AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Olibabe


L'histoire est simple : un petit écrivain de l'Escampette, aigri et à certains égards en pleine dénégation de sa frustration d'être reconnu et non pas connu, doit passer sa journée à la librairie des Flots Bleus pour dédicacer son dernier livre, Nunca màs, qui traite de la violence conjugale. Oui mais voilà : les lecteurs sont avant tout des clients, des acheteurs potentiels qu'il faut affamer, et pour le moment, ils sont en vacances. C'est bien cette cruelle prise de conscience qui s'opère dans la l'esprit du narrateur, coincé derrière sa « table en formica genre cantine », et qui se perd dans les méandres de ses pensées et l'observation de la foule. le livre, l'écrivain, tout deux sont des objets de commerce, l'un devant être vendeur, l'autre devant être vendu. le récit propose ainsi une réflexion lucide sur le statut de l'écriture à la fois comme talent et comme produit commercial, au milieu de dialogues et de péripéties qui font sourire à de nombreuses reprises. Dommage que l'écriture de GLYCOS se perde dans d'innombrables références littéraires, philosophiques ou artistiques de haute volée (Platon, Rilke et bien d'autres), qui ont le chic de pointer la pauvreté stylistique de certains passages et la difficulté de s'approprier la vision du monde proposée dans La signature.
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}