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Hum ... Je crois que ce livre est assez typique de ce que je n'aime pas dans la littérature parlant des adolescents. Et je dois également noter que je suis définitivement un très mauvais public pour ce genre d'oeuvre.

Se passant dans le San-Fransisco des années 1970, on suit Minnie, jeune adolescente de 15 ans puis 16 qui commence sa jeunesse. Et honnêtement, le principal mot d'ordre en ce qui a concerné ma lecture était que ce personnage aurait pu finir par crever que ça ne m'aurait pas plus intéressé. Je suis assez méchant là-dessus, mais ce personnage de jeune fille paumé qui finit par tomber (super vite) dans une série d'excès assez violent est tellement éloigné de moi, de ma vie et de ma façon de voir les choses que je n'ai eu aucune espèce d'empathie pour elle. Pire, je la trouvais arrogante, prétentieuse, précieuse et rasoir. J'ai bien conscience qu'une partie de cela vient de la volonté de l'auteure qui essaye de faire comprendre les tournoiements d'une ado paumée, le bordel qu'est sa vie et sa façon de penser, mais cela a eut un effet bien trop fort à mon égard, et je referme le livre en pensant "vas où tu veux, je m'en fous". Ce qui n'est pas une bonne chose quant à garder l'histoire en tête.
D'autre part, le récit se concentre sur une vision de l'adolescence telle que je ne l'ai jamais eu (alcool, sexe, drogue, communauté parfois craignos, gens "cool" mais paumés ...) et très loin de ce que j'ai connu, vécu, ou de la façon dont encore aujourd'hui je considère l'adolescence. Je me sens très peu en empathie avec ces personnages, parce que je n'ai jamais connus ces délires d'ado, penchant plutôt vers un désir ardent de pouvoir enfin être adulte. Dans tout les sens du terme. Ces adolescents qui brulent leurs jeunesses sont donc à l'opposé de ce que je suis, et je n'arrive décidément pas à le comprendre. Bref, je me suis retrouvé devant des personnages trop éloignés de moi pour pouvoir établir un quelconque lien avec eux, et au final j'ai fini le livre sur un sentiment d'inachevé et de distanciation de son propos.

C'est clairement une lecture qui n'est pas pour moi : l'adolescence y est traité d'une façon que je n'aime pas, les personnages ne m'ont pas plus et je n'ai pas été investi dans ce que vivait Minnie. Autant dire que je suis totalement passé à côté, du coup. Pour autant je reconnais une qualité dans l'écriture et le mélange avec le dessin donne un côté neuf au récit, qui est plutôt bien mené. Mais ce n'est pas pour moi, tout simplement.
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Vite, trop vite est un roman graphique genre que je n'ai pas lu depuis un bon moment.
Quand je l'ai vu à une braderie, j'ai craqué pour la couverture. Au niveau graphique, ce livre est vraiment beau. Il y a de grands dessins d'une page comme la couverture et ce sont ceux là qui m'ont vraiment fait vibrer. Des planches de BD classiques en noir et blanc et d'autres dessins insérés dans une page de texte.
Le petit plus: le titre écrit sur un calque. On soulève le calque et le dessin est intacte.
Justement le dessin de la couverture représente Minnie une ado de 15 ans qui vit à San Francisco dans les années 70.
Le texte est en fait le journal intime de Minnie. C'est assez cru mais certainement réaliste.
Triste et désespérée.
Minnie ne se trouve pas belle. Sa mère ne s'occupe pas d'elle ne lui témoigne aucun geste d'affection. Elle boit et se drogue. Elle cumule les petits amis dont Monroe un homme de 35 ans un habitué si j'ose dire.

Minnie finit par coucher avec lui.
on pourrait penser "quelle petite garce de coucher avec le compagnon de sa mère" ! Ben ça, on le pense 30 secondes seulement et après on se noie dans le désespoir de Minnie qui ne recherche que de l'affection, de l'amour et de la tendresse.
Elle est maladroite bien sur et enchaîne les bêtises. Monroe devient une obsession. Coucher avec d'autres aussi. Parce qu'elle se sent seule, malheureuse, qu'elle a besoin d'être touchée, de toucher, de s'accrocher à quelqu'un. Evidemment, ces relations ne sont que frustrantes parce que ce n'est pas de l'amour.

