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Citations sur Geisha (197)

Au Japon, un cou dénudé est très érotique. Si le mâle occidental fait une fixation sur les jambes des femmes, le Japonais regarde d'abord leur gorge et leur cou.
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On peut surmonter l'adversité. Il suffit parfois d'imaginer ce que serait la vie si nos rêves se réalisaient.
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Quand votre pays perd une guerre et qu'une armée ennemie l'envahit, vous avez le sentiment qu'on vous emmène au poteau d'exécution, les mains dans le dos, vous avez l'impression d'attendre, à genoux, que le sabre vous tranche la tête.
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On parle bien de la souffrance seulement quand on l'a dépassée.
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Je pris la petite théière, laissai ma manche glisser vers mon coude avant de servir. À mon grand étonnement, le président regarda mon bras. Je fus curieuse de voir ce qu’il voyait. Je trouvai à mon bras, sur sa face cachée, la brillance et la texture d’une perle – peut-être était-ce l’éclairage, assez faible dans ce grand hall. Pour la première fois de ma vie, je m’extasiais sur une partie de mon corps. Le président gardait les yeux fixés sur mon bras. Et tant que cela durait, je n’allais pas le dérober à son regard ! Mameha se tut. Parce que le président avait cessé de l’écouter et regardait mon bras, pensai-je. Puis je compris.
La théière était vide ! Pis : elle était déjà vide quand je l’avais prise sur le plateau.
Et moi qui avais failli me prendre pour une star ! Je marmonnai des excuses et reposai la théière aussi vite que possible. Mameha rit.
— Voyez à quel point cette jeune fille est déterminée, président. S’il y avait eu la moindre goutte de thé dans cette théière, elle aurait réussi à l’en extirper !

Chapitre 17
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Lorsque nous remontons la rivière à contre-courant, chaque pas prend une intensité particulière.
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La démarche d'une femme, dans la rue, devrait évoquer le clapotis des vagues sur un banc de sable.
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Être Geisha, c’est être appréciée comme une œuvre d’art vivante.
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(...) notre univers n'est pas plus réel qu'une vague qui se dresse à la surface de l'océan. Quels que soient nos luttes, nos triomphes, quelle que soit la façon dont ils nous affectent, ils ne tardent pas à se fondre en un lavis, à s'estomper, comme de l'encre diluée sur du papier.
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Les jeunes filles imaginent des choses insensées ! Les espérances, c'est comme les ornements que l'on porte dans les cheveux. Les filles en ont trop. Un fois vieilles, il suffit qu'elles mettent ne serait-ce qu'un seul pour se rendre ridicules.
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