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Critique de Palindrome1881


Le Goncourt serait- il cérébralement mort ?

L'autrice-narratrice fait dans les "si" 20 ans après la disparition de son compagnon. J'ai envie d'en rajouter un "et si Claude n'était pas mort, ce Goncourt nous aurait été épargné, mais Brigitte n'aurait pas gagné à qui veut des millions".
Ce roman parle pour ne rien dire, on revisite la cool attitude des trentenaires aux alentours de l'an 2000. L'autrice nous livre de la psychologie de bazar, un récit dénué de style littéraire, ça se lit vite parce qu'il n'y a aucune exigence sur le fond et la forme. Les informations sur le nom des rues, le titre d'une chanson, une moto japonaise, un groupe de musique ont pour sources Google, Wikipedia, les forums.... c'est dire.
Bref, c'est sûr, Yourcenar à côté, ça décoiffe, pardon pour l'analogie, Pardon Marguerite ai- je envie d'écrire. Oui l'écriture auréolée c'est cela aujourd'hui. le prochain Goncourt sera-t-il écrit par une machine ? Ça ne pourra être pire, puisque celui- ci a été décerné à un récit sans intérêt où l'autrice, vingt ans après le décès de son compagnon, révisite les événements de sa mort en moto, tous les hasards et toutes les coïncidences qui ont conduit au drame. Malheureusement un gros bobo de la vie (tout le monde en a vécu au moins un) ne fait pas forcément un thème encore moins un livre mémorable. Parce qu' atteindre l'universel nécessite don de soi et réflexion sur l'humanité, et donc de s'extraire du "je" assommant, pompeux, pompant. Relisez Yourcenar, vous comprendrez, peut-être ? Et là, je m'adresse à Brigitte.
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