Ces paroles blessèrent Benson, brièvement mais profondément, parce qu'il ne se souvenait que trop bien de ce qui était arrivé à ceux qui avaient tenté de se rendre. On les avait abattus comme des chiens enragés. Il se demanda ce qui serait arrivé si les occupants des maisonnettes avaient été blancs. Aurait-on utilisés des chars d'assaut et des lance-flammes ? (page 53)
Depuis quelque temps, il avait entrepris de réaliser deux vieux rêves. Le premier consistait à buter tous les enfoirés de flics blancs qui cassaient du Noir.[...] De nombreux flics n'avaient même pas eu le temps de se demander ce qui venait de leur exploser les tripes qu'ils embrassaient déjà le trottoir. (page 9)