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Critique de monito


Dix ans, trois époques, trois personnages principaux tous liés les uns aux autres et plus particulièrement Paul le père de Fenno qui fera en Grèce la connaissance de Fern qui rencontrera Fenno dix ans après avoir connu son père.

A l'instar de The Hours, chacun des 3 personnages vit la même chose à des temps différents. Chacun vit la vie dans ses peines et ses joies et dans ces occasions manquées, ces non-dits qui jalonnent les parcours.

Jours de juin est aussi l'histoire d'une famille, le rapport à l'amour, à l'amitié, à la maladie, au mal-être et au couple…

Julia Glass embrasse tous ces sujets, trop peut-être pour bien les étreindre mais dans son écriture on retrouve aussi le peu de temps qui nous est donné pour se retrouver seul avec soi et faire le point quand la vie souvent va trop vite.

Contrairement aux romans français contemporains souvent trop courts, les auteurs anglo-saxons n'hésitent pas devant les histoires longues. Celles où on peut prendre le temps d'entrer lentement, à son rythme, pour juste s'y trouver bien jusqu'à s'y retrouver.

C'est Fenno qui a le rôle et la place principale. Il est le coeur de l'histoire plus de la moitié du roman. C'est un type bien, un peu mal dans ses pompes, qui s'est déraciné pour mieux s'implanter mais qui somme toute reste inscrit dans une obligation : on est d'où on naît. Sans jamais renoncer à ce qu'il est, il refuse de l'afficher et de le porter en bandoulière, ce fils qui n'a jamais vraiment su dire ni entendre dire l'amour qu'on porte en soi.

Jours de juin… un beau roman de début d'été qui ouvre les prémices du temps de la lecture retrouvée.
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