Le texte est dur, cru. J'ai ressenti plein de tristesse, pour cette ado qui s'enfonce dans les galères: coucheries qui mènent nulle part, décrochage scolaire, drogue...
Mon petit coeur de bisounours a saigné et a eu des envies de mettre des claques à cette mère indigne.
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Les autres critiques le disent très bien. Un roman et un roman graphique, les deux à la fois, pour découvrir au plus près une adolescence sans limites et une créatrice en puissance. Des passages d'une belle intensité sur l'intelligence et les sentiments si difficiles à cerner et à partager. Une belle lecture, plutôt décoiffante!
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Bienvenue dans le San Francisco des années 1970. Nous avons entre les mains un petit bijou: le journal intime de Minnie, adolescente de 15 ans, en proie avec ses problèmes: le divorce de ses parents, une mère un peu trop hippie, le décrochage scolaire, la drogue, le sexe avec des hommes plus âgés.

C'est le texte émouvant d'une gamine qui lutte contre des sentiments contradictoires et essaie tant bien que mal de trouver sa voie dans le monde étrange des adultes. Un récit initiatique assez optimiste malgré la lente descente aux enfers de son héroïne.

Une belle découverte pour ce livre original, à la limite du roman graphique puisque des planches de BD et autres illustrations viennent agrémenter le récit.
Lien : http://troisfillesetunlivre...
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> https://booksandrap.wordpress.com/2016/10/21/vite-trop-vite-phoebe-gloeckner/


Avis : En refermant ce livre, je suis assez mitigée je dois l'avouer.
J'ai adoré l'objet livre, le format journal intime nous permet vraiment nous en tant que lecteur de nous sentir vraiment très proche de Minnie, connaitre toutes ses pensées, ses peurs et ses réflexions. C'est un format vraiment très spécial qui m'a toujours beaucoup plu. Les illustrations à l'intérieur et les passages en BD rajoute ce petit quelque chose à l'histoire. Ça apporte beaucoup de plaisir à la lecture de tomber sur des dessins (sublimes dit en passant) qui illustre vraiment bien ses propos. Ça donne du rythme et une dimension très sympathique.


Malheureusement le contenu même de l'histoire m'a un peu moins emballé. Avec « La belle colère » je ne suis généralement jamais déçue. J'aime le style des auteurs, j'aime le fait d'utiliser des adolescents pour aborder des problèmes de société parfois plus graves que d'autres. J'ai toujours eu de très beaux coups de coeur, mais là ça l'a un peu moins fait. Attention ne vous méprenez pas, ce fût tout de même une bonne lecture, divertissante et addictive.


Je me rend compte que je ne vous ai pas vraiment expliqué de quoi parlait cette histoire. le titre résumant parfaitement cette quête géante d'identité dont nous plonge l'auteur Phoebe Gloeckner dès les premières lignes. On fait la connaissance de Minnie, une adolescente d'à peine 15 ans qui veut aller bien trop vite. Grandir trop vite, connaître les choses de la vie trop vite, vivre trop vite. Elle entame une liaison avec un proche ami à sa mère, 20 ans plus âgé qu'elle. Fréquente des garçons pour le frisson du sexe, sans se poser plus de questions, se mets à fréquenter des personnes douteuses, plonge dans un monde qui la dépasse et se perds complètement.
J'ai adoré le thème et l'histoire en elle-même, c'est toujours intéréssant et poignant de suivre les péripéties d'une ado de 15 ans tête brulée et vivante à 2000% qui se veut être libre et comblée. Et pourtant certaines petites choses, on clairement freiné l'arrivée de mon coup de coeur qui sommeillait dans ce livre.


Premier petit bémol, la vulgarité du récit. Je veux bien qu'on parle de fesses, je veux bien qu'une ado découvre sa sexualité, mais là quand même… Je vous déconseille ce bouquin si vous avez d'ailleurs moins de 16-17 ans, les propos sont vraiment crus, il n'y a rien de censuré, tout est à base de « baiser », de « bite » de « sucer » plutôt dérangeant et omniprésent pour vraiment réussir à passer outre. Premier point négatif qui m'a pas mal déçu. Ça commençait plutôt bien, il y a quand même quelques notes d'humour, un réel récit de vie et de recherche d'identité qui m'a beaucoup touché et émue par moments. On sent que cette ado n'a pas vraiment de repères sur qui prendre exemple et elle tente par elle-même de découvrir ses limites sans penser à ce qui pourrait lui arriver ni à ce qu'elle s'inflige en vivant et en expérimentant trop de choses qui ne sont pas de son âge.


