Assassin's creed : Le roman du film

Le silence se fit dans la vaste salle, uniquement troublé par la musique d'un filet d'eau et et la respiration laborieuse d'Aguilar qui résonnait à ses oreilles. Puis un sanglot étouffé attira son attention ; il tourna lentement son regard intense vers le visage terrifié du jeune Ahmed, puis remonta jusqu'à croiser celui de son père, Muhammad.
Muhammad, dont la faiblesse - l'amour pour son fils - était responsable de tous leurs maux.
Responsable de la mort de Maria.
- Pardonnez-moi, implora le sultan, serrant son fils dans ses bras.
* Je pourrais le tuer là, tout de suite, * songea Aguillar.
Muhammad ne résisterait pas. Le sultan avait trahi la Confrérie, et de nombreux êtres chers à Aguilar étaient morts de cet acte de dévotion paternelle.
Mais l'Assassin ne tuerait pas le sultan. Le premier précepte du Credo était " Ta lame ne versera pas le sang d'un innocent." Muhammad n'était coupable que d'avoir aimé son enfant, et le garçon, assurément, était innocent dans toute cette affaire.
Lui-même, Aguilar de Nerha, n'avait-il pas été prêt à abandonner la Pomme à Torquemada en échange de la vie de Maria ? Il ne pouvait pas condamner un autre pour le crime dont il s'était également rendu coupable.

- Quand les hommes suivent la vérité aveuglément, rappelle-toi...
- Rien n'est vrai
- Quand la morale ou la loi baîllonnent l'esprit des hommes, rappelle-toi...
- Tout est permis
- Nous agissons dans l'ombre pour éclairer le monde
- Nous sommes des Assassins

Un homme qui croyait en quelque chose de plus important en ce bas monde que ceux qu'il avait aimés: le Credo. Ces principes qui lui survivraient et qui seraient transmis aux générations à venir.