie en accomplissant toujours, ou presque toujours, les mêmes travaux, où nous autres professionnels finissons par peu à peu par croupir, mais sans hausser le ton pour ne pas déranger l’éditeur ni agacer le client, rencontrer tout à coup l’oncle Pablo, un personnage de papier racontant une histoire curieuse avec un montage narratif insolite et nous parlant comme à des lecteurs authentiquement adultes, sans crainte de scandaliser ou de manquer de respect aux clients… Eh bien, que voulez-vous que je vous dise ? Je pense que pour une fois, et sans que ça serve de précédent, nous devrions l’accepter.
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Pourquoi la beauté des femmes a-t-elle autant d’importance pour les hommes ?
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À la question Vous êtes féministe ? – Je suis partisan de l’égalité entre les hommes et les femmes : droits égaux et obligation égales ; entre hommes et femmes, entre Blancs et Noirs, entre musulmans et chrétiens… Et je pense que les postes ou les emplois de pouvoir doivent être occupés par le plus préparé, que ce soit un homme ou une femme. Je ne comprends pas cette histoire de discrimination positive, une quantité égale d’hommes et de femmes par obligation, une quantité égale d’intelligents et d’idiots. Pourquoi pas que des hommes ? À formation égale - si elle existe, comme elle le devrait - opportunité égale. C’est le talent d’une personne, et non son genre, qui fait sa valeur. Et par ailleurs, je n’ai jamais aimé le fait d’apposer mon non à certains mots pour en camoufler la signification, pour qu’ils paraissent acceptables alors qu’ils ne le sont pas. Dictature du prolétariat, par exemple, ou discrimination positive, démocratie organique… Non à la dictature, qu’elle soit du prolétariat ou du bon Dieu, non à la discrimination, ni féministe ni machiste, et oui à la Démocratie, tout simplement, avec un grand D, avec son Suffrage Universel, ses Droits de l’Homme et ses Libertés Garanties.
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Les états ont de moins en moins de pouvoir. Les banques, l’argent, ce que par euphémisme, avec la complicité des médias de communication, nous appelons Les marchés, les fonds vautours, ou la Troïka, sont les maîtres de tout. Ce sont eux qui commandent. En ce moment, dans le monde, ce sont eux qui le pouvoir total. Aujourd’hui les états ne servent plus à rien. D’ailleurs presque personne ne sert plus à rien : en ce XXIe siècle, moins de 5% de la population produira les biens et services que consomment le reste. Que fera le reste de la population ? Il faut de moins en moins de gens pour produire la même chose. Chaque fois que la technologie crée, par exemple, dix mille postes de travail qualifié, elle détruit cent mille postes de travail de personnes non qualifiées. Nous sommes trop nombreux. Autrefois, une bonne guerre aurait réduit l’excès de population.
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Chaque désillusion, chaque désamour, chaque perte de foi, chaque frustration crée en toi un désintérêt. Chaque trahison te porte à la défiance, chaque déception à la désillusion. Chaque coup que te donne la vie te pousse à l’insensibilité. Chaque expérience douloureuse te prédispose à ne plus vouloir sortir de ta tanière. Et peu à peu, tu renonces aux choses. Aux choses qui ne t’importent plus, dont tu n’as plus envie. Et tu commences à dire non à tout. Tu ne veux plus voir certaines personnes. Tu ne veux plus te rendre à certains événements, ni figurer sur certaines listes, ni sur certaines photos. Tu veux seulement qu’on te laisse tranquille. Et c’est comme ça que tu t’enfermes dans ta chrysalide.
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La vie a continué, ou plutôt la mort a continué. J’avais déjà commencé à mourir. La chrysalide avait déjà commencé à se former autour de moi, et petit à petit, elle allait s’endurcir et m’emprisonner un peu plus jour après jour. Il y en a qui considèrent que parler de la mort est de mauvais goût. Il y en a même qui ne supporte pas qu’on en parle. Je ne comprends pas pourquoi. C’est quelque chose dont savons tous que ça doit arriver. Ne pas en parler ne l’empêchera pas. C’est comme quand il faut aller chez le dentiste, personne n’aime y aller. Mais tu as rendez-vous et tu sais qu’arrivera le jour où tu te réveilleras le matin en disant : C’est aujourd’hui. Je ne sais pas si je paniquerai quand viendra mon dernier moment. J’aimerais être serein, accepter que le spectacle est terminé, et, dans le meilleur état d’esprit possible, dire C’est aujourd’hui.
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On ne finit jamais de connaître entièrement une personne. On a beau croire qu’on la connaît bien, il y a toujours, dissimulés dans les replis de sa peau, des pensées, des sentiments et des souvenirs qui ne se montrent jamais.
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Quand j’étais plus jeune, je disais souvent à mes amis que j’aurais aimé être plusieurs personnes. Un Pablo en plusieurs personnes. Un Pablito se serait consacré à apprendre à lire, à être sage, à se cultiver, à tout connaître. Un autre se serait consacré à dessiner, seulement à dessiner, à apprendre le dessin, à être un grand dessinateur. Un autre se serait consacré aux femmes, à draguer, à boire et à baiser, à s’éclater physiquement, à jouir de sa part animale. Un autre à voyager, à connaître le monde, à voir comment sont les autres pays.
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Souviens-toi de tout ce que disait le poète Omar Khayyam que nous admirions et aimions tant quand nous étions jeunes : Vis le moment présent, car la vie entière se trouve dans ce moment qui passe.
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Aujourd’hui en me regardant dans le miroir de la salle de bains, je me suis trouvé face à un vieil homme aux cheveux blancs dont je ne sais qui il est.
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