Autre détail qui m'a déplu, et ça c'est purement personnel, je n'ai pas accroché au personnage de Minnie, trop sauvage et indomptable. Je la trouve parfois trop naïve de se plonger comme ça corps et âme dans des expériences assez malsaines. Pourquoi vouloir absolument coucher avec pleins de garçons et pas se poser avec un qui lui correspondra vraiment sous prétexte de vouloir tout de suite et maintenant des relations sexuelles ?
C'est une gosse qui à fait les mauvais choix à mon sens et qui finit par les regretter. Malgré tout j'ai quand même apprécié le fait qu'on la voit grandir au fur et à mesure de l'histoire, on la voit apprendre de ses erreurs mais on la voit surtout changer et murir.


Pour résumer, une histoire raconté sous forme de journal intime où on va suivre les bons comme les mauvais choix d'une ado en quête d'identité : Minnie Goetze. Addictif et sympathique c'est un bouquin qui se dévore, les dessins à l'intérieur sont sublimes, les passages en BD sont une idée excellente. Malheureusement la vulgarité du récit m'a rebuté. A ne pas mettre entre les mains des plus jeunes. Mais une histoire à découvrir pour les plus âgés si vous aimez ce style là. C'est touchant, énervant et difficile à la fois.C'est la vie tout simplement…


Lien : https://booksandrap.wordpres..
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Ce livre est à la frontière entre le roman graphique et le journal intime. A San Francisco, dans le milieu des années 1970, Minnie a 15 ans et mène une vie blasée d'adolescente en plein décrochage scolaire, qui oscille entre sexe, alcool et drogue. Vite, trop vite, c'est son journal où elle retranscrit ses sentiments et son histoire sous différentes formes : écriture, dessin et bande dessinée. le résultat est très réaliste, ce qui rend d'autant plus puissant le contenu du texte qui raconte sans tabou les dérives de Minnie. Difficile de ne ressentir aucune empathie pour l'héroïne, qui est loin d'être parfaite mais grandit dans un contexte pour le moins compliqué.
Ce livre est inspiré de l'adolescence de son auteure, la créatrice de comics et romancière américaine Phoebe Gloeckner. L'édition La belle colère nous offre ici encore un super roman, avec une écriture toujours aussi irréprochable qui nous emporte, même s'il y a quelques longueurs.
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Vite, trop vite (le journal de Minnie Goetz) est une vraie merveille ! le mélange entre le récit et la BD est vraiment réussi, le ton est parfait, l'histoire dérangeante certes mais fascinante, l'ambiance des Etats-Unis des années 1970 est vraiment bien rendue avec toutes ces références à la culture populaire américaine. Une vraie réussite, j'ai adoré !
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Sexe, alcool, drogue et rock&roll, voilà dans quel univers nous plongeons avec ce roman/journal.

Minnie entre dans l'adolescence de plein fouet, dégoutée de l'école elle se fait mettre à la porte de plusieurs établissements, elle cherche des repères auprès d'adultes qui au final ne sont pas beaucoup plus stables qu'elle. Alors elle fait comme elle peut et partage avec nous ses remarques et état d'âme.

Le monde de San Francisco des années 1970 n'est pas si éloigné de ce que l'on vit aujourd'hui dans certains quartiers en France, ce qui fait que ce roman est très actuel.

Les illustrations superbes qui accompagnent ce roman sont d'une grande finesse et apportent un poids supplémentaire aux propos tenus.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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San Francisco, années 70. Minnie a 15 ans. Minnie sèche beaucoup les cours. Minnie couche avec un tas de mecs. Minnie boit et de défonce. Et Minnie raconte tout ça dans son journal intime.

Sur la forme, ce "vite, trop vite" est original et plutôt réussi. Cette idée d'insérer dans les pages du journal de Minnie ses illustrations est astucieuse et permet d'accentuer le côté "vérité" du récit. Avec ces planches de dessin, on donne un visage Minnie, on voit son environnement, sa chambre, ses proches. Et ces illustrations, souvent pleine page, sont très réussies. Il est indéniable que Phoebe Gloeckner a un vrai talent d'illustratrice. Son trait et fin, le noir et blanc riche et profond. Je suis plus mitigée sur les pages sous forme de BD, disséminées ça et là dans le récit, d'une part parce que le trait y est moins subtil et d'autre part parce que ces passages dessinés n'apportent rien au récit et sont souvent une redite de ce que l'adolescente écrit.

