Je ne boirai plus de vin aujourd’hui. Je me suis lavé les dents. Et le vin après le dentifrice, c’est comme une soupe aux vermicelles avec le café du matin. (p. 262)
Si je ne vous envoie aucun mail de la journée, vous vous plaignez. Et si je vous envoie 14 mails en cinq heures, vous vous plaignez aussi. J'ai l'impression que je ne peux pas vous contenter, chère Emmi. (p. 107)
Quand je vois un nouveau mail de vous, mon coeur bat. Aujourd'hui, comme hier et comme il y a sept mois.
Nous partons de la ligne d'arrivée, et il n'y a qu'une direction possible: en arrière. Nous faisons route vers le désenchantement.
Les êtres exceptionnels comme elle sont envoyés sur terre pour combattre la tristesse. Il y en a très peu. Je ne sais pas ce que j'ai fait pour la mériter : mais, soudain, je l'ai eue à mes côtés.
Elle dit : Emmi n'a pas besoin de distractions. Elle ne dépenserait pas d'énergie pour une "distraction". Quand Emmi s'investit, c'est qu'elle "veut" quelque chose. Et quand Emmi veut quelque chose, elle n'en veut pas seulement beaucoup. Quand Emmi veut quelque chose, elle veut tout.
Ecrire, c'est comme embrasser mais sans les lèvres. Ecrire, c'est embrasser avec l'esprit.
En effet, il y a deux types d'hommes que je ne peux pas supporter : les hommes ivres et les ascètes.
Cher Leo, quand vous ne m'écrivez pas pendant trois jours, j'ai deux réactions : 1. Je suis étonnée. 2. Je ressens un manque. Ce n'est pas très agréable. Faites quelque chose ! Emmi.
Après coup, on vit souvent des choses qui n'étaient pas possible d'avance. En général, ce ne sont pas les plus mauvaises expériences.