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Critique de bleuchocolat


Ce livre est une pure gourmandise que j'ai savourée au soleil, confortablement installée dans ma chaise longue… et le soir, il était fini, même si j'ai essayé de le faire durer, comme un morceau de torta caprese, petit bout par petit bout.
J'ai eu le plaisir de retourner l'espace de quelques heures sur la côte amalfitaine que j'ai découverte il y a quatre ans. J'étais attablée au bar de Mamma Maria, typique nonna, un peu bourrue mais au grand coeur, avec face à moi le bleu de la mer, tout autour, le brouhaha des anciens jouant à scopa, et le défilé des clients du bar, centre vital de ce petit village. C'est ici que Sofia a trouvé refuge, après une rupture amoureuse avec son fiancé Jérôme, insensible aux charmes si nombreux de l'Italie : pour lui, il était inconcevable de quitter Paris pour venir la rejoindre. C'est là qu'elle va se reconstruire, que sa vie va trouver un sens, un but : venir en aide à Souma et son fils Mustapha, deux migrants arrivés de Libye. Il faudra ruser et venir à bout des réticences et préjugés, dans un pays où la mentalité d'un Salvini a fait tache d'huile. Pourtant, c'est la solidarité et l'amitié qui l'emporteront. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu ce qu'on appelle aujourd'hui de façon assez laide un « feel good book ». Legardinier ou Gounelle ne m'ont jamais emballée ; mais là, j'ai tout aimé (bon, ayant des origines italiennes et adorant m'y rendre régulièrement, cela démarrait déjà sous les meilleurs auspices), les saveurs, les couleurs, les musiques (allez écouter la playlist de Mamma Maria), les plats, et un cocktail que j'ai hâte de tester : l'Amalfitano, variante locale du spritz. L'écriture de Serena Giuliano est fine, et nous fait passer du rire aux larmes, notamment lorsque Sofia évoque combien sa grand-mère lui manque, combien elle la retrouve dans les petites choses de sa maison … j'ai souvent eu les larmes aux yeux en pensant à ma propre grand-mère italienne. Les moments drôles sont légions également, notamment lorsque l'auteur met l'accent sur les différences de moeurs entre Français et Italiens (ah ! la question du bidet !)
En refermant ce livre, une seule envie : boucler ma valise pour la poser quelques jours à Sorrente afin de sillonner la côte amalfitaine !

NB : Pour ceux qui ne connaissent pas et pour prolonger ce voyage d'Italie, je vous invite à découvrir la websérie "les Ritals" : rires garantis !
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