Quant au récit lui-même, il est plutôt intéressant. le personnage de Minnie est très bien caractérisé. Sa psychologie est fouillée, elle a de l'épaisseur et la façon dont elle raconte sa vie sonne tellement juste qu'elle existe réellement. Contrairement à ce que dit la 4ème de couverture, Minnie n'est pas égocentrique. Certes, elle parle d'elle, de ses peines, de ses doutes, de ses errances. Mais c'est le propre d'un journal intime que de parler de soi. Et l'adolescence, étape ô combien délicate où l'on se cherche en tant qu'individu, écartelé entre l'enfance et l'âge adulte, est par essence une période naturellement égocentrique. Cette Minnie, paumée, désoeuvrée, je l'ai trouvée très touchante. Et si elle est parfois agaçante (comme le sont tous les ados, non ?) elle reste attachante et, malgré ses excès en tous genres, pure. Ce sont les adultes qui apparaissent ici comme critiquables. Eux qui ne cessent de dire à Minnie comment elle devrait se comporter, qui lui adressent moult reproches, sont loin d'être irréprochables ; Monroe, l'un des amants de sa mère, entretient une liaison avec l'adolescente, les adultes sniffent de la coke dans le salon sous les yeux de Minnie et de sa soeur...

Malgré tout, j'ai trouvé la déchéance de Minnie un peu exagérée. Et certains personnages m'ont semblé artificiels. Je pense aux personnages de Pascal, l'ex-beau-père que j'ai trouvé peu crédible et à celui de Tabatha que j'ai trouvée caricaturale. Ces éléments viennent amoindrir l'impression de véracité qui se dégage de l'ensemble.

Par ailleurs, le fait qu'il s'agisse d'un journal intime amène inévitablement une écriture un peu simple, peu littéraire qui, si elle sonne vraie, n'est pas toujours agréable et est parfois redondante. J'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs, l'ensemble aurait mérité d'être un peu plus concis.

"Vite, trop vite" est tout de même une oeuvre intéressante, originale et émouvante. Un beau portrait.

Challenge Multi-Défis 2016 - 12 (un roman épistolaire (journaux et mémoires acceptés))
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Minnie Goetze a grandi vite, trop vite. Elle a quinze ans et tente tant bien que mal de passer le difficile cap de l'adolescence en se confiant de façon assidue et presque obsessionnelle à son journal.
Elle y évoque notamment la relation qu'elle entretient avec le nouvel ami de sa mère, la découverte de son corps, son initiation sexuelle, ses relations avec ses amis.

La miss est également passionnée de BD. Elle dessine certains épisodes de sa vie, des discussions, que nous retrouvons dans le livre. Nous avons ainsi un roman pas commun, un genre de roman graphique où le récit est intercalé de planches de BD ou de croquis. Fan de BD underground, admiratrice de Robert Crumb ou Aline Kominski, Minnie s'en inspire beaucoup dans son trait, et l'on retrouve de nombreuses références à leurs univers.

Phoebe Gloeckner a beaucoup puisé dans sa propre vie pour décrire l'adolescence dans toute sa splendeur, sa fougue et son tâtonnement. Les sentiments sont exacerbés, à l'état de pulsion, on ressent l'urgence, la passion, les frustrations. Minnie vit dans la démesure, elle est hyper libérée, crue dans son rapport au sexe et au corps, dans ses envies, et pourtant encore si enfantine dans ses humeurs.

Si vous êtes parent d'un ado, cette lecture va être un véritable cauchemar. Bon, ici, il faut quand même admettre que la mère plane complètement, et que son intérêt pour l'alcool prime sur le reste et occulte ce qu'il se passe sous son toit… Qui plus est, nous sommes dans les années 70 à San Francisco, la libération sexuelle est passée par là et le sida n'a pas encore assombri l'émulation des premières fois, et il n'y a pas non plus encore de franche contre-indication à la consommation de drogue…

Je suis assez partagée sur ce roman. J'ai beaucoup aimé la façon d'aborder les choses de l'auteure, sa justesse, son choix de mêler prose et bd, son goût pour la bd américaine underground. Mais j'ai trouvé l'ensemble un peu redondant. A l'adolescence, on boucle un peu, du coup c'est parfois un peu longuet et répétitif à mon goût. J'attendais davantage de contexte de l'époque. Finalement, il s'agit bien du journal d'une ado et j'ai peut-être passé l'âge. En revanche, j'aurais adoré lire ça à l'époque. Minnie est attachante autant qu'on a envie de la secouer. Elle explore tout un tas de sentiments, la passion intense capable de s'effriter en un claquement de doigts.
C'est percutant, vif, c'est un bouquin qui interroge, initiatique, transgressif. Tentez…

Vite, trop vite a été adapté au cinéma en 2014, déjà repéré au festival Sundance et récompensé à Berlin, et on espère bientôt dans nos salles…

Un grand merci aux Editions La Belle Colère et à Babelio pour cette vibrante découverte.
Lien : http://casentlebook.fr/vite-..
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