Il faut toujours que j'imagine le pire, pour me construire des défenses qui me permettront de le supporter s'il se produit.
Écrire, c’est comme embrasser, mais sans les lèvres. Écrire, c’est embrasser avec l’esprit. Emmi, Emmi, Emmi.
Écrire, c'est comme embrasser, mais sans les lèvres. Écrire, c'est embrasser avec l'esprit.
Il ne faut pas penser à la "perte". Y penser, c'est déjà perdre.
Quest-ce que l'adultère ? Un mail ? Ou une voix ? Ou un parfum ? Ou un baiser ?
Postface sur mon pyjama. J'ai écrit : "il faut le voir et le toucher." Vous répondez que, prononcée pat quelqu'un d'autre, cette phrase aurait été de la drague maladroite. Je m'insurge. J'exige qu'à l'avenir vous reconnaissiez que ma drague maladroite est de la drague maladroite, comme vous le feriez pour un autre. Laissez-moi être aussi maladroit que je le suis. Pour en revenir à mon pyjama : vous devriez vraiment le toucher, c'est une sensation exceptionnelle. Donnez-moi votre adresse, je vous enverrai un échantillon. (Toujours maladroit ?) Bonne nuit !
J'ai essayé plusieurs fois de digérer votre mail, malheureusement il continuait à me donner la nausée. A présent, c'est devenu une fade bouillie. Vous demandez si je voulais que Mia vous dise à quel point ma vie de famille est parfaite et idyllique ? Cher Leo, avec Mia vous commettez une grosse erreur. Ma vie de famille, avec tous ses bons côtés, est loin d'être parfaite. La "vie de famille" en soi ne repose pas sur la perfection mais sur l'endurance, la patience, l'indulgence et les bras démis des enfants. Puis-je, exceptionnellement, me référer à une longue expérience que - désolée - je ne reconnais ni à vous ni à Mia ? "Idylle familiale" est un oxymore, une association de mots qui se contredisent : on a soit la famille, soit l'idylle.
《 Mais la musique est vie, tant qu’elle résonne, rien ne meurt 》chapitre 8.
Vous êtes juste le fantasme de ma femme, l’illusion d’un bonheur sentimental sans limite, un ravissement éthéré, une utopie d’amour, mais entièrement forgé de mots.
Tu es quelqu’un qui répond aux questions que je n’ai pas posées [...]